[CP] Alliance VITA alerte les Français contre la mesure du PJL Bioéthique qui autorise la création d’embryons humains transgéniques

[CP] Alliance VITA alerte les Français contre la mesure du PJL Bioéthique qui autorise la création d’embryons humains transgéniques

 

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Alors qu’en Chine est annoncée, à nouveau, la naissance d’un bébé génétiquement modifié, un scientifique russe cherche des femmes pour porter les embryons qu’il a conçus en éprouvette et dont il a bricolé l’ADN.

Malgré les protestations internationales, dont celle de la France, le projet de révision de la loi bioéthique envisage de lever l’interdiction de créer des embryons transgéniques, et de ne pas interdire la création de gamètes artificiels.

Alliance VITA alerte sur ces mesures incluses dans ce Projet de loi et demande solennellement au gouvernement français de maintenir ces interdictions.

Pour Blanche STREB, directrice de la formation et de la recherche et auteur de l’essai <em>Bébés sur mesure – Le monde des meilleurs </em>:

«Des apprentis sorciers jouent avec des vies humaines, pour des raisons scientistes ou économiques, mais ce sont ces enfants qui en paieront le prix. Comment, devant ce constat, la France peut-elle envisager d’affaiblir encore sa loi bioéthique ? Le prétexte de se cantonner à la recherche ne tiendra pas longtemps, car comme ailleurs, la tentation de faire naître des bébés génétiquement modifiés, en dépit de tout principe de précaution pour la santé de ces enfants, pourrait devenir la plus forte. Comment, face au problème sérieux du dérèglement de la nature, le gouvernement peut-il à ce point maltraiter les enjeux autour de la procréation artificielle et mettre en danger l’intégrité de l’espèce humaine ? »

Vincent Lambert : Tugdual Derville, invité de CNEWS le 1er juillet 2019

Vincent Lambert : Tugdual Derville, invité de CNEWS le 1er juillet 2019

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, était l’invité de CNews pour débattre du sort de Vincent Lambert, face à son neveu et à Georges Fenech, ancien magistrat, dans l’émission “Le Carrefour de l’Info”, le 1er juillet 2019.

 

Quelques verbatim extraits de l’émission :

Il y a beaucoup d’amour et de souffrance des deux côtés, dans cette affaire. En 2013, au bout de 21 jours d’un arrêt d’alimentation et d’hydratation qui leur avait été caché, dissimulé, les parents ont protesté, ils se sont battus, et ils ont obtenu 10 jours plus tard par la justice le retour de cette alimentation et hydratation. Il faut comprendre leur colère ; à partir du moment où on a tenté de faire mourir Vincent Lambert, comment peuvent-ils avoir confiance dans cet établissement hospitalier ?”

C’est le fond de l’affaire qui m’intéresse, plus que les questions juridiques qui sont lourdes et complexes. Il y a 55 praticiens spécialisés dans ces états dits végétatif chronique ou pauci-relationnel, qui ont protesté parce qu’il n’est pas pris en charge dans un établissement adapté. Il est enfermé à clé, il n’a plus de kiné, plus de sorties depuis 2013.

Les parents demandent, avec par exemple Catherine Kiefer, médecin de réadaptation, le professeur Ducrocq, spécialiste de neurologie, que Vincent Lambert soit transféré ; on s’en sortirait par le haut ! Il n’y a ni urgence, ni nécessité à provoquer la mort d’une personne qui n’est pas branchée à des machines, qui respire spontanément, qui n’est pas spécifiquement malade mais gravement handicapée et dépendante, d’où cet imbroglio autour du Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU. Quel signe va-t-on donner aux 1700 autres patients comparables à Vincent Lambert, si par hasard on provoque sa mort ?”

L’enjeu est de mettre en place un projet de vie : j’ai visité ces établissements où des spécialistes travaillent depuis des années, organisent de sorties, de la stimulation… Catherine Kiefer, par exemple, a l’expérience d’accompagner ces personnes. Elle dit qu’on ne peut les évaluer et les accompagner que dans un cadre adapté. Le CHU de Reims est dédié aux soins palliatifs, accompagne des personnes essentiellement en fin de vie, et si le projet pour Vincent Lambert est de le mettre en fin de vie, alors il faut effectivement provoquer sa mort.”

C’est la réalité complexe de notre situation médicale ; on sauve des personnes gravement cérébro-lésées grâce aux progrès de la médecine, offrons-leur les établissements, et ils existent, qui savent les accompagner au long cours et en prennent soin le mieux possible, en sollicitant au maximum leurs réactions quand elles en ont, et en leur donnant un projet de vie dont elles ont besoin.”

Vincent a été évalué par le professeur Steven Laureys de Belgique, qui dit à quel point on peut se tromper dans l’évaluation de ces situations, et que souvent les personnes qui sortent de ces situations de grande dépendance y avaient trouvé une mystérieuse raison de vivre. On n’a pas à se projeter dans la situation de Vincent Lambert ; je n’ai pas envie d’être dans sa situation, personne n’en a envie. Mais on ne peut pas se projeter. Il y a une grande incertitude sur son état de conscience. C’est être irrationnel que de donner un avis définitif sur son état de conscience.

Je suis opposé à l’acharnement thérapeutique et à l’euthanasie, pour une voie médiane d’accompagnement des personnes. Un certain nombre de médecins ont estimé que le fait d’alimenter un patient lourdement dépendant, sans qu’il soit dépendant de machines mais uniquement de cette gastrostomie, n’était pas de l’obstination déraisonnable. Heureusement qu’on n’est pas en train de dire que la gastrostomie serait de l’obstination déraisonnable, sinon toutes les personnes qui sont nourries par ce type de sonde verraient leur vie en danger !

En tant que personne engagée auprès de personnes lourdement dépendantes ou handicapées, je m’inquiète de l’idée que nous nous faisons si nous disons qu’une vie comme celle de Vincent Lambert, dont on ne sait pas sa conscience, ne mérite pas d’être vécue.

Vincent n’est pas maintenu en vie ; il est juste nourri. S’il a résisté à 31 jours d’arrêt d’alimentation et partiellement d’hydratation, qui avaient pour objet de provoquer sa mort, qu’il a survécu, c’est qu’il y a une vitalité qui nous échappe. On a voulu le faire mourir et il n’est pas mort. C’est paradoxal : notre société s’est battue ces derniers jours pour que les personnes vulnérables soient bien hydratées, qu’elles ne meurent pas. L’hydratation est le minimum qu’on doit à une personne fragile. Là, le but est de provoquer sa mort par arrêt d’alimentation et d’hydratation.

Je n’emploie jamais le mot “légume” : le risque est de laisser croire que ces personnes sont comme des végétaux, ce n’est pas le cas. On ne sait pas ce qui se passe dans son cerveau, c’est un mystère.
Le laisser partir, ce n’est pas pareil que de le faire partir. C’est là toute la différence. Je ne suis pas pour l’acharnement thérapeutique : dans certains cas, il faut s’abstenir de réanimations forcenées. Mais une fois que la personne est stabilisée, qu’elle est vivante, 100 % vivante, 100 % dépendante, pour moi il faut prendre soin de cette personne, et ne pas provoquer délibérément sa mort alors qu’elle n’est même pas capable de le réclamer.”

[CP] Vincent Lambert : Alliance VITA dénonce un acharnement judiciaire paradoxal

[CP] Vincent Lambert : Alliance VITA dénonce un acharnement judiciaire paradoxal

 

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La Cour de cassation a aujourd’hui décidé d’annuler la décision de la Cour d’appel de Paris, prise en conformité avec la demande du Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU, ce qui revient à cautionner un sixième arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de M. Vincent Lambert, dans l’objectif de provoquer sa mort.

Alliance VITA dénonce la poursuite de l’acharnement à faire mourir une personne cérébro-lésée, très handicapée, qui n’est pas dépendante de machines, ni malade, ni en fin de vie, ni demandeur d’une euthanasie.

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA :

« Alors que de nombreuses voix de soignants se sont jointes à celle des parents de M. Vincent Lambert pour demander son transfert dans une unité vraiment dédiée aux personnes lourdement cérébro-lésees, cette décision confirme l’acharnement du système judiciaire français à persévérer dans l’erreur.

En cette période de forte chaleur, pendant laquelle notre gouvernement encourage tous les citoyens, notamment les plus vulnérables, à s’hydrater, l’absurdité et le paradoxe n’en sont que plus manifestes : on veut provoquer la mort d’une personne fragile par dénutrition et déshydratation. Il est par ailleurs à la fois choquant et significatif que le procureur de la République François Molins se soit permis, dans son plaidoyer, d’invoquer l’IVG pour réclamer la mise à mort, contre la volonté de ses parents, de leur fils qui est incapable de s’exprimer. »

 

Caroline Roux pointe les dangers de la nouvelle loi bioéthique

Caroline Roux pointe les dangers de la nouvelle loi bioéthique

Caroline Roux, déléguée générale adjointe et coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, était l’invitée de l’émission À la Source, le 27 juin 2019, pour dénoncer la loi de bioéthique.

Verbatim extraits de l’émission

Aujourd’hui l’Etat va organiser la fabrication d’enfants sans père mais il va aller plus loin avec la possibilité de double don de gamètes. On en vient à faire des enfants des objets qu’on revendique, qu’on finance et aussi qu’on vérifie.  Il va y avoir une dérégulation qui va vers toujours plus d’eugénisme, avec le renforcement du diagnostic prénatal assorti d’interruption médicale de grossesse. Et puis enfin c’est la manipulation de l’embryon humain : le gouvernement entend faire sauter des verrous fondateurs, notamment l’interdiction de créer des embryons transgéniques. C’est donc l’ouverture à la recherche et peut-être un jour à faire naître des enfants génétiquement modifiés.”

Création d’un congé  paternité supplémentaire pour les pères de bébés hospitalisés

Création d’un congé paternité supplémentaire pour les pères de bébés hospitalisés

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Un décret, publié le 25 juin 2019 au Journal Officiel, a annoncé que les pères de nouveau-nés nécessitant des soins continus dans une unité hospitalière après l’accouchement, pourront bénéficier, dès le premier juillet, d’un nouveau congé paternité.

On compte environ 60 000 enfants nés prématurément par an, en France, et un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) datant de 2018 avait pointé du doigt la difficulté des parents touchés par l’hospitalisation de leur nouveau-né.

L’hospitalisation en urgence d’un bébé “nécessite souvent une mobilisation des deux parents, difficile à concilier avec la reprise d’une activité professionnelle“, explique le gouvernement dans un communiqué, soulignant que “le congé de paternité est plus court que le congé de maternité“. Tous les régimes de Sécurité sociale sont concernés par ce dispositif qui se calque sur les modalités d’application du congé paternité en vigueur. Cela comprend une indemnité journalière pour chaque salarié et travailleur indépendant ; les exploitants agricoles recevront une allocation de remplacement quotidienne.