Grand Âge : une loi prévue pour 2021

Grand Âge : une loi prévue pour 2021

loi grand age

Le président de la République a annoncé, lors de la visite d’un EHPAD le mardi 22 septembre, un projet de loi Grand Age pour le début de l’année prochaine.

La phase de consultation pour ce projet porterait le nom de « Laroque de l’autonomie », en référence au résistant Pierre Laroque, créateur de la Sécurité Sociale en 1945.

Ce projet de loi a été reporté à plusieurs reprises mais la pandémie actuelle du Covid-19 a accéléré l’exigence de sa création. Lors de sa déclaration, Emmanuel Macron a précisé que : “Ce virus nous a réappris parfois à vivre avec la mort, notre vulnérabilité, et nous a montré que nous étions plus vulnérables à un certain âge. Il nous a conduits à regarder en face le vieillissement de notre population. Cela suppose d’adapter notre réponse.”

La crise des EHPAD, des accompagnants et l’isolement des personnes âgées sont des problèmes qui ont été mis en avant ces derniers mois. A l’issue d’une enquête parlementaire, menée par le député Eric Ciotti, un bilan a été publié, le 28 août, à ce sujet.

Alliance VITA avait, au cœur de la crise, lancé une alerte en faveur des personnes âgées fortement touchées par la crise. Le manque de moyens dans certains établissements médicaux pouvait entraîner un risque d’euthanasie des personnes âgées.

Marchons Enfants ! : conférence de presse du 24 septembre 2020

Marchons Enfants ! : conférence de presse du 24 septembre 2020

marchons enfants 10 octobre

Une conférence de presse du collectif Marchons Enfants ! s’est tenue le 24 septembre 2020 à Paris, avant la mobilisation du 10 octobre qui aura lieu dans toute la France.

Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance VITA, participait à cette conférence de presse.

Si nous sommes très mobilisés à Alliance VITA, avec Marchons Enfants !, c’est pour alerter les Français qui ont été largement mis hors jeu de l’examen, par les députés, du projet de loi bioéthique en 2nde lecture, en plein cœur de l’été.

 

Que découvrent les Français ?

  • Un nouveau Premier ministre qui veut se débarrasser de ce texte à la sauvette
  • Un texte totalement remanié, voté par uniquement 60 députés sur 577, qui passe à côté de trois grandes urgences :
  1. la véritable lutte contre l’infertilité,
  2. l’arrêt de l’engrenage eugéniste et
  3. le respect de l’intégrité de l’espèce humaine.

Alliance VITA a systématiquement dénoncé les graves dérives de cette loi : dérégulation de la PMA, toujours plus de sélection des enfants avant la naissance, y compris sur des critères génétiques, manipulation accrue des embryons humains aboutissant à la création d’embryons chimères, mélangeant embryons animaux et cellules souches humaines.

 

Deux mesures extrêmement choquantes ont été votées.

  • la collecte et la conservation des gamètes humains par des établissements lucratifs, ce qui constitue un pas de plus vers le marché de la procréation ;
  • un amendement voté en dernière minute, sans débat, qui fait exploser l’encadrement de l’avortement en France, en ajoutant un critère invérifiable de « détresse psychosociale » pour avoir recours à un avortement dit « médical » (IMG) pendant les 9 mois de grossesse. Cette mesure a créé un électrochoc chez des personnes de tous bords, choquées par ces avortements tardifs de fœtus en pleine santé, sans proposition alternative.

A Alliance VITA, notre expérience d’aide aux femmes en situation de vulnérabilité nous a appris que :

  • Une détresse s’écoute mais qui peut prétendre l’évaluer ? La réponse à la détresse, c’est d’en combattre les causes, et de la soulager.
  • L’avortement ne devrait jamais s’imposer comme une solution de fatalité, c’est en réalité discriminatoire et culpabilisant, d’une grande violence pour les femmes sans autre alternative.

Nous demandons la mise en place d’une politique d’accompagnement et de solidarité pour les femmes enceintes en difficulté, ainsi que la conduite d’une étude épidémiologique qui analyse les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement.

 

Avec ce projet de loi bioéthique, ce qui restait de la protection de l’être humain est gravement mis en souffrance.

Nous appelons les sénateurs à modifier la loi et à être à la hauteur des enjeux qui nous concernent tous, ainsi que les générations futures.

 

Nos équipes sont mobilisées dans toute la France, avec les autres associations de Marchons enfants !, pour défendre les droits des plus fragiles et manifester notre opposition à ce projet de loi.

Avortement : offensive idéologique, aucune réflexion sur la prévention

Avortement : offensive idéologique, aucune réflexion sur la prévention

Nos actions

Des actions d’envergure pour Alerter & Sensibiliser

Alliance VITA alerte les décideurs et le grand public par des campagnes nationales et internationales d’information.

Objectif : sensibiliser à la protection de la vie, au respect de la dignité humaine et à la protection des enfants.

Alliance VITA est régulièrement auditionnée par les autorités publiques et au Parlement sur les questions bioéthiques et de fin de vie.

Modes d’action 

Alliance VITA agit via des publications, articles, tribunes, conférences et débats. Des rencontres et débats sur les questions inédites posées à la société par l’évolution de la science, des techniques et des modes de vie, sont organisés.

Alliance VITA collabore avec des experts scientifiques, médicaux, juridiques et des institutions sociales.

Nos actions  

2022 :

Campagne “Changeons nos regards pour changer sa vie”

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Élections 2022 : les 20 urgences d’Alliance VITA

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2021 :

Campagne : La société
progressera

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Campagne :
Toujours ensemble

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Mobilisation contre l’allongement des délais d’avortement

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2020 :

Université de la vie 2020

 

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2019 :

2018 :

2017 :

2016 :

Marchons Enfants ! : Appel à mobilisation le samedi 10 octobre

Marchons Enfants ! : Appel à mobilisation le samedi 10 octobre

marchons enfants 10 octobre

Le 26 août dernier, au cours d’une conférence de presse, les associations de Marchons enfants ! annonçaient une mobilisation contre le projet de loi bioéthique.

Avec Marchons enfants !, Alliance VITA appelle à manifester son opposition à ce projet de loi, le 10 octobre prochain dans toute la France, par attachement aux droits des plus fragiles.

Pour connaître les lieux de mobilisation : rendez-vous sur www.Marchonsenfants.org.

Un homme transgenre ne peut être reconnu comme “mère”

Un homme transgenre ne peut être reconnu comme “mère”

homme transgenre

La Cour de cassation a rejeté, ce mercredi 16 septembre, le pourvoi d’une personne transgenre pour figurer sur l’acte de naissance de sa fille comme seconde mère. Cette décision fait suite à six années de combat judiciaire.

Celle qui se fait maintenant appeler Claire, est un homme, qui a obtenu un changement de sexe à l’état civil après la naissance de ses deux premiers enfants. Puis son troisième enfant a été conçu avec son épouse avant sa transition chirurgicale. Refusant d’être inscrite comme père sur l’acte de naissance, cette personne revendique d’être reconnue comme mère.

Selon le Figaro, la Cour de cassation a estimé que « Une personne transgenre homme devenu femme qui procrée “après la modification de la mention de son sexe dans les actes de l’état civil”, mais “au moyen de ses gamètes mâles”, n’est “pas privée du droit de faire reconnaître un lien de filiation biologique avec l’enfant”. Mais elle ne peut le faire “qu’en ayant recours aux modes d’établissement de la filiation réservés au père ».

La Cour a également ajouté que ces dispositions étaient « conformes à l’intérêt supérieur de l’enfant » car elles permettent l’établissement de son lien de filiation avec ses deux parents et parce qu’elles correspondent « à la réalité des conditions de sa conception et de sa naissance ». Cette solution garantit « son droit à la connaissance de ses origines personnelles », précise l’arrêt. Alors que Claire a eu deux autres enfants avec son épouse avant son changement de sexe à l’état civil, la haute juridiction a enfin estimé qu’il fallait conserver pour la petite fille « la même filiation que celle de ses frère et sœur» aînés pour éviter des «discriminations au sein de la fratrie ».

Les avocats veulent porter cette affaire auprès de la Cour Européenne des droits de l’homme (CEDH).