Action présidentielle : 1 million de tracts dans toute la France pour mobiliser sur les enjeux biopolitiques

Action présidentielle : 1 million de tracts dans toute la France pour mobiliser sur les enjeux biopolitiques

stop à la casse societale
Alors que le débat autour de la présidentielle tend à faire l’impasse sur les sujets sociétaux qui déterminent l’avenir de notre société, Alliance VITA lance une grande campagne de sensibilisation et de mobilisation des citoyens aux enjeux biopolitiques de cette élection :

  • protection de la maternité, de l’enfance et de la famille,
  • soutien des personnes fragiles, dépendantes ou handicapées,
  • accompagnement du grand âge et de la fin de vie,
  • éthique de la recherche biomédicale.

1 million de tracts pour alerter et mobiliser les citoyens

Pendant 30 jours, les équipes de volontaires d’Alliance VITA iront à la rencontre des Français pour dénoncer la casse sociétale du quinquennat Hollande, avec plus de 30 mesures qui ont fragilisé notre société en s’attaquant à la famille et à la vie humaine à tous ses stades, et inviter chacun à réserver son vote aux candidats qui s’engageront à réparer ces dégâts et à défendre la vie et la dignité humaine de tous, spécialement des plus fragiles.
Un millier de volontaires d’Alliance VITA sont mobilisés pour cette vaste opération de tractage et de rencontres,  qui a commencé le weekend dernier et se prolongera tout au long de la campagne dans près de 200 villes en France, jusqu’au 23 avril, premier tour de l’élection présidentielle.

En savoir plus : 
Tract Action présidentielle : Stop à la casse sociétale
Brochure Bilan du quinquennat Hollande : 36 mesures anti-sociétales

Bioéthique : manifestes militants de scientifiques au risque d’une « éthique sans citoyen »

Bioéthique : manifestes militants de scientifiques au risque d’une « éthique sans citoyen »

scientifique

Une tribune de 146 scientifiques, médecins et chercheurs est parue dans Le Monde du 30 mars 2017, mettant en cause, nommément et avec virulence,  la Fondation Jérôme-Lejeune, première institution de recherche sur la Trisomie 21 et sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, s’indignant en particulier de ses procédures judiciaires contre des autorisations de recherche sur l’embryon.

La Fondation Jérôme Lejeune a contesté la légalité de certaines autorisations, délivrées par l’agence de biomédecine (ABM), qui ne respectaient pas le cadre de la loi de 2011. Le tribunal administratif de Paris avait fait annuler cinq autorisations de recherche en 2015.

Dans ses éléments de réponse à ces accusations, la Fondation Jérôme Lejeune précise que cette pétition a été lancée « peu après la requête qu’elle a menée contre une autorisation de l’ABM autorisant des travaux de recherche sur une nouvelle technique de FIV dite « à 3 parents » . Cette nouvelle technique comporte une phase de clonage (transfert de noyau), la création d’un embryon pour la recherche et une modification du génome de l’être humain ainsi fabriqué. Il est légitime de s’interroger sur cette triple violation de la loi de bioéthique et des normes internationales en vigueur ».

Dans la liste des pétitionnaires, on retrouve des militants de longue date pour l’utilisation de l’embryon humain comme matériau de recherche. Par exemple Marc Peschanski, directeur scientifique d’I-Stem qui travaille sur les cellules souches embryonnaires, et auteur d’une recherche embryonnaire dont l’autorisation avait été jugée illégale par le Conseil d’Etat en 2014. Mais aussi Pierre Jouannet, rapporteur pour l’Académie de médecine d’un rapport controversé sur la modification du génome d’embryons humains, dans lequel il recommande le développement de la recherche utilisant les technologies permettant la modification ciblée du génome, y compris sur les cellules germinales et l’embryon humain. Ou encore le Dr Francois Olivennes, gynécologue, qui ne cache pas être favorable à l’ouverture en France de la PMA étendue à des femmes célibataires ou en couple de même sexe, ainsi que de la Gestation pour Autrui.

Egalement signataire, le professeur René Frydman, qui vient d’être mis en cause et convoqué devant son Conseil de l’ordre des médecins des Hauts-de-Seine, département où il exerce en tant que gynécologue obstétricien. En effet, dans une tribune du 17 mars 2016, également publiée dans Le Monde, le gynécologue signait un manifeste, avec 130 médecins et biologistes de la reproduction, où il demandait l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes célibataires et aux couples homosexuels. Dans cette tribune, les signataires reconnaissaient avoir transgressé la loi française : « Nous, médecins, avons aidé des couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l’interdit ». Le Pr. Frydman demandait également le développement du don d’ovocytes ainsi que la mise en place de l’analyse génétique des embryons avant transfert dans l’utérus en élargissant la possibilité de diagnostic préimplantatoire (DPI) pour toute fécondation in vitro. Peu de temps après, une proposition de loi faisant référence à ce manifeste militant a été déposée par le député Jean-Yves Le Déaut, visant à élargir les indications du diagnostic préimplantatoire (DPI).

Étonnée de cette revendication publique d’une action illégale qui peut valoir à son auteur 5 ans de prison et 75000 euros d’amende, une association lyonnaise a mis en cause devant le Conseil de l’ordre du Rhône quatre gynécologues lyonnais signataires de la pétition. Convoqués pour une conciliation le 25 octobre 2017, les médecins ont démenti avoir pratiqué tout acte illégal et expliqué « que l’accroche journalistique ne leur a jamais été soumise et qu’ils la rejettent ».

En janvier 2017, le professeur René Frydman a renouvelé ce manifeste par la sortie d’un livre, avec la liste des signataires, « Le Droit de choisir. Manifeste des médecins et biologistes de la procréation médicale assistée ». La conciliation s’est tenue le 22 mars cette fois avec le Conseil de l’ordre des Hauts de Seine, à l’issue de laquelle le professeur Frydman a signé un procès-verbal dans lequel il reconnait « être opposé à laisser entendre par une accroche journalistique, y compris celle du Monde publiée le 17 mars 2016, que des médecins signataires auraient transgressé la loi, qu’à sa connaissance aucun acte illégal n’a été réalisé ».

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA

« Derrière ces démarches protestataires de chercheurs, il faut peut-être déceler leur frustration, car la France ne s’aligne pas encore complètement sur l’utilitarisme anglo-saxon. C’est son honneur. Or, un double risque se confirme. Risque d’une « éthique sans citoyens » d’abord : durant le quinquennat qui s’achève, d’importants principes bioéthiques ont été abandonnés sans que les pouvoirs publics n’organisent les états généraux prévus par la loi. Risque d’une « science sans conscience » ensuite : d’éminents spécialistes revendiquent tour à tour de transgresser la loi, puis de la changer, puis de faire taire ceux qui s’opposent à leurs dérives éthiques. Mais quel serait le sens d’une bioéthique de caste, d’entre soi, sans débat contradictoire, allant jusqu’à contester la légitimité d’actions en justice effectuées en toute légalité pour contrer des pratiques illégales ?

Pour défendre l’embryon humain, nous en appelons à la science véritable, celle qui n’en finit pas de découvrir qu’il est un être humain vivant, et non pas au scientisme qui décrète sans preuve qu’il mérite d’être traité comme du matériau de laboratoire, au prix du déni de son identité, de son unicité et de sa vitalité. »

Un nouvel espoir pour les tétraplégiques ?

Un nouvel espoir pour les tétraplégiques ?

 

tetraplegique

Le 28 mars dernier, un Américain, Bill Kochevar, âgé de 56 ans et atteint d’une paralysie totale a pu déplacer son bras et sa main et effectuer des mouvements fonctionnels , grâce à des implants cérébraux et une prothèse utilisant directement la pensée, a déclaré le Docteur Ajboye, coauteur d’une étude parue dans la revue Le Lancet.

Suite à un accident de vélo il y a une dizaine d’années, M. Kochevar avait été paralysé jusqu’aux épaules. Fin 2014, il avait été implanté et équipé d’un bras mobile de support sous le contrôle de son cerveau.

Des chercheurs américains ont créé ce dispositif qui contourne la lésion de la colonne vertébrale en utilisant des fils, des électrodes et des logiciels pour reconnecter le cerveau et les muscles du bras paralysé (voir la vidéo). M. Kochevar a deux appareils sur la tête et 192 microélectrodes sont implantées dans son cerveau. Ces électrodes enregistrent les signaux de sa matière grise lorsqu’il imagine qu’il bouge le bras et la main. Avec ce dispositif expérimental, ses muscles reçoivent des instructions par le biais de 36 électrodes implantées dans son bras et son avant-bras

En avril dernier déjà, un jeune américain, Ian Burkhart, avait réussi à se servir de sa main grâce à une interface cerveau-ordinateur, mais il souffrait d’une paralysie moins sévère que M. Kochevar.

M.Kochevar a déclaré « Pour quelqu’un qui ne pouvait pas bouger, être capable de bouger juste un petit peu est impressionnant ».

Même si ce traitement n’est pas encore prêt à être utilisé en dehors du laboratoire, c’est une grande avancée scientifique et un espoir pour les tétraplégiques.

Les premières maternités de plus en plus tardives en France (INSEE)

Les premières maternités de plus en plus tardives en France (INSEE)

materniteL’ Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), a publié une étude basée sur les statistiques d’état civil indiquant que l’âge de la première maternité en France était de 28,5 ans en 2015 en moyenne, soit quatre ans et demi plus tard qu’en 1974 où elle était de 24 ans.

C’est entre 1974 et 1998 que l’écart s’est creusé pour une première maternité (+3,3 ans) ce qui peut s’expliquer selon différents facteurs d’après l’INSEE : la diffusion des moyens de contraception, la généralisation des études et la place croissante des femmes sur le marché du travail. La hausse est modérée depuis la fin des années 1990.

L’âge des maternités suivantes se décale en conséquence : les femmes accouchent plus tard de leur deuxième enfant (à 31,0 ans en 2015) ou de leur troisième enfant (32,6 ans).

Les femmes les moins diplômées ont leur premier enfant 4 ans plus tôt que les plus diplômées : à 25,6 ans contre 29,6 ans pour l’année 2012. L’étude montre également que les femmes immigrées donnent naissance à leur premier enfant à 27,6 ans en moyenne, soit 6 mois plus tôt que l’ensemble des femmes (28,1 ans).

Malgré une démographie parmi les plus fortes d’Europe, la moyenne européenne étant de 28,8 ans pour une première maternité, la France demeure en dessous du seuil de renouvellement des générations qui se situe à un taux de fécondité de 2,1 par femme.

Comparativement, dans l’Union européenne, l’âge moyen à la première maternité est de 28,8 ans en 2014. Il varie fortement d’un pays à l’autre. C’est en Bulgarie que les femmes deviennent mères le plus tôt, à 25,8 ans en moyenne. À l’inverse, l’âge moyen à la première maternité atteint ou dépasse les 30 ans en Grèce, au Luxembourg, en Espagne et en Italie. Enfin, c’est en Italie que les femmes mettent au monde leur premier enfant le plus tard, en moyenne à 30,7 ans, soit cinq ans plus tard qu’en Bulgarie.

[CP] Présidentielle 2017 : à 30 jours du 1er tour, révélation du bilan occulté du quinquennat Hollande

[CP] Présidentielle 2017 : à 30 jours du 1er tour, révélation du bilan occulté du quinquennat Hollande

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À 30 jours du premier tour des Présidentielles, Alliance VITA dévoile le Bilan occulté du quinquennat de François Hollande : plus de 30 mesures de casse sociétale ont fragilisé notre société en s’attaquant à la famille et à la vie humaine à tous ses stades.

1 million de tracts dans toute la France 

Alliance VITA lance avec son réseau de volontaires dans toute la France, une campagne nationale de sensibilisation aux enjeux biopolitiques de cette élection.

Pendant 30 jours, les équipes de volontaires d’Alliance VITA iront à la rencontre des Français en invitant chacun à interpeller les candidats sur ces enjeux et à réserver leur vote aux candidats qui s’engageront à réparer ces dégâts et à défendre la vie et la dignité humaine de tous, y compris les plus fragiles.

Qui aura le courage de réparer la casse sociétale ?

Pour <strong><em>Caroline Roux</em></strong>, coordinatrice des services d’aide de l’association :

« Au travers de nos services d’aide, nous constatons aujourd’hui combien les femmes et les hommes de notre pays qui sont confrontés aux épreuves de la vie ont été fragilisés par les 36 mesures que nous dénonçons.

La promotion de l’IVG a pris la place de sa prévention, avec une douzaine de mesures sur ce seul sujet. Les femmes enceintes qui désirent donner naissance à leur enfant sont désormais discriminées… En fin de vie, la notion de droit à la sédation jusqu’au décès a induit des peurs légitimes et un sentiment de grande confusion, chez les patients, les proches et les soignants… Sans organiser les états généraux de la bioéthique prévus par la loi, le pouvoir a également fait glisser le statut de l’embryon humain vers plus de chosification. Il faudra, dès demain, réparer tous ces dégâts. »

Pour <strong><em>Tugdual Derville</em></strong>, Délégué général d’Alliance VITA :

« S’il existe une logique dans ce quinquennat chaotique, elle est effectivement sociétale : c’est celle d’une déconstruction tous azimuts, dont les plus fragiles font systématiquement les frais. Alors que plusieurs candidats promettent de nouvelles dérives biopolitiques, toute véritable alternance doit commencer par la réparation de la casse sociétale.

Nous ne pouvons laisser la campagne présidentielle faire l’impasse sur les sujets-clés qui déterminent l’avenir de notre société. Nous sommes en mesure de montrer qu’une autre « biopolitique » répondrait à l’attente des Français.

Nous demandons aux candidats de défendre la dignité et l’intégrité de la personne humaine, à tous les stades de sa vie, face à l’utilitarisme anglo-saxon et aux folies scientistes qui menacent l’essence de l’humanité. » 

Lanceur d’alerte sur l’ensemble des questions bioéthiques, Alliance VITA propose aux candidats qui récusent la casse sociétale du quinquennat d’oser opter pour quatre orientations majeures :

  • Protéger l’être humain quand il est en situation de fragilité : gestation, maladie, handicap, dépendance, vieillesse.
  • Soutenir les familles en valorisant la parité père-mère, en aidant les femmes enceintes et en donnant priorité à l’intérêt de l’enfant.
  • Accompagner les personnes démunies, isolées, âgées, sans domicile, en témoignant qu’elles sont toujours dignes de prendre place dans la société.
  • Relever le défi technologique en mettant le progrès scientifique au service de la personne humaine.