[CP] Alliance VITA dénonce la manipulation conduite par le lobby de l’euthanasie
Alliance VITA, le nouveau nom de l’Alliance pour les Droits de la Vie
L’Alliance pour les Droits de la vie dénonce l’orchestration opérée par le lobby de l’euthanasie pour légaliser l’euthanasie, en France et lancera le mardi 2 novembre un Appel au monde politique sur ce sujet.
Une nouvelle fusée à trois étages est aujourd’hui lancée par les partisans de l’euthanasie :
– Un sondage habile : il joue sur la confusion des esprits pour la définition de l’euthanasie, car ce que les Français refusent, c’est l’acharnement thérapeutique et les souffrances inutiles ;
– Une récupération indécente du jour dédié à la commémoration des défunts, le 2 novembre, jour de silence et de pudeur pour les familles endeuillées,
– Une Nième offensive législative avec la proposition de loi socialiste visant à légaliser l’euthanasie en France qui sera débattue au Sénat le 16 novembre prochain.
L’Alliance pour les Droits de la Vie dénonce cette orchestration. Pour son président, le docteur Xavier Mirabel : « Le texte de la proposition de loi socialiste doit être décrypté avec attention car il utilise des formulations habiles, propres à attraper les indécis.»
1. Le texte ne parle pas d’euthanasie, mais d’ « aide active à mourir » ; c’est une dissimulation de la réalité de l’acte qui consiste à mettre fin aux jours d’une personne malade ou dépendante et désespérée ;
2. On prétend promouvoir « une loi visant non pas à dépénaliser purement et simplement l’euthanasie mais à reconnaître une exception d’euthanasie strictement encadrée par le code de la santé publique. » Or, en entrouvrant la porte à l’euthanasie, c’est bien « le droit de choisir sa mort » qu’on veut imposer. Quand on les pousse dans leur retranchement, on découvre que les leaders du mouvement pour l’euthanasie n’accordent pas de prix à la vie d’une personne handicapée ou dépendante. Ils n’hésitent pas non plus à avancer des raisons économiques à la société de l’euthanasie qu’ils désirent instaurer. »
3. L’euthanasie envisagée pourra être administrée à « toute personne majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée et qu’elle juge insupportable. » Cela signifie que cette euthanasie ne se limiterait pas à des personnes en fin de vie, mais à toute personne gravement malade ou dépendante, et qu’il suffirait qu’elle se considère comme endurant une souffrance psychique insupportable… L’Alliance dénonce ici le suicide assisté, sans véritable encadrement, quelles que soient les précautions oratoires utilisées.
4. L’exposé des motifs du texte valorise des exemples étrangers qui, en réalité, n’ont pas fait leur preuve. Au Pays-Bas, en Belgique et en Suisse, les scandales et dérives se multiplient : euthanasie des mineurs, développement de l’euthanasie clandestine en marge de la loi, mises en garde de l’ONU contre ces outrances, et même émigration de certaines personnes âgées dans des pays limitrophes (en Allemagne notamment) qui craignent pour leur existence.
L’Alliance pour les Droits de la Vie continue à soutenir fermement la voix choisie par la France : ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie. Elle demande l’application accélérée des promesses gouvernementales en faveur des soins palliatifs et des droits des personnes en fin de vie et de leurs proches. Par son service d’écoute www.sosfindevie.org l’Alliance constate qu’il y a un grand malentendu : beaucoup de Français imaginent que la seule façon d’échapper à l’acharnement thérapeutique, c’est l’euthanasie.
La vraie réponse à leur peur se situe dans le développement d’un accompagnement de fin de vie qui soit respectueux de la dignité des personnes devenues vulnérables, jusqu’au terme naturel de leur vie. C’est le sens de l’Appel qu’elle lancera demain, 2 novembre au monde politique.
Documents :
Lire le sondage IFOP sur l’euthanasie.
[CP] Objection de conscience : Alliance VITA reste vigilante
Strasbourg – Paris, le 8 octobre 2010
Alliance VITA : le nouveau nom de l’Alliance pour les Droits de la Vie
Objection de conscience : l’Alliance pour les Droits de la Vie reste vigilante
L’Alliance pour les Droits de la Vie salue la décision des parlementaires du Conseil de l’Europe, qui ont rejeté le projet de résolution et de recommandation visant à «réglementer le droit à l’objection de conscience» dans le domaine médical. En effet, cette tentative d’encadrement était un premier pas vers la négation du droit à l’objection de conscience.
A l’inverse du projet de la députée britannique Mac Cafferty, le nouveau texte promeut et réaffirme le droit à l’objection de conscience, notamment dans le domaine médical. Présents à Strasbourg durant les débat aux côtés de responsables d’associations, engagées avec l’Alliance pour les droits de la Vie contre cette résolution, le docteur Xavier Mirabel a pu remettre avant le vote au Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe les résultats d’une pétition de 26 000 signatures dont plus de 4 000 soignants, réaffirmant leur attachement à la clause de conscience. Par ailleurs, cinquante représentants associatifs ont manifesté symboliquement devant le Conseil de l’Europe (voir photo).
L’Alliance reste cependant vigilante, car, en France, la clause de conscience est déjà largement théorique : nombreux sont les professionnels de santé qui connaissent des discriminations à l’embauche, ou des brimades dans l’exercice de leur activité, parce qu’ils veulent exercer leur clause de conscience.
L’association rappelle qu’il ne sera jamais juste de forcer une personne à poser un acte que sa conscience réprouve.
L’Alliance pour les Droits de la vie plaide pour que le vote de ce jour soit l’occasion de réaffirmer solennellement, en France, la liberté de conscience des soignants. Elle rappelle l’importance que ne soit plus remis en question le droit à la liberté de conscience des professionnels de santé, notamment à l’embauche. Très concrètement, elle demande que, lors des entretiens de recrutement, les établissements de santé ne s’autorisent plus à poser aux candidats la question de leur clause de conscience.
[CP] – Mobilisation pour sauver l’objection de conscience en Europe
Communiqué de presse – Alliance pour les Droits de la Vie
Alliance VITA : le nouveau nom de l’Alliance pour les Droits de la Vie
Strasbourg, le 7 octobre 2010
L’Alliance pour les Droits de la Vie se mobilise pour sauver l’objection de conscience en Europe
Aujourd’hui, 7 octobre 2010, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe votera à 17h30 un projet de résolution et de recommandation visant à « réglementer le droit à l’objection de conscience» dans le domaine médical. Les principales dispositions de ce projet, dit « rapport Mc Cafferty », constituent une remise en cause fondamentale des droits essentiels des soignants et de leur liberté de conscience.
Pour sauver ce droit fondamental des citoyens de tous les pays d’Europe, que protègent la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention européenne des droits de l’homme, l’Alliance pour les Droits de la Vie se mobilise activement, aux côtés d’ONG de différents pays d’Europe engagées pour le respect de la liberté de conscience et de la dignité humaine.
Ses principales actions sur ce sujet ces derniers jours :
L’Appel européen « Sauvons l’objection de conscience » a reçu en 8 jours 25 758 signatures, dont celles de 4 262 soignants. Cet Appel sera remis solennellement aujourd’hui, 7 octobre, à Mevlüt ÇAVUŞOĞLU Président de l’Assemblée parlementaire, avant le vote ;
Une conférence auprès des Parlementaires européens le 6 octobre, pour rappeler les fondements du droit à la liberté et à l’objection de conscience ;
Une manifestation devant le siège du Conseil de l’Europe, le 7 octobre, au moment du vote.
Parmi les ONG mobilisées pour sauver l’objection de conscience :
l’Alliance pour les Droits de la Vie ; dont le président est le docteur Xavier Mirabel ;
la FAFCE (la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe) ; dont la secrétaire générale est Maria Hildingsson ;
Care for Europe, dont le directeur est David Fieldsend ;
the European Centre for Law and Justice (ECLJ), dont le directeur est Grégor Puppinck ;
le Comité Protestant pour la Dignité Humaine (CPDH), dont le délégué général est Daniel Rivaud.
Rappel
Les recommandations votées par le Conseil de l’Europe ont une portée juridique indirecte mais importante : elles peuvent être à l’origine de Conventions, et de condamnations pour les pays qui ne les appliquent pas. Pour lire le rapport soumis au Conseil de l’Europe : http://www.adv.org/objection-de-conscience/appel/en-savoir-plus/
[CP] Plus de 26 000 signatures de l’Appel « Sauvons l’objection de conscience »
Paris – Strasbourg, le 7 octobre 2010
Alliance VITA : le nouveau nom de l’Alliance pour les Droits de la Vie
Plus de 26 000 signatures de l’Appel « Sauvons l’objection de conscience » de l’Alliance pour les Droits de la Vie, dont celles de 4 331 soignants
Aujourd’hui, 7 octobre 2010, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe votera à 17h30 un projet de résolution et de recommandation visant à « réglementer le droit à l’objection de conscience» dans le domaine médical. Les principales dispositions de ce projet issu du rapport Mc Cafferty :Accès des femmes à des soins médicaux légaux: problème du recours non réglementé à l’objection de conscience, constituent une remise en cause fondamentale des droits essentiels des soignants et de leur liberté de conscience.
Pour sauver ce droit fondamental des citoyens de tous les pays d’Europe, que protègent la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et la Convention européenne des droits de l’homme, l’Alliance pour les Droits de la Vie se mobilise activement, aux côtés d’ONG de différents pays d’Europe engagées pour le respect de la liberté de conscience et de la dignité humaine.
Ses principales actions sur ce sujet ces derniers jours :
- L’Appel européen « Sauvons l’objection de conscience » a reçu en 7 jours 26 051 signatures, dont celles de 4 331 soignants. Cet Appel sera remis solennellement aujourd’hui, 7 octobre, à Mevlüt ÇAVUŞOĞLU Président de l’Assemblée parlementaire, avant le vote ;
- La participation à une conférence auprès des Parlementaires européens le 6 octobre, pour rappeler les fondements du droit à la liberté et à l’objection de conscience ;
- Une manifestation devant le siège du Conseil de l’Europe, le 7 octobre, avant le vote.
Rappel
Les recommandations votées par le Conseil de l’Europe ont une portée juridique indirecte mais importante : elles peuvent être à l’origine de Conventions, et de condamnations pour les pays qui ne les appliquent pas. Pour lire le rapport soumis au Conseil de l’Europe : http://www.adv.org/objection-de-conscience/appel/en-savoir-plus/