Hold up 2 du novembre sur la fin de vie, réaction du Pr JONQUET

Hold up 2 du novembre sur la fin de vie, réaction du Pr JONQUET

Interview du Professeur JONQUET par Tugdual DERVILLE

Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier

Biographie

1989 Professeur de réanimation médicale (section CNU 48 02), chef de Pôle Rein, médecine interne (HTA), endocrinologie, maladies métaboliques, service des brûlés, et chef de département, Réanimation du CHU de Montpellier.

1996 Président de l’association ” La cardabelle” pour enfants handicapés (troubles moteurs et associés).

2003 : Président de l’Apard, Association Pour l’Assistance et la Réhabilitation à Domicile

2011 : Il devient président du comité d’éthique CHU Montpellier.

Contraception : Bérengère Poletti « furieuse »

Membre de la délégation parlementaire aux droits des femmes, la députée UMP Bérengère Poletti se dit « furieuse » de l’opposition de la secrétaire d’état à la santé, Nora Berra, à sa proposition de loi visant à permettre l’accès anonyme et gratuit de la contraception aux mineures.

Pour Bérengère Poletti, qui s’exprime dans le quotidien régional l’Union de la presse du 29 octobre 2011 : « C’est la porte ouverte à l’IVG, qui lui est anonyme et gratuit. Pour une jeune femme, commencer sa vie sexuelle par une IVG c’est dramatique. Il vaut mieux éviter cela ».

Cette polémique intervient alors que, selon le rapport de l’IGAS sur l’interruption volontaire de grossesse de février 2010, 72% des femmes qui recourent à l’IVG utilisaient une méthode de contraception quand elles se sont retrouvées enceintes. Le rapport estime à ce propos que « Plus que jamais l’idée que la diffusion de la contraception dite ‘moderne’ devrait permettre une maîtrise parfaite de la fécondité apparaît comme une illusion (…) dangereuse ».

Nora Berra s’était quant à elle dite soucieuse de ne pas « court-circuiter les parents » (cf. fil actu du 26 octobre).

Pour VITA : C’est effectivement une illusion que de prétendre que toujours plus de contraception va faire baisser les IVG. C’est le fameux « paradoxe contraceptif ». Selon le baromètre santé 2010 de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), le taux de contraception des Françaises de 15 à 19 ans sexuellement actives est déjà record : 91,2%.

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[CP] Hold up sur le 2 novembre

Alliance VITA : le nouveau nom de l’Alliance pour les Droits de la Vie

L’Alliance pour les Droits de la Vie s’indigne de la tentative de récupération du jour des défunts par le lobby de l’euthanasie.

L’Association pour le Droits de Mourir dans la Dignité, qui revendique la légalisation de l’euthanasie, a annoncé une nouvelle campagne de publicité à l’occasion de la journée des défunts le 2 novembre.

Réaction de Tugdual Derville, coordonateur du service SOS fin de vie et Délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie :

« L’ADMD tente de franchir, mardi prochain, une étape de plus dans sa récupération de la journée des défunts. Or, c’est un jour à réserver à la vie intime des familles endeuillées, un jour de trêve à préserver de toute exploitation idéologique et politique.

Montrer les barreaux d’un lit d’hôpital pour singer la prison, comme le fait la publicité de cet organisme, est indigne : on joue sur l’émotion que suscite la maladie de façon anxiogène ; on culpabilise les proches. Faut-il rappeler que les barreaux d’un lit visent à protéger le patient d’une chute ?  Quant au slogan qui accompagne l’image (« Certains condamnés n’ont toujours pas le droit de voir leur peine écourtée »), faut-il entendre que la peine de mort serait préférable à une autre peine ? Car, comme l’a encore souligné Robert Badinter, légaliser l’euthanasie, ce serait en réalité risquer cet arbitraire. Cette menace s’est précisée avec l’affaire Bonnemaison : c’est bien pour « écourter » la vie de ses patients qu’un médecin s’est permis de leur administrer du curare.

Heureusement, grâce aux soins palliatifs, il doit toujours rester possible de prendre soin d’une personne et de la soulager sans porter atteinte à sa vie, sans voler à personne ses derniers instants. Accompagnés de façon ajustée, ces moments ont, bien souvent, beaucoup plus de sens qu’on ne l’aurait imaginé. C’est l’expérience que nous recueillons souvent dans  nos services d’écoute SOS fin de vie. »