Faux mariage gay

Samedi 12 novembre 2011, le maire PC de Cabestany (Pyrénées-Orientales) a bravé la loi en organisant un simulacre de « mariage » entre deux hommes devant de nombreuses caméras.

La cérémonie s’est déroulée dans un centre culturel et non pas en mairie. « Provocation électoraliste » a réagi Claude Greff, ministre de la Famille. Christine Boutin (PCD) a affirmé : « Le premier devoir du maire est de respecter et faire respecter la loi et non de jouer avec les symboles et l’émotion ».

Noël Mamère, maire de Bègles (Gironde) a salué la démarche de l’élu communiste tout en estimant que son homologue de Cabestany « ne fait pas avancer le droit ».

Initiateur en 2004 d’un premier « mariage homosexuel » Noël Mamère, l’avait inscrit sur les registres d’état civil, ce qu’a évité le maire de Cabestany. La même année, les « mariés » homosexuels de Bègles avaient vu leur union déclarée nulle par la justice. Ils ont ensuite défrayé la chronique judiciaire avec une condamnation à 8 mois de prison avec sursis pour vol de chèques et escroquerie à l’encontre d’une retraitée qui les avait soutenus et hébergés

Handicap : semaine pour l’emploi

Handicap : semaine pour l’emploi

Lundi 14 novembre débute la quinzième semaine pour l’emploi des personnes handicapées.
A partir de 20 salariés, les entreprises sont tenues d’employer 6% de personnes handicapées ou de signer des contrats de sous-traitance avec des organismes spécialisés les employant.

De nombreuses sociétés préfèrent verser à l’Agefiph (Association pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) la compensation légale prévue, qui peut aller jusqu’à 1 500 fois le Smic horaire par salarié handicapé manquant. Reflet, douloureusement ressenti par les personnes handicapées, des stéréotypes négatifs attachés à leur performance professionnelle…
Même si les pratiques s’améliorent très rapidement, selon l’Agefiph : sous la contrainte, les entreprises affichant 0% de personnes handicapées sont passées d’environ 25 000 en 2007 à 1 610 en 2010.

Alzheimer aux Pays-Bas : première euthanasie

Alzheimer aux Pays-Bas : première euthanasie

Pour la première fois aux Pays-Bas, une femme a été euthanasiée alors que, souffrant de la maladie d’Alzheimer, elle n’était plus en mesure d’en exprimer consciemment et librement la demande. Les Pays-Bas sont le premier pays au monde à avoir légalisé l’euthanasie à partir d’avril 2002. Or, le texte voté précise que la personne qui en fait la demande doit se trouver en pleine possession de ses moyens, qu’elle connait des souffrances insupportables, dues à une maladie qu’un médecin a reconnue incurable.

Pour l’Association néerlandaise pour une fin de vie volontaire, il s’agit d’ « une étape importante ». Il semble bien en effet qu’à la suite de ce précédent, la porte soit entrouverte pour que des exceptions à la loi soient acceptées, y compris lorsqu’elle porte sur le fait majeur du manque de liberté du patient.