Doyenne des Français à 113 ans

Doyenne des Français à 113 ans

Marie-Thérèse Bardet, 113 ans est la nouvelle doyenne des Français. Elle vit dans une maison de retraite à La Châtaigneraie (Pontchâteau, Loire-Atlantique). Selon ses proches, le secret de longévité de cette doyenne, dont le statut a été officialisé hier par l’Inserm, est de n’avoir bu « que de l’eau ». Aujourd’hui, elle ne parle presque plus, n’entend plus et ne voit pas très bien, mais elle exprime toujours ses sentiments et reste affectueuse avec les aides-soignantes, qui se montrent «très attentives aux murmures ou gémissements qu’elle peut émettre, pour anticiper ses besoins ou sa fatigue». Ajouté :

Les deux précédentes doyennes des Français étaient Marie Diaz, qui vivait à la Réunion, et Marcelle Narbonne à Argelès-sur-mer (Pyrénées-Orientales). Toutes deux sont décédées âgées de 113 ans, la première à l’automne 2011 et la seconde le 1er janvier 2012 « mais son décès n’avait pas été annoncé officiellement ».

Selon l’Ined, le nombre de centenaires en France devrait passer de 16 269 en 2011 à près de 200 000 (198 645) dans 50 ans, avec une augmentation foudroyante entre 2040 et 2060 où leur nombre passerait de 73 000 à près de 200 000. Cela représente un défi considérable pour la société française dans l’accueil des personnes du quatrième âge.

Un Français sur sept vit seul

Un Français sur sept vit seul

Selon une récente étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined), le pourcentage des Français vivant seuls est passé de 6% en 1962 à 14% en 2007, soit près de 9 millions de personnes.

L’étude souligne que les situations conduisant à résider seul aux différents âges de la vie ont nettement évolué au cours du temps. En 1962, il s’agissait essentiellement de personnes âgées, principalement des femmes. Dans la période récente, davantage de jeunes entre 20 et 30 ans sont concernés, en raison de la diffusion des études supérieures et la mise en vie de couple plus tardive.

Autre population touchée : les personnes confrontées à des ruptures d’union qui sont devenues plus fréquentes. C’est ce qui explique que la proportion des personnes résidant seules a augmenté jusqu’à 60 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes.

Enfin, avec l’augmentation de l’espérance de vie, les personnes vivent aussi seules plus souvent au-delà de 80 ans pour les femmes et de 90 ans pour les hommes.

Les experts de l’Ined prévoient une explosion du besoin d’aide à domicile et la nécessité de reconsidérer la prise en charge du vieillissement. Les projections démographiques font état en effet d’une augmentation de 25% des personnes âgées de plus de 75 ans d’ici 2025 (source : Conseil économique social et environnemental) . Leur nombre passerait de 5,5 millions en 2010 à 6,6 millions en 2025.

Jumeaux américains en hausse

On constate un essor considérable des naissances de jumeaux depuis trente ans aux Etats-Unis. Un rapport publié mercredi 4 janvier 2012 révèle qu’aujourd’hui aux USA, un bébé sur 30 est le jumeau d’un autre, alors que ce rapport était de 1 pour 53 en 1980. Précisément, selon le National Center for Health Statistics, le nombre de jumeaux a été multiplié par deux entre 1980 et 2009, passant de 68 339 à plus de 137 000.

On sait aujourd’hui que les grossesses gémellaires naturelles sont plus fréquentes chez les femmes trentenaires, or la tendance des femmes à enfanter lorsqu’elles sont de plus en plus âgées s’accentue. Cependant, la cause première de cette croissance des naissances de jumeaux (deux tiers des cas) est le recours aux méthodes d’assistance médicale à la procréation, qu’il s’agisse de fécondation in vitro ou de stimulation ovarienne.

Législation handicap : “loi anti-Perruche” ne s’applique pas aux situations individuelles avant son entrée en vigueur

Par un arrêt du 15 décembre 2011, la Cour de cassation a précisé que la loi du 4 mars 2002, dite « loi anti-Perruche », ne s’applique pas aux situations individuelles constatées avant son entrée en vigueur, même si les procès sont engagés après cette date.

La loi du 4 mars 2002, qui concerne en premier lieu la solidarité envers les personnes handicapées, dispose dans son article 1er que « nul ne peut se prévaloir d’un préjudice du seul fait de sa naissance ». Cette disposition mettait fin à une jurisprudence très contestée de la Cour de cassation : elle avait jugé en novembre 2000 qu’une personne handicapée (en l’occurrence Nicolas Perruche, ses parents agissant en son nom) peut réclamer un dédommagement, avec comme seul argument qu’il aurait mieux valu qu’elle ne soit pas née.

Dans l’affaire qui vient d’être jugée, l’enfant handicapé était né en 1988, mais l’action en responsabilité n’avait été introduite qu’en 2006 par ses parents, sa sœur et lui-même. L’arrêt de la Cour de cassation lui permet de recevoir une somme destinée à compenser son dommage personnel, en plus de l’indemnisation de ses parents et de sa sœur.

Contraception : étude inquiétante

Le journal Aujourd’hui en France du 3 janvier 2011 rend compte d’une étude danoise selon laquelle le risque de thrombose veineuse – caillots dans le sang – est deux fois plus élevé sous une pilule de troisième génération que sous une pilule de deuxième génération, et quatre fois plus élevé que sans contraceptif hormonal. Cette étude, réalisée de 2001 à 2009 et menée sur 1,7 million de femmes, a été confirmée par l’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration.
Pourtant, la plupart des gynécologues continueraient à prescrire cette pilule « miracle » (elle fait moins grossir, elle cause moins de problème de peau), sans alerter leurs patientes de ses effets secondaires, qui peuvent dans certains cas aboutir au décès. Pour l’Agence française de sécurité des produits de santé (Afssaps), le nombre des décès dus à cette pilule de troisième génération est de 20 à 40 pour 100 000 femmes.
Le corps médical se veut rassurant. Le professeur Gilles Bouvenot, président de la commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS), explique que « la HAS a publié un avis de recommandations dès 2007 ». Pour la gynécologue Anne Gompel, de l’Hôtel-Dieu de Paris, « les pilules de troisième génération représentent un bénéfice, […] mais il est impératif que les éventuelles contre-indications aient été bien évaluées ».