Nicolas Sarkozy : l’euthanasie est contraire à la dignité de l’être humain

Nicolas Sarkozy : l’euthanasie est contraire à la dignité de l’être humain

Figaro Magazine, parue le 11 février 2012 (extraits sur Europe1.fr)

Sur la fin de vie, souhaitez-vous une évolution législative ?

Nicolas Sarkozy :

“Non. L’euthanasie légalisée risquerait de nous entraîner vers des débordements dangereux et serait contraire à nos conceptions de la dignité de l’être humain. La loi Leonetti est parfaitement équilibrée, elle fixe un principe, celui du respect de la vie. Pour le reste, laissons place au dialogue entre le malade, sa famille et le médecin. Cela s’appelle faire preuve de compréhension et d’humanité. On n’est pas obligé de légiférer sur tout et tout le temps”.

Lire aussi sur le sujet : Tribune  de Jean Léonetti : “La proposition de François Hollande n’est rien d’autre que la légalisation de l’euthanasie” Source: Tribune parue dans la Vie.fr du 06 février 2012]]>

Nicolas Sarkozy : non au mariage et à l'adoption des couples homosexuels

Source : Source : interview donnée au Figaro Magazine, parue le 11 février 2012 (extraits sur Europe1.fr)
Etes-vous favorable au mariage homosexuel ?
NS : “Je n’y suis pas favorable. J’avais proposé en 2007 un contrat d’union civile. Nous ne l’avons pas mis en oeuvre parce que nous nous sommes rendu compte qu’il était inconstitutionnel de réserver ce contrat aux seuls homosexuels. Ce contrat d’union civile aurait porté atteinte à l’institution du mariage. Cependant, j’ai veillé à garantir aux homosexuels les mêmes avantages en termes de succession et de fiscalité qu’aux couples mariés, mais dans le cadre du Pacs. En ces temps troublés où notre société a besoin de repères, je ne crois pas qu’il faille brouiller l’image de cette institution sociale essentielle qu’est le mariage.”
 
Et l’adoption par les couples de même sexe ?
NS :  “C’est une des raisons pour lesquelles je ne suis pas favorable au mariage homosexuel. Il ouvrirait la porte à l’adoption. Je sais qu’il existe, de fait, des situations particulières avec des hommes et des femmes qui assument parfaitement leur rôle parental. Mais elles ne m’amènent pas à penser qu’il faudrait inscrire dans la loi une nouvelle définition de la famille”.

Marine Le Pen, le grand âge et la dépendance

Marine Le Pen, le grand âge et la dépendance

Voici les propositions de Marine Le Pen sur le grand âge et la dépendance

Source : site de campagne de Marine Le Pen

“Prendre en charge collectivement la dépendance.
Une cinquième branche du régime général de Sécurité sociale dédiée à la dépendance doit être créée, consistant à permettre la prise en charge collective de la dépendance, sans que le système ne repose sur des mécanismes assurantiels privés.Cette cinquième branche se verra confier la responsabilité de l’ensemble des moyens financiers et humains actuellement mis en œuvre par les départements (allocation personnalisée d’autonomie) et les établissements de santé. Elle aura pour mission principale d’améliorer les conditions de prise en charge de la perte d’autonomie et de l’hébergement en établissement médico-social. Elle sera également en charge d’évaluer scientifiquement les besoins liés à la dépendance afin d’adapter les politiques publiques et les modes de vie et d’organiser la formation à la gestion de la dépendance.
A court terme, le reste à charge des personnes dépendantes sera diminué pour permettre à tous de vivre dans la dignité.
Une analyse approfondie des besoins liés à la dépendance dans tous les domaines (santé et médecine, urbanisme, architecture, ergonomie, équipements, accès aux services publics, etc.) devra parallèlement être engagée pour être en mesure, à moyen terme, d’adapter les politiques aux évolutions démographiques.
L’ensemble des professionnels concernés et les aidants familiaux de personnes dépendantes doivent par ailleurs pouvoir bénéficier de formations spécifiques.”

François Bayrou et la gestation pour autrui

Source : site officiel de campagne bayrou.fr
“Respectons la vie des enfants nés dans le cadre d’une gestation pour autrui, en leur donnant des droits”
Les couples de femmes homosexuelles ont-ils accès à l’insémination artificielle ? Oui, il suffit d’aller en Belgique. Alors l’idée qu’une chose serait autorisée et légale là et interdite en France n’est plus de ce temps. Reste la gestation pour autrui (GPA). C’est très compliqué. J’ai des amis, des couples d’hommes, militants au Modem, qui y ont eu recours. Cela pose d’abord la question du rapport marchand. Alors, j’adopte une ligne de conduite : essayons de faciliter une chose qui, pour moi, est précieuse, la vie des enfants. Des gens, que je respecte, sont très révulsés par la gestation pour autrui, et en même temps, il y a des enfants qui naissent de cette manière. Respectons leur vie, et donnons-leur des droits.

François Bayrou et l'homosexualité : pour l'adoption mais pas le mariage

Source : site officiel de campagne bayrou.fr
Beaucoup d’hommes et de femmes ont eu des enfants avant d’avoir découvert ou avant d’avoir révélé leur homosexualité. Ils les élèvent et ils y arrivent le plus souvent. L’homoparentalité existe et l’adoption homosexuelle existe, il ne reste donc qu’une question en suspens : le partage de la parentalité.
“L’homoparentalité est un droit logique et de bon sens”
Je ne comprends pas le débat sur l’homoparentalité. Elle existe. Il y a des centaines de milliers d’enfants, nés de pères ou de mères qui se sont, au cours de leur vie, découverts homosexuels, après avoir vécu en tant qu’hétérosexuels. Alors, dire “l’homoparentalité, c’est affreux”… Excusez-moi, mais c’est la vie de tous les jours ! Ensuite, l’adoption homosexuelle, elle existe, puisque j’ai été président de Conseil général et je suis moi-même intervenu pour qu’il n’y ait pas de distinction sur le sujet.
 
Le fait que deux personnes élevant des enfants ensemble, les ayant adoptés ensemble, soient reconnues toutes les deux comme parents est un droit logique et de bon sens. Il y a le cas tout à fait particulier des enfants élevés dans le seul cadre d’un couple homosexuel et qui n’ont pas d’autre parenté que les deux personnes homosexuelles qui les élèvent. Je suis pour que, dans ce cas-là, on reconnaisse le lien entre l’enfant et le deuxième parent. Parce que si la personne, la mère généralement, par qui il a été conçu, ou par qui il a été adopté meurt, l’enfant se retrouve orphelin alors qu’il a été élevé par ces deux personnes. Ce n’est pas juste.
 
“Parfois, une famille, ce n’est pas un papa et une maman”
Parfois, j’entends des personnes expliquer que pour pouvoir élever des enfants, il faut obligatoirement avoir un papa et une maman. Je trouve cela profondément choquant. Il y a en France des millions de mamans, toutes seules, qui élèvent leurs enfants. Ne sont-elles pas des mères qui méritent d’être respectées ? On ne peut pas dire : “n’est acceptable que la famille où il y a un papa et une maman.” Tant mieux si on les a. C’est une chance. Mais ce n’est pas toujours possible et il faut le prendre en compte.
 
“Respectons la vie des enfants nés dans le cadre d’une gestation pour autrui, en leur donnant des droits”
Les couples de femmes homosexuelles ont-ils accès à l’insémination artificielle ? Oui, il suffit d’aller en Belgique. Alors l’idée qu’une chose serait autorisée et légale là et interdite en France n’est plus de ce temps. Reste la gestation pour autrui (GPA). C’est très compliqué. J’ai des amis, des couples d’hommes, militants au Modem, qui y ont eu recours. Cela pose d’abord la question du rapport marchand. Alors, j’adopte une ligne de conduite : essayons de faciliter une chose qui, pour moi, est précieuse, la vie des enfants. Des gens, que je respecte, sont très révulsés par la gestation pour autrui, et en même temps, il y a des enfants qui naissent de cette manière. Respectons leur vie, et donnons-leur des droits.