Personnes âgées : VITA engagée dans la solidarité intergénérationnelle

Personnes âgées : VITA engagée dans la solidarité intergénérationnelle

photo jubel festival equipe ieb vita

Le 1er octobre est la journée internationale consacrée par l’ONU aux personnes âgées. Pour l’édition 2018, l’ONU se mobilise pour l’intégration des personnes âgées suivant le principe directeur du Secrétaire général de l’ONU : « ne laisser personne pour compte ».

Ces engagements trouvent un écho particulier dans les actions conduites par Alliance VITA depuis plusieurs années. La campagne “Messages pour la vie conduite au cœur de l’été 2015 à la rencontre des personnes âgées souvent plus isolées en période estivale, a permis de recueillir ce qu’elles souhaitaient dire aux jeunes générations à partir de leur expérience. Depuis deux ans, cette campagne est reprise de manière novatrice par les équipes VITA Jeunes qui au cours de l’année visitent des personnes âgées et l’été se font les ambassadeurs des besoins des personnes âgées sur les plages pour mobiliser à la solidarité générationnelle.

Cette précieuse expérience a été partagée au niveau européen lors du Forum Européen de la Jeunesse en juin dernier, organisé à Strasbourg par la Commission européenne. Une délégation de VITA Jeunes a animé des ateliers autour des Aînés et du digital, souvent facteur d’exclusion. Plus récemment, VITA international a participé le 22 septembre à Bruxelles au JUBEL Festival, espace d’échange sur les défis européens. En partenariat avec l’Institut européen de Bioéthique, Alliance VITA a animé les discussions sur le défi du vieillissement, occasion pour les VITA Jeunes de témoigner de leurs actions pour lutter contre l’exclusion et la solitude des personnes âgées.

En France, le ministère des Solidarités et de la Santé a lancé le 1er octobre 2018 , une grande consultation, « Comment mieux prendre soin de nos aînés ? ». Au moment de l’élaboration d’une vaste réforme sur le grand âge et l’autonomie, les Français pourront, pendant 2 mois jusqu’au le 1er décembre, apporter leur contribution.

IVG : harcèlement sur la clause de conscience

IVG : harcèlement sur la clause de conscience

clausedeconscience

Le 27 septembre, la sénatrice, Laurence Rossignol, a annoncé qu’elle déposait une proposition de loi qui vise à supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG, accusée de faire double emploi avec la clause de conscience générale des médecins.

Même si elle a peu de chance d’aboutir, cette proposition de loi est le signe d’une pression idéologique grandissante exercée sur les médecins. En réalité, la clause générale ne protège pas les médecins qui ne souhaitent pas pratiquer l’IVG, comme le précise Alliance VITA dans une note spéciale : Y a-t-il une « double clause de conscience » pour l’IVG ? .

Par ailleurs , Agnès Buzyn, ministre de la Santé, se félicitait, à propos de la polémique artificielle sur la clause de conscience de ces derniers jours, que le nombre d’avortements reste toujours au même niveau et que : « Ce qui me rassure, sans me rassurer complètement, c’est qu’aujourd’hui le nombre d’IVG en France reste stable depuis dix ans ».

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a publié le 28 septembre 2018, les chiffres des IVG pratiquées en 2017, soit 216.700 au total (pour 770 000 naissances). La France connaît depuis plusieurs années un fort taux d’avortement (14,8) : une femme sur trois aura recours à l’avortement dans sa vie.

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PMA : Tugdual Derville, invité de CNEWS le 27 septembre 2018

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, était l’invité du Carrefour de l’Info sur CNEWS le 27 septembre 2018. Il appelle à une grande mobilisation suite à l’avis favorable, rendu par le CCNE le 25 septembre, concernant l’ouverture de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes.

 
Verbatim extraits de l’émission :
Nous sommes déjà mobilisés, nous avons rencontré beaucoup de parlementaires. Je pense qu’il y aura une plateforme de mobilisation extrêmement large, l’enjeu n’est pas le même qu’il y a 5 ans, on est dans le dur.
Je crois qu’il y a une prise de conscience dans notre pays, que le père est important, qu’on ne peut pas l’escamoter comme ça. Est-ce que véritablement, on va concevoir des enfants en leur interdisant toute référence paternelle ?
À Alliance VITA, on accompagne beaucoup de femmes qui portent seules une famille. 35% des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté. Va t-on financer et organiser ce type de familles ? On marche sur la tête !
On ouvre le risque d’un marché étatisé du sperme, compte-tenu du déficit très fort de dons de sperme en France. Va t-on faire un grand marché mondial du sperme ?
Pourquoi ne prend-on pas plus en compte l’infertilité comme une grande cause nationale dans notre pays, qui elle mobiliserait largement, au lieu de répondre au désir de quelques-unes en cassant tout le système procréatif ?”
L’enjeu de la loi, c’est de réguler les désirs des forts pour protéger les plus faibles. Les enfants ont droit à leur référence paternelle, nous somme tous nés d’une parité homme-femme.”
Je l’ai dit à Emmanuel Macron à l’Elysée : ne basculons pas vers le marché mondial de la procréation, la France résiste encore et toujours à la marchandisation du corps ! En France, on ne vend pas son sperme, ni ses organes. C’est le pays de la personne, de la dignité.
Un sondage IFOP de juin 2018 montre que 61 % des Français considèrent qu’il faut privilégier le besoin de chaque enfant d’avoir un père. Cela les rejoint aux tripes, dans notre société qui souffre de l’absence des pères.”
Nous allons être très nombreux à descendre dans la rue, unis avec tous ceux qui veulent défendre la voix des enfants, pour qu’ils aient droit à cette parité homme-femme dans l’engendrement.”
Autre argument majeur : le basculement vers la GPA. Nous observons cette politique d’un glissement éthique continu, où l’on essaie de nous vendre par petits appartements un immeuble total, qui est un immeuble de déconstruction des repères essentiels.
Tout désir mérite d’être entendu. Mais j’observe que si on ne dit pas clairement “non”, on ouvre le champ à de nouvelles revendications toujours plus outrancières, et c’est le plus faible, le sans-voix, qui en fait les frais.”

IVG : Caroline Roux réagit à la polémique autour de la clause de conscience

IVG : Caroline Roux réagit à la polémique autour de la clause de conscience

Caroline Roux, déléguée générale adjointe et coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, a répondu aux questions de Valeurs Actuelles, suite à la polémique qui a éclaté après l’interview du Dr de Rochambeau, président du Syndicat des gynécologues obstétriciens, qui a été diffusé dans l’émission Quotidien sur TMC, le 11 septembre 2018.

Valeurs actuelles. Que vous inspire la polémique née autour de l’interview du docteur de Rochambeau, président de la Syngof, par Quotidien ?

Caroline Roux. D’abord un grand sentiment d’injustice tant la question de l’avortement est prise en otage par des militants idéologiques qui ne cessent de revendiquer toujours plus de « droit ». A Alliance VITA, avec notre service d’écoute dédié aux questions liées à la grossesse et la maternité, nous sommes témoins quotidiennement des interrogations complexes de femmes confrontées à une grossesse inattendue et des souffrances de certaines après un avortement.

PMA – avis du CCNE : Tugdual Derville, invité de Sud Radio le 25 septembre

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, était l’invité de Patrick Roger et Cécile de Ménibus, dans l’émission « Le Grand Matin » de Sud Radio, le  25 septembre 2018. Il réagit à l’avis favorable du CCNE rendu le jour-même à propos de l’ouverture de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes.

Verbatim issus de l’émission :

« Le Comité d’éthique confirme l’absurdité de sa position. Nous ne sommes pas surpris, mais nous demandons de lire attentivement tous les inconvénients de cette proposition. »

« Au moment même où on découvre ou on redécouvre l’importance du père ou la façon dont les enfants cherchent leur père, on va créer, de toutes pièces, des familles monoparentales ! »

« On vient de découvrir qu’un Français a cherché son père pendant 50 ans et l’a retrouvé grâce à un test ADN. C’était un soldat américain. »

« Je ne peux pas nier la puissance du désir d’enfant, mais justement la loi est là pour limiter nos désirs les plus forts et garantir le respect du plus fragile. Quand j’entends qu’un papa devient « une graine », que ce n’est pas un papa mais un géniteur, il faut noter qu’on ampute l’enfant de toute référence paternelle, de sa généalogie. »

« A cause du désir très fort de quelques-uns, on va casser totalement le principe de la procréation. Nous sommes tous nés d’une parité homme-femme. On en est parfois privé par des deuils, par des séparations. »

Il va y avoir une grande mobilisation.

« 40% des familles monoparentales vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. On marche sur la tête : d’un côté, on dépense de l’énergie, de l’argent, de la générosité pour aider ces personnes ; de l’autre, on va dire aux femmes : maintenant le sperme c’est gratuit, c’est l’Etat qui paie ! En tant qu’homme, je ne me sens pas respecté si je suis réduit à des gamètes qui donneraient une paternité dont je me débarrasserais. »

«Qu’est-ce qu’on va raconter aux enfants ? L’enfant né de ces techniques aura-t-il le droit de les contester ? Il s’agit là d’une forme de maltraitance originelle. Quand on a amputé l’enfant de quelque chose d’essentiel, aura-t-il le droit de dire « cette technique n’est pas juste » ? »

« 93% des Français estiment que le père a un rôle essentiel à jouer pour l’enfant (sondage IFOP 2018). Les sondages montrent que les Français considèrent à 61%%  qu’un enfant né de PMA doit se voir garantir un père et une mère. Quand on leur parle « nouveau droit », ils disent « oui », mais pas quand on leur explique que cela revient à priver l’enfant de père. »

« L’intérêt supérieur de l’enfant n’est pas respecté. On préfère respecter le désir très fort des adultes. »

« Il n’y a que 5% des enfants nés de PMA aujourd’hui qui sont nés de donneurs. Ce projet constitue un vrai basculement : des procréateurs estiment que désormais il faudra faire des bébés en éprouvette, plutôt que sous la couette. »