La Manif Pour Tous du 2 février 2014

Répondant à l’appel du mouvement « La Manif Pour Tous », 500.000 personnes se sont rassemblées dimanche 2 février à Paris (80.000 selon la police) et 40.000 personnes à Lyon (20.000 selon la police).
A l’occasion de ces deux manifestations, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et porte-parole de la Manif Pour Tous, était l’invité de plusieurs émissions :
 
1°) Le 2 février, en direct de la Manif Pour Tous à Lyon, sur BFMTV :

 
2°) Le 2 février, au JT de 20h sur TF1 :

 
3°) Le 3 février, sur iTélé dans “le Grand Décryptage” avec David Assouline, sénateur PS  :

 
4°) Le 3 février, dans l’émission “Ca vous regarde” sur LCP, avec Sergio Coronado, député EELV, Caroline Fourest,  journaliste essayiste, et Claude Greff, députée UMP d’Indre-et-Loire  :

Ça Vous Regarde – Le débat : Projet de loi… par LCP
 
5°) Le 4 février, sur France 2 dans “l’Emission pour Tous”, face à Sergio Coronado, député EELV-PS

La prévention du suicide, priorité nationale

La prévention du suicide, priorité nationale

Nos actions

Des actions d’envergure pour Alerter & Sensibiliser

Alliance VITA alerte les décideurs et le grand public par des campagnes nationales et internationales d’information.

Objectif : sensibiliser à la protection de la vie, au respect de la dignité humaine et à la protection des enfants.

Alliance VITA est régulièrement auditionnée par les autorités publiques et au Parlement sur les questions bioéthiques et de fin de vie.

Modes d’action 

Alliance VITA agit via des publications, articles, tribunes, conférences et débats. Des rencontres et débats sur les questions inédites posées à la société par l’évolution de la science, des techniques et des modes de vie, sont organisés.

Alliance VITA collabore avec des experts scientifiques, médicaux, juridiques et des institutions sociales.

Nos actions  

2022 :

Campagne “Changeons nos regards pour changer sa vie”

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Élections 2022 : les 20 urgences d’Alliance VITA

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2021 :

Campagne : La société
progressera

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Campagne :
Toujours ensemble

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Mobilisation contre l’allongement des délais d’avortement

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2020 :

Université de la vie 2020

 

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2019 :

2018 :

2017 :

2016 :

Le gender avatar de la toute puissance

Le gender avatar de la toute puissance

Le gender avatar de la toute puissance

 

La théorie du genre fait couler beaucoup d’encre, d’un côté pour dénoncer son enseignement dans les écoles, de l’autre pour assurer qu’elle n’existe que dans l’esprit de ses détracteurs. Quel dialogue de sourds ! Pour Vincent Peillon, il n’existe pas de théorie du genre mais seulement une vérité fondamentale à inculquer au plus grand nombre : aucun déterminisme biologique ne saurait justifier de différence sociale entre hommes et femmes. Les stéréotypes de genre liés au sexe biologique sont des constructions sociales qui doivent être abolies dans un souci d’égalité.

Pourtant, pour réduire les inégalités, faut-il nier les différences ?

Les études du Professeur Simon Baron-Cohen et de son équipe sur le syndrome d’Asperger ont mis en lumière des différences notables du fonctionnement cérébral entre les filles et les garçons, dès la naissance. Il identifie ainsi deux pôles qu’il qualifie d’empathisant pour l’un, et de systémisant pour l’autre. Chaque personne dispose en proportions variables de ces deux modes de fonctionnement cérébral, mais le premier est souvent plus développé chez les filles, et le second plutôt chez les garçons.

Certaines formes d’autisme relèverait, à ses yeux, d’un déficit total d’empathie, et de comportements hyper-systémisants. Dans la droite ligne d’Asperger, Baron-Cohen refuse tout enfermement dans des catégories ou des stéréotypes, revendiquant pour les autistes d’être mieux compris avec leur différence. De même, gardons-nous d’enfermer hommes ou femmes dans des catégories hermétiques, car on pourra trouver des garçons très empathiques comme des filles possédant une intelligence systémique très développée.

Mais sachons respecter les différences naturelles entre hommes et femmes, qui expliquent sans doute la forte proportion d’hommes parmi les ingénieurs, ou de femmes dans les métiers médicaux ou de service à la personne.

Pourquoi un tel discours reste-t-il insupportable à certains ? Sans doute parce qu’il révèle que nous sommes en partie déterminés par notre nature, qui nous impose des limites pour certaines aptitudes, lorsqu’elle les accorde généreusement à d’autres. Nous devons donc renoncer à nos fantasmes de toute puissance et nous reconnaître dépendants les uns des autres. Injustice ? Non, merveille de la complémentarité, qui me fait chercher en l’autre ce qui manque à mon bonheur.

« La faiblesse, c’est ce qui nous rapproche !» témoignait une personne handicapée lors de l’Université de la Vie à Toulouse.

Voilà pourquoi nous devons refuser ce dogme de l’indétermination homme-femme, que nous appelons théorie du genre, pour encourager chacun à découvrir et développer les richesses qu’il a reçues de sa nature sexuée, et à respecter et apprécier les différences de l’autre sexe.

Interview de Caroline Roux sur Europe 1 – Banalise-t-on l’avortement ?

Interview de Caroline Roux sur Europe 1 – Banalise-t-on l’avortement ?

Caroline Rouxsecrétaire générale d’Alliance Vita et coordonnatrice du service d’écoute SOS bébé sur les questions liées à la maternité, était l’invitée de Wendy Bouchard face à Robert Namias, sur Europe 1.

Extraits de l’intervention de Caroline Roux :

 “Lorsqu’on parle d’avortement, on met en jeu la vie d’un être humain, d’où des dilemmes complexes pour les femmes.

Du service d’écoute, il ressort que souvent les femmes avortent à contre-cœur. L’information leur est donnée à sens unique (pas d’autre alternative à l’IVG).

Souvent ce sont aussi les hommes qui les poussent dans cette direction.

Les femmes sont également soumises aux pressions économiques. Nous remarquons également un manque d’accompagnement après l’avortement : solitude des femmes, souffrance causée par le manque de l’enfant ( …). La véritable question, c’est : donne-t-on souvent la chance aux femmes, dans notre société, d’éviter l’avortement ?”

 

Observatoire Fin de Vie, rapport 2013

Le rapport 2013 de l’Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV), rendu public le 21 janvier 2014 et consacré à l’étude de la fin de vie des personnes âgées, présente 10 propositions concrètes pour contribuer au futur projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement.

L’ONFV a été créé en 2010, à la suite de la mission d’évaluation de la loi Leonetti de 2005. Sa mission est de mieux analyser et faire connaître les réalités humaines, médicales et sociales des différents aspects de la fin de vie en France, dans le but d’en améliorer sa prise en charge.

Le rapport 2013 reconstitue sept parcours ordinaires de personnes âgées : les histoires sont fictives, mais symboliques de ce que vivent beaucoup de Français dans la dernière période de leur vie. Les enjeux analysés autour de ces parcours mettent en lumière  des réalités méconnues et se concluent par des recommandations concrètes et pas nécessairement coûteuses.

Les aspects économiques sont également abordés, aboutissant à un plaidoyer pour le déploiement des soins palliatifs : « Non seulement les dépenses de santé des patients pris en charge en soins palliatifs sont inférieures à celles des autres patients en fin de vie, mais en outre les économies réalisées sont d’autant plus importantes que les soins palliatifs sont précoces ».

Plus de la moitié des propositions concerne la formation des personnels qui entourent les personnes âgées, que ce soit en hôpital, en maison de retraite médicalisée, ou à domicile. La mesure phare serait de mettre en place des infirmières de nuit dans les EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), ce qui éviterait chaque année 18 000 hospitalisations très coûteuses de résidents en fin de vie.

Ce constat rejoint celui de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) qui, dans un rapport de 2009 sur la mort à l’hôpital, soulignait le manque d’anticipation qui conduisait des personnes âgées à mourir isolées dans les services d’urgence, lieux peu adaptés à l’accompagnement des derniers instants.

Au-delà des mesures opérationnelles, le rapport se conclut par des considérations éthiques et politiques qui méritent attention : « Il semble essentiel de réfléchir concrètement à de nouvelles formes de solidarités. Alors que de plus en plus de personnes vivent de plus en plus longtemps en situation de grande vulnérabilité et de grande solitude (…), ce qui n’apparaît pas dans nos travaux et qui pourtant est important est la place du bénévolat et plus largement de nouvelles formes de solidarités nécessaires pour accompagner cette réalité ».

Alliance VITA, par la diffusion de son Guide des 10 idées solidaires, se situe pleinement dans cette perspective.