[CP] Alliance VITA lance son Université de la vie 2019 sur le prix de la vie

[CP] Alliance VITA lance son Université de la vie 2019 sur le prix de la vie

udv2019

Cette année, les quatre soirées de formation organisées par l’association en visioconférence auront pour thème : La vie, à quel prix ? Les participants se retrouveront les lundis 14, 21, 28 janvier et le 4 février 2019 dans plus de 140 villes en France et à l’étranger pour suivre en direct exposés, débats et tables rondes sur des sujets d’actualité.  

A l’heure où le gouvernement s’apprête à déposer un nouveau projet de loi bioéthique, experts et grands témoins croiseront leurs regards pour aborder des questions cruciales, parmi lesquelles :

Faut-il fabriquer la vie à n’importe quel prix ? Toute vie vaut-elle la peine d’être vécue ? Comment manifester la valeur de la vie fragile ? Peut-on protéger l’Humanité contre les excès du marché ?

Présentant sur son affiche un enfant sur le plateau d’une balance, cette nouvelle session de l’Université de la vie abordera de façon inédite de multiples problématiques : désir d’enfant, procréation artificielle, gestation par autrui, marchandisation du corps, handicap, dépendance, vieillissement, fin de vie, etc.

Parmi les personnalités attendues, outre Tugdual Derville, François-Xavier Pérès,Caroline RouxBlanche Streb et Olivier Trédan, d’Alliance VITA, interviendront :

 

  • Michael Lonsdale, comédien
  • Olivier Rey, philosophe,
  • Clotilde Noël, à l’initiative de la communauté “Tombée du nid“,
  • Maître Adeline le Gouvello, avocate de “Juristes pour l’enfance“,
  • Dr. Xavier Mirabel, cancérologue,
  • Benoît Clermont, auteur avec sa femme de “Gaspard, entre Terre et Ciel“,
  • Bertrand et Gaëlle Lionel-Marie, responsables bioéthique nationaux des AFC,
  • Sophie et Cédric Barut, auteurs de “Je rentrerai avant la nuit,
  • Le Général Henri Marescaux, fondateur d’une association d’aide aux prostituées.

D’autres invités exceptionnels, témoins ou experts, interviendront au plan national ou local.

Plus de 35 000 personnes au total ont déjà participé aux cinq précédentes éditions nationales de l’Université de la vie d’Alliance VITA en faisant le tout premier évènement bioéthique national.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

Sédation profonde : un rapport très controversé du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie

Sédation profonde : un rapport très controversé du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie

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Le Centre National des Soins Palliatifs et de la Fin de Vie (CNSPFV) a publié, ce mercredi 28 novembre, un rapport prétendant faire le bilan, presque 3 ans après le vote de la loi Claeys-Leonetti, de la pratique de la sédation profonde et continue jusqu’au décès. Ce rapport, intitulé « La pratique de la sédation profonde et continue jusqu’au décès du patient rencontre des difficultés » s’appuie sur l’audition d’une quinzaine d’intervenants, dont un médecin belge. En revanche, la SFAP (Société Française d’accompagnement et de soins palliatifs) n’a pas été sollicitée. Ce rapport est donc à considérer avec réserve : il ne s’agit pas d’une analyse objective, ni d’une étude scientifique. Le rapport avance sept paradoxes :

  • La sédation profonde et continue jusqu’au décès (SPCJD) a fait apparaître un nouveau terme dans la loi qui complique l’accès possible à une sédation en fin de vie au lieu de l’élargir.
  • Il y a une confusion entre l’euthanasie et la SPCJD.
  • L’application de la SPJCD a été confiée aux experts en soins palliatifs qui peuvent considérer que cette pratique peut ne pas être conforme au suivi des patients en fin de vie.
  • Le fait que le patient puisse demander l’accès au SPCJD favorise une confusion des rôles au sein de la relation médecin-malade pour une pratique éthiquement sensible.
  • Il existe un risque d’incompatibilité de temporalité entre la demande du patient et la mise en œuvre du médecin qui suit les recommandations de bonne pratique.
  • Rien n’a été fait pour rendre possible ce type de sédations par les médecins généralistes en milieu urbain : manque de médicaments, de moyens logistiques, d’information et de formation et difficultés organisationnelles et humaines.
  • Il demeure des inégalités sur le terrain en fonction des situations et des spécialités.

La vice-présidente de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) qui regroupe 10 000 soignants et 6000 bénévoles, Claire Fourcade, a réagi à ce constat : « Dans son rapport, le Centre fait comme si la sédation profonde était un objectif en soi. Mais dans les services, l’objectif est de soulager les gens avec tous les moyens qui sont à notre disposition, pas d’atteindre un “quota” de sédations ». Elle aurait d’ailleurs apprécié que la SFAP soit aussi consultée lors de la rédaction de ce rapport, ce qui n’a pas été le cas. Elle ajoute « Les équipes n’ont aucune réticence à utiliser avec discernement les techniques de sédations disponibles, profondes ou non, réversibles ou non, à chaque fois que cela est nécessaire ». Le Docteur Claire Fourcade insiste sur une distinction nette entre l’euthanasie et la sédation  : « La loi et la Haute Autorité de santé font une distinction très claire. Et aujourd’hui, la confusion n’est entretenue que par ceux qui ont des arrière-pensées ou qui ne connaissent pas bien la question. » Véronique Fournier, qui a en partie dirigé ce rapport, avait été nommée, en catimini, en avril 2016, à la présidence du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, ce qui avait suscité de nombreuses inquiétudes au sein des milieux de soins palliatifs. En effet, elle est adepte de « l’euthanasie palliative », une formule qui entretient de graves confusions. À plusieurs reprises Alliance VITA a mis en garde contre les risques de dérives liées à une interprétation euthanasique de la loi Claeys-Leonetti. Pour lever certaines ambiguïtés, la Haute Autorité de Santé a publié, en mars 2018, des recommandations de bonne pratique pour la mise en œuvre de la « sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ». Ces recommandations sont les conditions et modalités strictes pour mettre en œuvre ce type de sédation. Comme le souligne la SFAP dans un communiqué « Les pratiques sédatives, utilisées dans des situations humaines toujours complexes, ne peuvent être standardisées ou réduites à des protocoles. Elles sont très diverses, de l’anxiolyse à la sédation profonde et continue jusqu’au décès introduite par la loi de 2016. Elles doivent être adaptées aux besoins particuliers de chaque patient. »

Un jeune autiste américain bientôt intégré dans le Championnat universitaire de basket

Un jeune autiste américain bientôt intégré dans le Championnat universitaire de basket

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C’est à 4 ans que Kalin Bennett, jeune autiste, a marché pour la première fois de sa vie. Mais c’est aussi le premier autiste à intégrer le championnat universitaire américain.

Kalin a obtenu une bourse pour entrer à l’université de Ken State et peut donc rejoindre l’équipe de basketball de NCCA, antichambre de la NBA (National Basket Association).

Des médecins avaient établi le diagnostic suivant sur la santé de Kalin : il souffrait de troubles autistiques sévères ralentissant le développement de son cerveau et rendant difficiles les interactions sociales. 20% à 25% des enfants souffrant de ces troubles peinent à établir une communication verbale normale.

Cette forme d’autisme a été diagnostiquée lorsque Kalin était très jeune et les médecins avaient pronostiqué qu’il ne marcherait jamais. Cela a été contredit par ses premiers pas à l’âge de quatre ans et par sa communication verbale qui s’est développée à huit ans. Tout cela est le fruit du travail acharné de sa mère qui a souhaité qu’il fréquente toujours les autres enfants et qu’il suive une thérapie.

Kalin mesure actuellement 2,08 mètres et pèse 134 kilos ; il ne se contente pas d’exceller en basket mais s’avère aussi très doué en mathématiques et en musique. Il aimerait porter un message d’espoir pour les autres enfants porteurs de handicap : « J’aimerais avoir un impact pas uniquement sur le terrain mais aussi auprès des enfants qui ont des difficultés comme moi, atteints d’autisme ou non. J’aimerais leur dire, “hey si j’y suis arrivé tu peux le faire aussi” ».

Kalin ambitionne de devenir basketteur professionnel.

[CP] Alliance VITA réagit à l’annonce de deux enfants nés après modification génétique, en Chine

[CP] Alliance VITA réagit à l’annonce de deux enfants nés après modification génétique, en Chine

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L’annonce chinoise est un coup de tonnerre dans le monde de la procréation artificielle.

Alliance VITA dénonce la manière dont des chercheurs annoncent avoir expérimenté des techniques contestées, qui n’ont aucunement fait leurs preuves d’efficacité ou d’innocuité, et d’avoir fait naître des enfants génétiquement modifiés, en instrumentalisant des familles déjà éprouvées par la maladie. Cette annonce est un bien mauvais signal en provenance de la Chine à la veille du lancement du deuxième Sommet International sur l’Edition du Génome, précisément à Hong Kong. Espérons que la communauté internationale condamnera ces expérimentations, si elles se confirment, et se donnera les moyens de se prémunir de toute nouvelle dérive de cet ordre.

Pour Blanche STREB, directrice de la formation et de la recherche d’Alliance VITA, auteur de l’essai Bébés sur mesure – Le Monde des meilleurs

« Si elle se confirme, c’est une annonce que nombre de scientifiques redoutent depuis longtemps, un coup de tonnerre dans la fragile muraille bioéthique mondiale. Car une ligne rouge aurait été franchie : ces techniques font de l’enfant ainsi né un cobaye. Le scientifique affirme avoir vérifié l’ADN des embryons avant de les implanter dans l’utérus de leur mère, mais il est impossible de contrôler chaque cellule, ni même de prédire par avance les éventuels dégâts collatéraux : aucun essai clinique préalable n’est possible, puisque chaque embryon est unique, avec un ADN singulier. Ce ne sont même pas des essais sur l’homme, mais des essais d’homme !

Alors que, d’un côté, on trie et on sélectionne de plus en plus les embryons dans une folle quête du « bébé parfait », certains décident délibérément de créer de toute pièce des embryons qui sont ensuite manipulés, dans une inquiétante dérive d’acharnement procréatif poussée par une autre folle quête, celle du « bébé à tout prix », en dépit des plus basiques principes de précaution. »

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Pour aller plus loin :

CRISPR-Cas9 : La modification du génome humain en question

Bébés sur mesure – Le monde des meilleurs. Blanche STREB (Artège, 2018)

Débat sur la PMA : Tugdual Derville, invité de France 3

Débat sur la PMA : Tugdual Derville, invité de France 3

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, était l’invité de France 3, dans l’émission « Dimanche en politique », le 25 novembre 2018, pour débattre de l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires ou vivant en couple, face à Aurélien Taché, député LREM du Val d’Oise.

Quelques verbatim extraits de l’émission :

“Il s’agit de dire à toute femme, vivant seule ou en couple “Vous avez droit à du sperme pour avoir des enfants qui seront délibérément privés de père”. Il ne s’agit pas d’une PMA “pour toutes”, contrairement à ce qu’on dit, mais d’une PMA sans père.”

“On marche sur la tête : est-ce vraiment la priorité de casser des règles de prudence qui ont jusqu’alors garanti que tout enfant né d’une PMA ait un père et une mère ? Nous avons tous bénéficié de cette parité originelle.”

“La quête des origines est un droit fondamental de l’être humain.”

“Il s’agit de fabriquer de toute pièce un enfant. On va l’amputer de toute référence paternelle. Nous sommes opposés à tout ce qui instrumentalise l’embryon, l’être humain.”

“Nous avons fait un sondage avec l’IFOP montrant que 93% des Français estiment que le père a un rôle essentiel à jouer.”

“La France n’a pas à se ranger au moins-disant éthique. La France est le pays de la personne. On ne vend pas ses gamètes, ni les produits du corps humain. Cette non-marchandisation du corps est absolument majeure.”

“On va demander aux Français de financer l’achat de sperme, la PMA, alors qu’il n’y a pas de problème d’infertilité.”

“Nous appelons les Français à signer cette pétition “Touche pas à mon père – PMA, jamais sans papa !””