Mobilisation du 3 octobre pour les soins palliatifs

Mobilisation du 3 octobre pour les soins palliatifs

Henri de Soos, Secrétaire général d’Alliance VITA, était l’invité de KTO le 29 septembre 2015,  pour expliquer l’importance de se mobiliser le 3 octobre devant les préfectures des 13 nouvelles régions de France, pour les soins palliatifs et à la veille de l’examen en 2e  lecture de la loi Fin de vie à l’Assemblée nationale.

Verbatim extraits de l’émission :

Cette loi fin de vie est inutile et dangereuse“(…). Le texte est flou et ambiguë.

“Pour la sédation, il s’agit d’endormir quelqu’un, mais avec quelle intention, avec quelle méthode ? (…) Quelques jours après l’annonce de l’affaire Bonnemaison en août 2011 (ce médecin de l’hôpital de Bayonne accusé d’avoir euthanasié une dizaine de patients en fin de vie), nous avons reçu dans notre service d’écoute SOS fin de vie le témoignage suivant : “Je suis suivi pour un cancer à l’hôpital et suis très inquiet de la tournure que prennent les événements… Les médecins sont là pour nous soigner et certainement pas pour nous donner la mort. Tout ceci me préoccupe au plus au point. J’ai rencontré aujourd’hui une personne âgée qui refuse d’être hospitalisée de peur qu’on ne la fasse mourir à son insu. En résumé, je n’accorde plus ma confiance au personnel hospitalier, surtout après ce que nous venons de voir à Bayonne…”

Au sein du collectif  Soulager mais pas tuer, nous sommes scandalisés de ce qui se passe en France depuis trois ans. Le président Hollande s’est engagé en juillet 2012 devant toute la France à mener un grand plan de soins palliatifs. (..) Marisol Touraine l’a redit devant l’Assemblée nationale au mois de mars 2015, puis au Sénat en juin. Mais toujours rien. (..) Nous demandons des actes, assez de paroles“.

Sur les soins palliatifs : des choix politiques ne sont pas faits. Nous voulons des actes ! RDV le 3 octobre : samedi nous allons dire devant les préfectures des 13 nouvelles régions de France que nous voulons des actes, et que nous suivrons région par région comment les choses vont se développer“.

Affaire Vincent Lambert : le rapporteur public du tribunal administratif recommande le rejet de la requête de Francois Lambert

Affaire Vincent Lambert : le rapporteur public du tribunal administratif recommande le rejet de la requête de Francois Lambert

justice

Ce mardi 29 septembre 2015, le rapporteur public du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a estimé que les médecins du CHU de Reims étaient en droit, en vertu de leur indépendance professionnelle, de ne pas mettre fin à la vie de Vincent Lambert. Pour le rapporteur, le médecin a agien fonction de sa responsabilité professionnelle et morale”.

Vers un rejet de la requête de François Lambert ?

Le rapporteur public a donc recommandé aux juges de rejeter la requête de François Lambert, le neveu de Vincent Lambert, qui réclame l’application par le CHU de Reims de la décision prise le 11 janvier 2014 par le docteur Eric Kariger de suspendre l’alimentation et l’hydratation du jeune homme en état pauci-relationnel depuis un grave accident de voiture.

Suite à l’arrêt rendu par la  Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), le médecin désormais en charge de Vincent avait engagé une nouvelle procédure en vue d’une éventuelle décision d’arrêt des soins, puis le 23 juillet dernier avait finalement refusé de statuer, évoquant des pressions extérieures.

La décision du tribunal administratif sera rendue le 9 octobre.

Prévention de l’IVG : Caroline Roux, invitée de Sud Radio

Prévention de l’IVG : Caroline Roux, invitée de Sud Radio

Caroline Roux, Déléguée générale adjointe d’Alliance VITA et Coordinatrice du service d’écoute SOS Bébé, était l’invitée, le 28 septembre 2015, de Kevin Michel, dans l’émission “Seul Contre Tous” de Sud Radio, en compagnie de Franck Margain, Conseiller régional d’Ile-de-France et vice-Président du Parti Chrétien Démocrate pour parler de la prévention de l’IVG.

Verbatim extraits de l’émission :

« Organiser une journée de revendications autour du droit à l’avortement rend plus difficile de regarder la réalité de l’avortement en face ».

« Pourquoi est-ce un sujet si difficile : car la vie d’un être humain est en jeu ».

« L’information se dégrade. Les femmes sont mal informées, mal accompagnées. Elle ont souvent des questionnements, parfois douloureux, mais l’information est en sens unique. Il n’y a pas d’informations sur les possibilités de poursuite de la grossesse. C’est une vraie préoccupation pour nous ».

«  Peut-on donner aux femmes plus de chances de ne pas avorter, est-ce qu’on s’en donne les moyens ou s’enferme-t-on dans une seule issue ? »

« 83% des femmes pensent que l’avortement laisse des traces psychologiques. Sondage Ifop »

« Sondage Opinion Way 2013 : 85% des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de leur avortement »

Loi fin de vie : pétition de l’UNAFTC

Loi fin de vie : pétition de l’UNAFTC

 

etat pauci relationnel

Le 18 septembre 2015, l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et cérébro-lésés (UNAFTC) a publié une lettre ouverte à Jean Leonetti et l’a envoyée à tous les députés.

Cette lettre expose les inquiétudes de l’association devant  la proposition de loi des députés Claeys-Leonetti « créant de nouveaux droits pour les malades en fin de vie », qui revient prochainement devant l’Assemblée Nationale en deuxième lecture : d’abord avec la Commission des affaires sociales le 30 septembre, puis en séance publique les 5 et 6 octobre 2015. Ce texte, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale et qui a fait ensuite l’objet d’un vote de rejet par le Sénat, pourrait autoriser, sous certaines conditions,  le corps médical à mettre fin à la vie de personnes en état pauci-relationnel.

C’est cette « faille » dans le texte, que « l’affaire Lambert illustre parfaitement », qui inquiète le président de l’UNAFTC, Emeric Guillermou.

L’UNAFCT a également lancé, le 23 septembre dernier, une pétition intitulée « NON à la mort imposée! »  dans laquelle l’association demande que les proches d’une personne en état pauci-relationnel soient pleinement associés aux décisions. Pour elle, « la mort par arrêt de la nutrition et de l’hydratation ne peut pas être imposée à la famille d’une personne incapable d’exprimer sa volonté. (…) L’affaire Lambert nous montre que la loi actuelle permet à un médecin de prendre cette initiative. Nous pensons qu’une telle décision touche au sens de la vie et n’est pas strictement médicale, or la loi actuelle lui confère le pouvoir d’en décider et même de l’imposer. Nous demandons l’application de la recommandation du Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) dans son avis au Conseil d’Etat dans l’affaire Lambert : le CCNE considère souhaitable la mise en place d’un véritable processus de délibération et de décision collective, qui permette de faire émerger au mieux, au cas par cas, dans la pleine conscience de l’incertitude la meilleure réponse possible dans la radicale singularité de chaque situation”. »

 

Pour signer la pétition en ligne : ici

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Pour aller plus loin :

  • Article de Jean-Yves Nau sur les personnes non-répondantes ou en état pauci-relationnel : ces 1500 Vincent Lambert dont personne ne parle
USA : le planning familial accusé de trafic d’organes de fœtus avortés

USA : le planning familial accusé de trafic d’organes de fœtus avortés

planning familial

Depuis deux mois, la polémique monte aux Etats-Unis sur des agissements de la branche américaine de la Fédération internationale du Planning Familial, Planned Parenthood Federation of America,  après la diffusion de reportages montrant que cette association céderait avec contrepartie financière des organes de fœtus avortés à des cliniques pour la recherche médicale.

Des personnes du Center for Medical Progress qui se présentent sur leur site comme des journalistes citoyens travaillant sur l’éthique médicale,  se sont fait passer pour des acheteurs d’organes de fœtus avortés. Elles ont filmé, en caméra caché en 2014, des responsables du Planning familial américain expliquant le transfert d’organes de fœtus avortés contre de l’argent. Cette pratique est autorisée aux Etats-Unis sous certaines conditions mais pas la commercialisation. Les mots utilisés dans cette vidéo par les protagonistes ont horrifié une partie de l’opinion publique américaine. «Nous sommes devenus très bons pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps.» détaille dans une des vidéos le docteur Dr Deborah Nucatola, directrice des services médicaux de l’organisation Planned Parenthood.

Le Planned Parenthood Federation of America, gère 700 cliniques qui pratiquent des avortements, y compris des avortements tardifs autorisés par la loi américaine. Cet organisme agit avec des fonds privés mais reçoit des subventions publiques pour ses activités d’information sur la planification des naissances et la contraception qui représentent 40% de son budget.

Demande de gel des subventions publiques au Planning Parenthood Federation of America

En réaction à ces vidéos, la Chambre des représentants, à majorité républicaine, a adopté le 18 septembre une loi demandant le gel des subventions publiques au Planning Parenthood Federation of America, pendant un an, tant que la question ne serait pas éclaircie. A été également votée une mesure sanctionnant pénalement les médecins qui ne sauveraient pas un enfant né vivant à la suite d’un avortement.

Même si ces mesures ne devraient pas être confirmées par le Sénat, à majorité démocrate, la tension demeure aujourd’hui élevée tant que des preuves plus concrètes ne sont pas apportées.  Les responsables du  Planned Parenthood Federation of America se défendent de faire du profit et disent céder les organes de fœtus avortés à « prix coûtant ».