Vincent Lambert : audience du juge des tutelles le 1er février

Vincent Lambert : audience du juge des tutelles le 1er février

fa_22janvier2016_vincentlambert

Le CHU de Reims, à la surprise générale, avait saisi le 23 juillet 2015 le procureur de la République pour « réclamer des mesures de protection globale et déterminer un référent qui pourrait représenter légalement » Vincent Lambert, hospitalisé en état de conscience minimale depuis 2008.

Le 26 août 2015, le procureur de Reims avait donc saisi un juge des tutelles pour qu’il nomme un tuteur. L’avocat des parents du jeune homme, Me Jean Paillot, vient d’annoncer que le juge des tutelles de Reims examinera cette demande de mise sous protection de Vincent Lambert le 1er février.

Le magistrat de Reims sera amené à décider s’il faut ou non placer Vincent Lambert sous tutelle, et dans l’affirmative, il devra décider à qui confier cette mission. 

Pour Me Paillot, « il n’est pas impossible, au regard de la situation conflictuelle, que le juge choisisse un tuteur extérieur à la famille et qu’il se tourne notamment vers une personne morale. (…) Nous pensons qu’il sera ainsi plus aisé de réfléchir avec un tuteur au transfert de Vincent vers un autre établissement afin que ses soins soient mieux pris en charge et qu’une nouvelle équipe puisse s’occuper de lui. »

A noter que plusieurs autres procédures judiciaires sont encore en cours. Pour mémoire, celle du neveu de Vincent Lambert, pour obliger l’hôpital à appliquer le protocole de fin de vie décidé à l’époque par le Dr Kariger, a été rejetée en octobre dernier et un appel est en cours. Celles des parents sont toujours en cours d’instruction.

Le Spermbot, une hélice pour aider les spermatozoïdes à atteindre l’ovule

Le Spermbot, une hélice pour aider les spermatozoïdes à atteindre l’ovule

fa_21janvier2016_spermbot

Pour pallier une forme d’infertilité masculine liée à un problème de mobilité des spermatozoïdes, des chercheurs allemands de l’Institut des Nanosciences Intégratives de Dresde ont mis au point le « Spermbot »,  une minuscule hélice capable de transporter un spermatozoïde jusqu’à un ovule.

L’étude publiée le 21 décembre 2015 dans la revue Nano letters décrit le procédé. Ces hélices microscopiques sont en polymère et recouvertes d’une double couche de nickel et de titane, ceci permettant de les activer avec un champ magnétique. L’American Chemical Society a publié une vidéo montrant un spermatozoïde in vitro activé par ce système.

In vitro, la première étape est la capture du spermatozoïde : il faut pour cela que le flagelle du spermatozoïde se retrouve à l’intérieur de l’hélice, avec sa tête à l’avant. Ensuite, l’hélice enroulée autour du flagelle du spermatozoïde le transporte et l’amène à l’ovocyte. Une fois qu’elle a atteint sa destination, à proximité de la paroi de l’ovocyte, l’hélice est propulsée en sens inverse pour libérer le spermatozoïde qui doit alors féconder l’ovule. Sans le moteur microscopique, le spermatozoïde n’aurait pas été capable de se déplacer.

Si les chercheurs arrivent à maîtriser totalement cette nouvelle méthode, dont l’efficacité et l’innocuité restent à démontrer, la fécondation pourrait se faire dans l’utérus directement ; mais pour l’instant, comme le précise Futura-Sciences, « cette technique est encore loin d’être utilisable cliniquement ».

Un livre blanc sur : "Le mariage et la loi. Protéger l’enfant"

Un livre blanc sur : "Le mariage et la loi. Protéger l’enfant"


fa_21janvier2016_droitdelenfant

Ce jeudi 14 janvier, l’Institut Famille et République (IFR) a tenu une conférence de presse à l’Assemblée nationale pour annoncer la publication et présenter son livre blanc intitulé : Le mariage et la loi. Protéger l’enfant.

Famille et République se présente comme un think-tank indépendant de plus de 120 juristes : magistrats, hauts fonctionnaires, professeurs d’université et maîtres de conférence, avocats, notaires. Créé en décembre 2013, cet institut se donne pour vocation d’élaborer des propositions sur toute question liée aux droits de la personne humaine et de la famille.

Leur ouvrage, rendu public le même jour et envoyé à tous les parlementaires et à tous les députés européens de France, traite en profondeur de la question de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage entre personnes de même sexe et la filiation.

L’IFR constate que « La loi du 17 mai 2013 a ouvert un champ d’insécurité juridique à perte de vue tant avec le droit de la famille et du couple qu’avec le droit de la filiation. L’enfant, le grand oublié de cette loi, en apparaît comme sa victime collatérale ». Les juristes posent alors dans ce livre cette question : « Faut-il et peut-on réviser la loi du 17 mai 2013 ? Comment ? Et pour quel nouveau droit de la famille et de la filiation ? ». Sur son site internet, l’IFR précise que : « Ces questions sont légitimes et appellent des réponses juridiques précises, par des spécialistes, loin des polémiques stériles et des querelles politiciennes.

Grâce au travail de plus de 39 spécialistes contributeurs, leur livre présente 7 propositions concrètes pour offrir au législateur une palette d’outils juridiques pour, par exemple, mener une vraie politique en faveur de la famille, abolir la gestation pour autrui au plan mondial, mettre en place une vraie protection globale de l’enfant.

Si dans une tribune publiée le jour même de la publication, Guillaume Drago et Geoffroy de Vries, respectivement  président et secrétaire général de l’IFR prédisent « que la famille sera un enjeu de la présidentielle », pour l’IFR, « Le temps – serein – du droit est venu. La parole apaisée revient aux juristes, deux ans et demi après la promulgation de la loi »

Le livre : Le mariage et la loi. Protéger l’enfant est en vente sur leur site Internet

[CP] Loi fin de vie : Alliance VITA analyse 6 modifications importantes votées par la commission mixte paritaire le 19 janvier

[CP] Loi fin de vie : Alliance VITA analyse 6 modifications importantes votées par la commission mixte paritaire le 19 janvier

Pour Alliance VITA, le texte issu des compromis réalisés entre les 7 députés et les 7 sénateurs chargés d’élaborer une version commune nécessite un décryptage approfondi. Pour évaluer la portée de ces modifications, il faut comparer cette version à celles votées en 2ème lecture par l’Assemblée nationale le 6 octobre 2015 et par le Sénat le 29 octobre 2015.

La « Notexpert » ci-dessous répond à cet objectif sur six points majeurs de la proposition de loi.

Par ailleurs, Alliance VITA s’associe aux fermes réserves exprimées dans le communiqué de presse diffusé ce jour par le mouvement Soulager mais pas tuer, dont elle fait partie.

noteexpert_janvier2016_findevie

« L’Action humanitaire auprès des plus fragiles » : Soirée n°2 de l’Université de la vie

« L’Action humanitaire auprès des plus fragiles » : Soirée n°2 de l’Université de la vie

fa_19janvier2016_udv

Ce lundi 18 janvier 2016, la 2ème soirée de l’Université de la vie d’Alliance VITA a rassemblé par visioconférence plus de 5500 participants, répartis dans 112 villes en France et 11 villes à l’étranger, toutes interconnectées.

Cette année, l’équipe d’Alliance VITA prend soin de travailler en forte interactivité avec les participants, leur offrant des temps de questions, de réflexions personnelles et des pistes d’action.

“Intéressé, content, enthousiaste, satisfait, heureux, touché et ravi” sont les mots majoritairement partagés par les quelques 2000 personnes invitées par email à répondre à la question : comment êtes-vous ressorti de la première soirée ?

Après avoir « pensé à soi-même » sur le thème des ressorts personnels qui poussent à l’action lors de la première séquence, la seconde session de ce parcours de formation inédit était : « L’action humanitaire auprès des plus fragiles ». Elle avait pour ambition de poser le constat que notre société est blessée, en particulier sur les sujets qui touchent à la vie, et de nous inviter à discerner ceux dont la souffrance nous appelle à agir.

Le docteur Xavier Mirabel, conseiller médical d’Alliance VITA, a introduit la soirée en nous invitant à prendre conscience que « prendre soin » est une expérience universelle, que nous sommes « tous soignants ». « Être soignant » est un appel, lancé à chacun ; cela s’apprend et doit s’arrimer sur des repères éthiques, tout en évitant quelques écueils.

Valérie Boulanger, responsable du service SOS Bébé, nous a partagé son expérience d’écoute et son expertise liée à son travail sur le terrain, au contact des associations, des travailleurs sociaux, des médecins et psychologues pour aider les participants à regarder et comprendre les souffrances sociales liées à la maternité. Elle nous a invités à prendre la mesure des injonctions et des pressions qui pèsent sur les femmes, les hommes, les couples et les jeunes en matière de sexualité ou lorsqu’une grossesse inattendue se présente.

De son côté, Henri de Soos, secrétaire général de l’association et responsable des relations politiques, nous a partagé son expertise sur la thématique de la fin de vie, et grâce à son expérience d’animateur du service SOS Fin de vie il nous a éclairé sur toutes les souffrances sociales liées à la fin de vie : souffrances des personnes malades ou âgées, de leurs proches, des soignants et plus globalement souffrance du corps social dans son ensemble.

Puis, Etienne Villemain était l’invité « grand fondateur » d’une œuvre sociale, présenté à chacune des soirées. En 2006, avec un ami, Etienne a créé l’association Lazare – des colocations solidaires avec des personnes de la rue. Son interview en direct fut précédée d’une rencontre par vidéo avec l’une des femmes vivant dans un appartement partagé. Etienne a évoqué la richesse des relations qui se nouent entre les SDF et les personnes qui choisissent de partager leurs vies, témoignant des difficultés et des joies du quotidien, et soulignant avec gravité qu’une fracture familiale est souvent à l’origine des ruptures sociales qui conduisent trop de personnes à se retrouver démunies.

Pour clôturer les interventions, Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance VITA, a présenté le travail humanitaire que réalise Alliance VITA depuis 20 ans auprès des plus fragiles, grâce notamment à ses services d’écoute et à ses outils solidaires comme le guide « je suis enceinte ».

La table ronde entre les 5 intervenants de la soirée a permis aux participants d’avoir des réponses complémentaires à quelques questions émanant des villes interconnectées, notamment : Comment aider les personnes isolées à retrouver le goût de la vie ? ou bien : comment protéger la liberté de conscience ? […]

La soirée s’est terminée en proposant aux participants de réfléchir à l’une de leurs expériences qui les a déjà amenés à prendre soin d’une personne fragile, pour y déceler leurs talents et aspirations personnels qui les mobilisent pour agir en faveur d’une culture de vie.

L’événement bénéficie d’un fort impact également sur la toile, le hashtag qui lui est consacré, #UDVie, était dans les 10 premiers des tendances Twitter France.

>> Rendez-vous le lundi 25 janvier pour la Soirée n°3 consacrée à « L’Action politique pour le droit et la justice ».