Université de la vie 2019 : 3e soirée de notre cycle inédit dans toute la France et à l’étranger

Université de la vie 2019 : 3e soirée de notre cycle inédit dans toute la France et à l’étranger

©michel pourny
Ce lundi 28 janvier, les 8.000 participants de l’édition 2019 se sont retrouvés à nouveau dans 170 villes en France et à l’étranger pour se former sur le thème « La vie, accueillie ? ».
Pour Valérie Boulanger, responsable du service d’Information et d’Ecoute SOS Bébé, « L’accueil de la vie est bien souvent une question plus qu’une évidence, dans notre société aujourd’hui ». Pour notre responsable du service d’Information et d’Ecoute SOS Bébé, deux urgences se présentent à nous. Celle « d’une réflexion sur la place donnée à la sexualité et à ses expériences, et à ses fausses promesses d’épanouissement et de bonheur » et celle de « changer notre regard sur l’âge idéal de la maternité, pour une prévention de l’avortement, mais aussi de l’infertilité ».
Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance VITA et auteur de « Le temps de l’Homme » a traité le sujet de « la famille durable ». Il l’a présentée comme un précieux écosystème à protéger, le premier organe politique à défendre et une source majeure de prospérité, à encourager. Il a montré combien la famille durable, amortisseur de crise et valeur refuge, est essentielle aux plus fragiles de la société.
Nos grands témoins de cette soirée étaient Sophie et Cédric Barut, auteurs de « Je rentrerai avant la nuit ». Cédric a été victime d’un accident de vélo, seulement huit mois après leur mariage, un drame qui lui a laissé de nombreuses séquelles, physiques et cognitives. Au travers de l’épreuve, Sophie et Cédric témoignent s’être accrochés à leur amour pour s’offrir mutuellement « une belle vie » malgré les difficultés quotidiennes à accueillir et les renoncements auxquels consentir. Heureux parents de quatre enfants, ils sont artistes tous les deux ; Cédric écrit des poèmes et Sophie est sculptrice. Entre rire et émotion, ils ont offert aux participants leurs secrets de bonheur : choisir des lieux de ressourcement, vivre l’instant présent et s’aimer, tout simplement.
Médecin cancérologue et conseiller médical d’Alliance VITA, le Docteur Xavier Mirabel est intervenu dans la rubrique « Décodeur bioéthique » sur le sujet de la liberté de conscience, en particulier des professionnels de santé. « Garantie par l’acte final de la conférence d’Helsinki de 1975, elle est écrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, elle est dans notre Constitution Française. La liberté de conscience et de parole c’est en principe un droit. Un droit qui pourtant est largement menacé ».
Le chapitre “VITA humanitaire” a accueilli les conseils d’Anne Le Brun, psychothérapeute, pour trouver les ressorts de vie qui sommeillent en nous lorsque nous nous retrouvons confrontés à un imprévu ou une épreuve. Elle nous a proposé des clés pour consentir à vivre l’imprévisible et partagé la force qu’offre la posture intérieure de gratitude.
Benoît Clermont, auteur avec sa femme Marie-Axelle de « Gaspard entre ciel et terre » a conclu cette soirée avec « Le prix de la fraternité : consentir à l’imprévisible ». Il a partagé sa réaction suite à l’annonce de la maladie de son fils. Il a témoigné de cet état de sidération, de tristesse et d’abattement qui l’a envahi, avant que la force de son épouse ne le relève pour affronter la tempête, en restant soudés. Gaspard, au-delà des larmes, « nous a appris à capter l’instant présent, à le voir comme un cadeau, un « présent ». Car choisir de vivre dans l’instant apporte plus de vie à nos vies. »
Nous nous retrouverons, le 4 février, pour notre quatrième et dernière soirée de formation bioéthique où nous étudierons le thème de « La vie, sous pression ? ».

Deuxième soirée de formation bioéthique pour notre Université de la vie 2019

Deuxième soirée de formation bioéthique pour notre Université de la vie 2019

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La nouvelle soirée de formation pour les participants au cycle de notre formation bioéthique, le lundi 21 janvier, avait pour thème : « La vie, sous conditions ? ».
Le médecin cancérologue Olivier Trédan a débuté la soirée pour parler de « La vie abrégée ». Il a mis en lumière le lien soignant-soigné et a insisté sur l’importance de celui-ci. Il doit être bienveillant et ajusté face aux personnes en fin de vie et à leur perte d’autonomie. L’isolement social des personnes hospitalisées pour une longue durée et l’acharnement thérapeutique ont aussi été abordés.
Caroline Roux, notre déléguée générale adjointe et coordinatrice des services d’écoute, a analysé les conditionnements autour de la grossesse avec la question « Réussir son bébé ? ». Le diagnostic anténatal, bénéfique pour le suivi des enfants à naître, rend pourtant beaucoup de grossesses anxiogènes quand il est assorti de propositions d’avortement « médical ». Invitation à un sursaut de conscience pour que la fragilité ne soit pas synonyme d’exclusion, mais bien de progrès dans le soin, de solidarité et de fraternité.
Notre grand témoin de ce soir était Clotilde Noël, fondatrice de la communauté « Tombée du nid ». Ce projet accompagne les familles confrontées aux situations de handicap physique ou mental de leur enfant. Ayant adopté une pupille de l’état porteuse de trisomie 21, puis une autre petite fille atteinte d’un lourd handicap, elle a témoigné de sa vie de mère au quotidien.
Blanche Streb, directrice de la formation et de la recherche, est intervenue pour notre Décodeur bioéthique dédié à la question de « l’eugénisme contemporain, largement induit pat la technique elle-même ». L’auteur de « Bébés sur mesure-Le monde des meilleurs » nous a invités à prendre conscience que « Le monde se construit avec des forts et des fragiles. L’un pouvant devenir l’autre à tout moment. L’un étant l’autre à tout moment » et que ce serait « une folie de mettre la vie “sous condition”, à cause de notre commune vulnérabilité, quand la vulnérabilité est la condition même de la vie ».
Stéphanie Dupont-Cariot a livré son expérience de responsable des écoutants du service d’écoute SOS Fin de vie dans la partie VITA humanitaire. Elle a décrit la mort comme faisant partie de la vie, pour les personnes en fin de vie et pour celles les accompagnant. Le regard que nous posons sur les plus affaiblis redonne du courage et de la dignité à ceux qui n’ont plus de force.
Enfin, nous avons reçu le comédien et auteur Michael Lonsdale pour le Prix de la fraternité sur le thème « Consentir à la vulnérabilité ». Il s’est exprimé sur la joie et la valeur de la vie qu’il fallait se remémorer quotidiennement, quel que soit notre état physique ou l’activité que l’on mène.
Cette soirée a rassemblé 8.000 personnes dans toute la France venues pour se former. Nous nous retrouverons la semaine prochaine, le lundi 28 janvier, pour étudier le thème de « La vie, accueillie ? ».

Marche pour la vie : rendez-vous dimanche 20 janvier

Marche pour la vie : rendez-vous dimanche 20 janvier

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Alliance VITA, engagée dans l’écoute des femmes confrontées à des grossesses imprévues ou ayant subi une IVG, constate combien la société, en déniant les conséquences de l’avortement, maintient les souffrances dans l’ombre et prive les femmes de l’accompagnement adapté pour l’éviter.

C’est pourquoi Alliance VITA participera à la Marche pour la vie, ce dimanche 20 janvier, car elle contribue à lever le voile sur la réalité de l’avortement, trop méconnue du fait de son enfermement dans une confrontation idéologique.

Pour Caroline Roux, déléguée générale d’Alliance VITA et coordinatrice des services d’écoute :

« Le thème retenu cette année est la défense de l’objection de conscience des médecins. Cette clause a été créée par le législateur pour assurer une protection supplémentaire du médecin en tenant compte de la portée de l’acte d’avortement. Refuser de supprimer une vie n’est pas de même nature que le refus de prendre en charge un patient. » 

 
Rendez-vous à 13h30 Porte Dauphine à Paris.
Révision de la loi bioéthique : Caroline Roux réagit au rapport de la mission parlementaire

Révision de la loi bioéthique : Caroline Roux réagit au rapport de la mission parlementaire

À la Source, le 17 janvier 2019 pour réagir au rapport de la mission parlementaire sur la révision de la loi de bioéthique.

 

Verbatim extraits de l’émission

C’est un rapport extrêmement militant, comme l’a souligné toute la presse, qui remet en cause les principes fondamentaux de la protection des personnes les plus fragiles.”

Concernant la FIV post-mortem, il faut bien voir que ça va très loin : un enfant naîtra d’un père qui est mort, que ce soit parce que son sperme aura été congelé, ou que des embryons auront été congelés. Jusque là, le Conseil d’Etat préconisait de ne pas aller dans ce sens pour ne pas faire naître délibérément un enfant orphelin. On sort de toutes les limites naturelles à l’homme, dont celle de la mort.”

 

 

Coup d’envoi de notre Université de la vie 2019 sur le thème « La vie, à quel prix ? »

Coup d’envoi de notre Université de la vie 2019 sur le thème « La vie, à quel prix ? »

 

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Le lundi 14 janvier a été inauguré notre nouveau cycle de formation bioéthique. Comme chaque année, notre Université de la vie se déroulera en quatre soirées de formation. L’interrogation de cette première soirée était « La vie, à tout prix ? ».
8.000 personnes ont suivi cette soirée simultanément dans 152 villes en France et à l’étranger. L’Université de la vie est un événement inédit en France et a atteint un taux record de participation cette année.
François-Xavier Pérès, président d’Alliance VITA, a ouvert le bal en s’exprimant sur l’ambition de notre association dans la société actuelle : « L’objectif d’Alliance VITA n’est pas de se désoler de la situation, de dire non à tout changement de la société, mais c’est de dire OUI à la valeur extraordinaire de la vie, d’alerter, de sensibiliser, de consoler ».
L’avocate Adeline le Gouvello, membre de Juristes pour l’Enfance et de l’Institut Famille et République a rappelé l’un des principes fondamentaux du droit Français, celui de l’indisponibilité du corps humain, qui se trouve menacé aujourd’hui : « La mise à disposition du corps par le marché : le faible à la disposition du fort, le pauvre à la disposition du riche ».
Blanche Streb, notre directrice de la formation, a proposé une réflexion sur les techniques de procréation de plus en plus artificielles et la tentation de fabriquer la vie à tout prix. Elle nous a rappelé que la vie humaine n’a pas de prix, parce qu’elle a une dignité, et que la dignité de la personne inclut son mode de conception et la grossesse. Auteur de « Bébés sur mesure. Le Monde des meilleurs », Blanche Streb a conclu par ce vibrant appel « Plus que donner la vie à un enfant, on le donne à SA vie, ce qui mérite que nous agissions, courageusement, non comme des “propriétaires”, mais comme des serviteurs de la vie ».
Est venu ensuite le tour de nos grands témoins pour un entretien. Bertrand et Gaëlle Lionel-Marie, mariés depuis 23 ans, confrontés à l’infertilité.
Puis place au décodeur bioéthique avec un focus sur « Le prix humain de la GPA », décrypté par Caroline Roux. Elle a décrit les conséquences de cette pratique qui a défrayé la chronique ces dernières années avec l’exploitation des femmes pauvres en Asie, en Europe de l’Est mais aussi aux Etats-Unis, où des agences commerciales en font un véritable business. Elle a également expliqué que les conséquences ne sont pas moins graves, lorsque l’enfant a été porté « gratuitement » par une personne de l’entourage : une sœur, une amie, une mère …avec à la clé des pressions affectives et des confusions de filiation. ».
Valérie Boulanger, responsable de notre service d’information et d’écoute SOS Bébé, est intervenue dans la séquence « VITA humanitaire » de cette première soirée de l’Université de la Vie 2019, “La vie, à quel prix ?” pour partager son expérience de l’écoute des personnes confrontées à l’infertilité. Elle a souligné le grand besoin d’écoute sur ces sujets si intimes et douloureux, pour que les personnes ne soient pas entraînées dans un engrenage et trouvent un appui pour sortir des conditionnements et affronter les regards.
Enfin notre délégué général, Tugdual Derville, a abordé la problématique « Consentir aux limites » pour le chapitre « Le prix de la fraternité ». Il a, à cette occasion, invité chaque participant à s’imaginer à ses propres obsèques, pour choisir, en trois mots, ce qu’il aimerait qu’on retienne de lui le jour de sa mort et en faire les « mots d’ordre du reste de son existence terrestre ».
Cette riche soirée s’est conclue par une table ronde lors de laquelle nos intervenants ont répondu aux questions posées par les participants.
La prochaine soirée de notre cycle de formation bioéthique aura lieu le 21 janvier prochain et aura pour thème « La vie sous conditions ? ».]]>