[CP] Alliance VITA mobilisée contre le risque d’« euthanasie sociale » des personnes fragiles.

[CP] Alliance VITA mobilisée contre le risque d’« euthanasie sociale » des personnes fragiles.

coronavirus fin de vie

A trois jours de la journée de commémoration des défunts, et au lendemain des nouvelles annonces par le Président de la République, du confinement des Français, Alliance VITA souhaite alerter contre le risque d’un isolement croissant de nombreuses personnes fragiles, notamment de personnes âgées, face à la pandémie, à ses incertitudes, et au repli sur soi qui tente nombre de nos concitoyens.

Certes, la solidarité familiale, notamment entre générations, peut atténuer pour un certain nombre de personnes la fragilité liée à l’âge et induite par le coronavirus.

On estime que 4 millions de nos concitoyens sont dans une situation d’extrême solitude. Pour de nombreuses personnes qui ne bénéficient pas d’une solidarité de proximité, en raison de leur isolement, l’épisode qui vient est à haut risque de désespérance.

Alliance VITA souhaite donc mettre en garde contre ce que l’on peut nommer une forme d’« euthanasie sociale » de personnes âgées. Il ne s’agit pas ici de contester les « gestes barrières » que les autorités sanitaires recommandent pour protéger ces personnes âgées, mais d’appeler nos concitoyens à maintenir, par tous moyens possibles, des liens avec leurs proches mais aussi avec des personnes âgées isolées et sans relation.

Alors que dans un moment où tant de familles sont déjà endeuillées par le Covid-19, certains prétendent faire de la journée de commémoration des défunts, une journée de revendication de l’euthanasie ; nous demandons qu’au contraire la société s’engage plus que jamais contre toute forme d’« euthanasie sociale » des personnes fragiles. Alliance VITA conduira dans les semaines qui viennent, une campagne de sensibilisation et d’action visant à rétablir ou renforcer les liens entre les générations, dans ces moments difficiles que vit la communauté nationale :  aucune personne ne doit se sentir indigne d’être soignée ou d’être aimée.

Alliance VITA anime, depuis 2003, le service SOS fin de vie, qui propose écoute et soutien aux personnes confrontées à des fins de vie ou des deuils difficiles ou à des dilemmes éthiques liés à la maladie, à la grande dépendance, à l’accompagnement social ou à la prise en charge médicale.

PLFSS : expérimentation de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes ?

PLFSS : expérimentation de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes ?

lien intergénérationnel

Au 4ème jour de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), un amendement a été adopté par les députés autorisant la pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes, à titre expérimental.

Dans l’exposé des motifs, les auteurs issus du groupe MODEM entendent « tirer les conséquences du manque de médecins pratiquant l’avortement, notamment dans les territoires ruraux. » Cette disposition avait été rejetée en commission. Malgré l’absence de données fiables et d’étude d’impact, le gouvernement par la voix du ministre des solidarités et de la Santé Olivier Véran a soutenu cette mesure controversée.

Cette disposition avait déjà été votée en première lecture d’une proposition de loi visant le renforcement de l’avortement, présentée par un groupe minoritaire, Ecologie Démocratie Solidarité.

Soutenant que cette proposition avait peu de chance d’aboutir, le ministre de la Santé utilise ainsi un cadre législatif budgétaire pour faire adopter au forcing des modifications de la loi sur l’avortement en évitant tout débat.

La formation et la qualification d’une sage-femme n’étant pas celle d’un médecin, ce dispositif pose des questions aussi bien pour des raisons de sécurité évidentes qu’eu égard à la nature même de la mission des sages-femmes. D’autant que les sages-femmes seraient ainsi conduites à pratiquer des IVG jusqu’à 12 semaines.

Alliance VITA dénonce à nouveau une fuite en avant et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités et de conduire une étude épidémiologique impartiale sur les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement.

 

Pologne : l’avortement pour cause de handicap contraire à la Constitution

Pologne : l’avortement pour cause de handicap contraire à la Constitution

lien intergénérationnel

Pologne : l’avortement pour cause de handicap contraire à la Constitution.

Le 22 octobre 2020, Le Tribunal constitutionnel Polonais réuni en Assemblée plénière a déclaré l’interruption médicale de grossesse (IMG) pour des raisons de handicap ou de maladie de l’enfant à naître, contraire à la Constitution Polonaise.

Le Tribunal a également réclamé de l’aide de la part des pouvoirs publics, aux familles confrontées à la question du handicap et de la maladie de leur enfant.

L’arrêt a déclaré inconstitutionnelle l’IMG en cas de « malformation grave et irréversible » du fœtus ou d’une « maladie incurable ou potentiellement mortelle ».

Le tribunal a insisté sur le fait que toute vie humaine devait être protégée dès la conception et que cela avait plus de valeur que la santé. Il s’est inspiré également d’un document officiel du Conseil des droits des personnes handicapées de l’Organisation des Nations unies datant de 2018 : « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8). ».

Cet arrêt entrera en vigueur dès sa publication au journal officiel, c’est-à-dire dans quelques jours.

 

Marchons Enfants ! : discours de Caroline Roux le 10 octobre 2020

Marchons Enfants ! : discours de Caroline Roux le 10 octobre 2020

 

Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance VITA, sur le podium de la mobilisation “Marchons Enfants !” contre le projet de loi bioéthique.

Le nouveau Premier ministre et le président de la République, ont tenté de se débarrasser de ce texte, en plein été, dans la nuit du 31 juillet au 1er août, alors que notre pays était confronté à tant d’urgences politiques, économiques, sanitaires et sociales.

Les Français ont été mis hors-jeu, privés d’informations sur certaines mesures qui n’avaient jamais été inscrites dans le projet de loi, ni débattues dans la phase de consultation. On s’est moqué de nous. On a joué avec le fonctionnement de la démocratie.

On a surtout ignoré, nié et piétiné, l’intérêt des plus fragiles.

Le texte, totalement remanié en seconde lecture, n’a été voté que par 60 députés sur 577, à la sauvette.

Ce texte passe à côté de trois grandes urgences, qui devraient être trois grandes causes nationales :

  • la véritable lutte contre l’infertilité,
  • l’arrêt de l’engrenage eugéniste,
  • le respect de l’intégrité de l’espèce humaine.

 

Cette loi crée des injustices et discriminations à rebours des impératifs écologiques :

  • avec une procréation toujours plus artificielle, qui cautionne « un droit à l’enfant » :
    PMA sans père, bouleversement de la filiation rendant la paternité optionnelle, double don de gamètes… (On va donc jusqu’à promouvoir la « fabrication » d’enfants privés de toute origine), mais aussi congélation des ovocytes de femmes jeunes pour une hypothétique maternité tardive par PMA, risquée pour la santé des femmes.
    Un pas de plus a été franchi cet été avec l’adoption d’un amendement ouvrant la collecte et la conservation des gamètes humains à des établissements lucratifs. Cela ouvre la porte au « marché de la procréation ».
  • discrimination aussi avec une sélection accrue des enfants avant la naissance, y compris sur des critères génétiques en complète contradiction avec la politique de société inclusive que le gouvernement prétend développer en faveur des personnes en situation de handicap. Comment oser leur dire, les yeux dans les yeux, « prenez toute votre place dans la société » si, en même temps, on leur fait comprendre que tout est fait pour les empêcher de naître, car leur vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue ?

Enfin, plusieurs lignes rouges ont été réintroduites sans précaution pour l’intégrité même de l’espèce humaine avec :

  • cette création de chimères homme/animal qu’à Alliance VITA, nous avons dénoncé dès le début en tant que lanceur d’alerte,
  • mais aussi la création d’embryons humains génétiquement modifiés. Ce serait jouer aux apprentis sorciers, à l’heure où la naissance d’enfants génétiquement modifiés en Chine a provoqué une réprobation mondiale et éclabousse le monde de la recherche.

 

Pourquoi cette obstination à rejeter tout principe de précaution ? 

La crise sanitaire a changé la donne et nous devons en tenir compte : elle nous a fait prendre conscience que l’humanité est fragile, qu’elle est à protéger autant que la nature.

 

Enfin, au nom d’Alliance VITA que je représente ici, j’ajoute un dernier point : nous sommes particulièrement mobilisés contre l’adoption, sans aucun débat préalable, en pleine nuit du 31 juillet qui fait exploser l’encadrement de l’avortement en France. Il ajoute un critère de « détresse psychosociale » pour avoir recours à l’interruption médicale de grossesse et avorter pendant les 9 mois de la grossesse.

 

Cet ajout a créé un électrochoc chez des personnes de toute sensibilité, choquées à l’idée de ces avortements tardifs de foetus en pleine santé, pour des femmes confrontées à une situation de vulnérabilité ou de précarité.

 

A Alliance VITA, notre expérience d’aide aux femmes en situation de vulnérabilité nous a appris :

  • qu’une détresse s’écoute. Mais qui peut prétendre l’évaluer ? La réponse à une détresse c’est d’en combattre les causes et de la soulager.
  • que l’avortement ne devrait jamais s’imposer comme une solution de fatalité. C’est en réalité discriminatoire, culpabilisant et d’une grande violence pour les femmes sans véritable politique de solidarité.

 

Avec ce projet de loi bioéthique, ce qui restait de la protection de l’être humain est gravement mis en souffrance.

Nous appelons le gouvernement à prendre ses responsabilités et à retirer ce projet de loi.

Si nous sommes mobilisés dans toute la France, avec les autres associations de Marchons enfants!, c’est pour défendre les droits des plus fragiles et alerter les sénateurs qui sont maintenant en première ligne sur ces enjeux qui, je le rappelle, nous concernent tous, ainsi que les générations futures.

Formation à l’écoute – Caroline Roux

Formation à l’écoute – Caroline Roux

Formation à l’écoute – Caroline Roux

 

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Être à l’écoute – repères pour une écoute bienveillante

Être à l’écoute – repères pour une écoute bienveillante !

Alliance VITA propose une formation en ligne, destinée à tous ceux qui veulent approfondir cette aptitude essentielle de la vie quotidienne. Des repères peuvent nous aider dans nos échanges pour accueillir ce qui nous est confié, parfois de manière inattendue.

Comment être à l’écoute ?

Comment aider ?

Comment éviter des écueils ?

Ces 3 vidéos sont animées par Caroline Roux et sont le fruit de la longue expérience d’écoute d’Alliance VITA vécue dans nos services SOS Bébé et SOS fin de vie.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.

 

1/ Comment être à l’écoute ?

 

2/ Comment aider ?

 

3/ Comment éviter des écueils ?