Un guide pour prévenir les discriminations en raison de la grossesse

Un guide pour prévenir les discriminations en raison de la grossesse

Un guide pour prévenir les discriminations en raison de la grossesse

 

Le 7 mars dernier, le défenseur des droits rendait public un guide juridique fournissant des informations pratiques contre les discriminations que subissent des femmes en raison de leur grossesse.

Ce guide se présente comme un recueil juridique pour les victimes mais aussi une source d’informations destinée aux responsables d’entreprises.

En 2021, la grossesse a été un motif de 3, 2% des saisines enregistrées par le Défenseur des droits pour discrimination. En ce qui concerne la perception des discriminations dans l’emploi, la grossesse et la maternité constituent le troisième motif de discrimination cité par les femmes (7%).

Malgré un droit extrêmement protecteur de la maternité au travail, des discriminations subsistent. Dans le dossier de presse de lancement, il est rappelé que « La protection de la maternité au travail est l’une des plus anciennes normes internationales (La convention internationale de l’Organisation internationale du travail « sur la protection de la maternité » a été adoptée dès 1919), protection qui se retrouve à la fois en matière civile, en matière pénale, mais aussi dans le droit européen. »

Un dépliant est également diffusé : il explique l’essentiel à savoir pour se protéger des attitudes insidieuses ou injustes de certains employeurs peu scrupuleux ou qui agissent par ignorance.

Ces situations sont particulièrement fragilisantes pour les femmes, la question de l’emploi pouvant être un élément déterminant qui les orientent vers l’avortement.

En ce sens Alliance VITA alerte les candidats à l’élection présidentielle  pour favoriser un écosystème pour la famille durable : voir les propositions.

un guide pour prévenir les discriminations en raison de la grossesse

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Infertilité : un rapport axé sur la prévention et la recherche

Infertilité : un rapport axé sur la prévention et la recherche

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Le groupe de travail sur l’infertilité, mis en place en octobre dernier vient de rendre un rapport assorti de recommandations pour une politique volontariste de prévention.

Ce rapport s’inscrit dans le contexte de la loi bioéthique dans la mise en place d’un plan de lutte contre l’infertilité.

Les auteurs du rapport, le Professeur Samir Hamamah et Salomé Berlioux, ont tenté de répondre après quatre mois d’enquête à la lettre de mission du ministre de la Santé, Olivier Véran et du secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles, Adrien Taquet. Le cahier des charges concernait la réalisation d’un état des lieux des causes de l’infertilité (et non pas des traitements). Le groupe était invité à recommander les actions et priorités pour lutter contre ces causes en abordant notamment les déterminants environnementaux, génétiques, physiopathologiques, ou encore de diagnostic de l’infertilité.

Prévention et alerte sur les limites de l’assistance médicale à la procréation

En amont des recours à l’Assistance médicale à la procréation (AMP), le rapport fait le constat que  «  les actions de prévention de l’infertilité sont aujourd’hui quasi inexistantes en France ». Cette situation est d’autant plus critique que les auteurs dénoncent « le stéréotype trompeur d’une grossesse possible à tout âge, grâce au recours à l’AMP » et insistent sur la nécessité d’informer le public des limites de son efficacité, s’aggravant à mesure que l’âge avance :  Ils constatent que « Le public accorde une confiance excessive à l’AMP pour contrebalancer les effets adverses de l’âge (…)et que bon nombre de couples demeureront sans enfant au terme de ce long parcours de soins ».

Le recul de l’âge de la maternité : cause majeure des consultations.

3,3 millions de personnes seraient touchées par l’infertilité. Comme dans les autres pays industrialisés, la cause majeure de la hausse de l’infertilité est due au recul de l’âge de la maternité. Chez les femmes de 34 ans et plus, on observe un recours plus important aux traitements de l’infertilité, « progressant de 24% en dix ans[1] ».

Une série de mesures proposées cible donc une meilleure information des jeunes publics sur le déclin de la fertilité avec l’âge. Ces mesures avaient été recommandées par le CCNE comme par Alliance VITA durant les débats bioéthiques.

Clairement, cette approche dépasse les situations individuelles et revêt une dimension sociale et politique. En effet plusieurs facteurs sociaux sont impliqués dans ce recul de l’âge de la maternité : allongement de la durée des études, progression de l’emploi féminin, diffusion de la contraception et de l’IVG, épineuse question du choix – métier, partenaire, environnement- conciliation travail et vie familiale, stabilité professionnelle et affective autant d’éléments mis en lumière par les auteurs. « les femmes attendent de trouver celui (…)  avec qui concevoir un enfant, et doivent également attendre que leur compagnon soit prêt à s’engager ».

L’attitude parfois dissuasive des employeurs, de l’entourage et du conjoint joue également, tout  comme la présence de politiques familiales plus ou moins favorables: « la société considère que la maternité n’est pas compatible avec un emploi, au moins dans les premières années de l’enfant ».

Toutes ces conditions retardent la décision de procréer, augmentent les risques d’infertilité liés à l’âge et repoussent la découverte d’une possible infertilité.

Le rapport préconise « à l’instar des pays d’Europe du Nord, une société qui facilite la vie des jeunes parents, en développant des politiques publiques garantes d’un équilibre familial et professionnel, de manière à permettre aux femmes et aux hommes d’avoir des enfants lorsque la fécondité féminine est optimale : garde d’enfants accessible, employeurs bienveillants, aides pour les  couples et femmes jeunes qui veulent avoir des enfants et une carrière professionnelle, garantie du maintien de la progression de carrière et du salaire en cas de maternité, implication des partenaires masculins. »

Pour Alliance VITA, ce phénomène rejoint les situations de nombreuses grossesses imprévues qui se terminent par des avortements. Le plus fort taux d’avortement est le fait de jeunes femmes entre 25 et 29 ans. Des politiques publiques qui permettent d’avoir des enfants quand on est plus jeune sans pour autant être incitatrices ou culpabilisantes pourraient également prévenir ces situations.

Subsistent cependant certains paradoxes. Tout en affichant l’intention de réduire le recours à l’AMP, le rapport mentionne que « seul le don d’ovocytes fournis par une autre femme peut aboutir à une grossesse et une naissance vivante ». Aucune mention n’est faite des questions éthiques liées à ce recours à un tiers donneur et des dangers de ce type de don pour les femmes au-delà de 40 ans avec des risques d’hypertension et de pré-éclampsie. De même les auteurs précisent qu’une politique de prévention efficace permettrait « d’éviter la saturation des centres d’AMP » à cause de l’accroissement des demandes dues aux nouvelles dispositions de la loi bioéthique :  instauration d’un droit à l’autoconservation des gamètes et élargissement de l’accès à la PMA avec tiers donneur aux femmes seuls ou en couple de femmes.

Focus sur les causes environnementales et les modes de vie

Le rapport passe en revue les causes d’infertilité en insistant sur celles d’origine environnementales et l’exposition aux perturbateurs endocriniens qui affectent la fertilité des femmes et des hommes, avec une possible transmission à leur descendance. Les incidences sont particulièrement marquées sur la fertilité masculine : en moins de 40 ans (1973-2011), la concentration de spermatozoïdes dans le sperme a diminué de plus de 50% chez les hommes occidentaux. Mais d’autres expositions sont aussi en cause : chaleur –  pollution – substances reprotoxiques, tabac, cannabis etc. ainsi que les modes de vie (obésité, troubles de l’alimentation, sédentarité).

Enfin il est essentiel de repérer les causes médicales souvent mal identifiées ou inexpliquées.

En plus de la prévention par l’information, les auteurs préconisent de renforcer la formation des professionnels de santé, de mieux identifier et diagnostiquer les causes de l’infertilité et de mettre en place une stratégie nationale de recherche globale et coordonnée. Le manque de moyen et de coordination avait déjà été souligné dans un rapport rendu à la suite de la dernière révision de la loi bioéthique de 2011.

C’est pourquoi le rapport développe plusieurs recommandations sur la recherche, particulièrement en engageant des thèmes prioritaires visant « à améliorer des connaissances scientifiques sur la physiopathologie de l’infertilité, la qualité embryonnaire et la qualité des gamètes, les échecs d’implantation et la réceptivité endométriale, la mesure de l’infertilité, ses déterminants environnementaux, la compréhension de ses mécanismes génétiques ».

Si l’objectif de recherche est louable, il faut rester vigilant sur l’utilisation éventuelle d’embryons humains. Rien n’est proposé en revanche sur les recherches de traitement qui permettrait de soigner réellement l’infertilité et de redonner aux couples leur autonomie procréative.

Ce rapport a cependant le mérite de livrer un état des lieux exhaustif, de présenter des pistes de prévention qui réduiraient les situations d’infertilité. Il conclut sur la nécessité de faire de la lutte contre l’infertilité une priorité nationale, avec une meilleure coordination entre les différents acteurs et une approche interministérielle.

Plusieurs préconisations rejoignent l’urgence de lutter contre l’infertilité sur laquelle alerte Alliance VITA dans le cadre de la campagne présidentielle.

Priorité à l’humanité : Les 20 urgences d’Alliance VITA pour 2022

Priorité à l’humanité : Les 20 urgences d’Alliance VITA pour 2022

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COMMUNIQUE DE PRESSE –  9 mars 2022
Priorité à l’humanité
Les 20 urgences d’Alliance VITA pour 2022

 

Un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, Alliance VITA dévoile ses 20 urgences pour 2022. Adressées à tous les candidats à la présidentielle, elles visent à replacer l’humanité au cœur de toutes les politiques publiques.

Dans une société dominée par la technique, l’économie et la finance, l’être humain tend à devenir une simple variable d’ajustement dans un marché globalisé et tout puissant. Cependant, la crise sanitaire a aussi montré l’attachement des Français à la cohésion sociale, à l’enracinement familial et à la protection des plus fragiles.

Donner la priorité à l’humanité, en particulier par une éthique qui respecte les principes intangibles de l’écologie humaine, constitue le véritable enjeu des élections présidentielle et législatives.

Forte de son expérience auprès des personnes confrontées aux épreuves de la vie et des contributions des membres de son réseau, Alliance VITA interpelle les candidats sur la base de 3 axes prioritaires et 20 urgences :

  • développer la solidarité intergénérationnelle 
  1. Finaliser une loi grand âge et dépendance
  2. Renforcer la lutte contre le suicide
  3. Réaffirmer le refus de l’euthanasie et du « suicide assisté »
  4. Créer une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles on meurt en France.
  5. Développer l’accès à tous aux soins palliatifs
  6. Créer un droit de visite pour les malades, les personnes âgées et handicapées qui séjournent en établissements

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  • favoriser un écosystème pour la famille durable 
  1. Rétablir l’universalité des allocations familiales pour rendre toute son efficacité à la politique familiale
  2. Renforcer la politique familiale par un soutien aux couples
  3. Créer un soutien spécifique pour les jeunes femmes étudiantes enceintes
  4. Réformer le congé parental d’éducation.
  5. Faciliter la prise du congé de paternité en le rendant plus flexible.
  6. Lutter contre l’infertilité
  7. Obtenir l’interdiction universelle de la GPA, car il n’existe pas de GPA « éthique ».
  8. Soutenir l’accueil des personnes handicapées
  9. Aider les femmes à éviter l’avortement par une politique de prévention globale
  10. Protéger les mineurs contre les violences sexuelles et la pornographie

 

  • soutenir des innovations technologiques garantes de la protection des plus fragiles
  1. Compléter le champ d’application du principe de précaution en matière environnementale dans une approche d’écologie intégrale, pour y intégrer la protection et l’intégrité de l’être humain
  2. Assurer une protection adéquate de l’embryon humain
  3. Assurer l’égalité d’accès de tous aux technologies et assigner une juste place à l’Intelligence artificielle (IA) en matière de santé.
  4. Sécuriser notre empreinte numérique

Au total ces 20 urgences dessinent un cap pour la France.  Au-delà des échéances électorales, elles ont vocation à être portées et promues auprès des candidats élus, devenus dirigeants afin qu’ils prennent en compte ces enjeux fondamentaux pour le pays.

Vous pouvez retrouver plateforme de propositions sur la page suivante : https://www.alliancevita.org/elections2022/ et le dossier de presse ici.

[Vidéo Replay] – Webinaire “La réalité de la GPA”

[Vidéo Replay] – Webinaire “La réalité de la GPA”

En cette veille de la journée internationale des droits des femmes, notre équipe a souhaité élaborer une réflexion autour du thème de la Gestation Pour Autrui (GPA).

 

Intervenantes :

  • Céline Revel-Dumas, journaliste, auteur de « GPA, le grand bluff » (Cerf, 2021).
  • Aude Mirkovic, juriste et porte-parole de Juriste pour l’enfance
  • Anne Schaub-Thomas, psychothérapeute, spécialiste en mémoires prénatales, traumas de naissance et petite enfance.

La GPA est un sujet d’actualité qui bénéficie, malgré son interdiction en France, d’une trop large couverture médiatique. Alliance VITA souhaite aborder les risques et les impasses de cette pratique. De la réalité de la GPA à l’étranger aux conséquences physiologiques et psychologiques que cette pratique entraîne chez les enfants en passant par la réalité cachée derrière la prétendue « GPA éthique ». Rien ne sera laissé de côté durant ce webinaire.

FAQ

Est-ce qu'un enfant peut ressentir in utero qu'il n'est pas issu génétiquement de la femme qui le porte ?

Le bébé, comme pour tout bébé, va capter, ressentir les émois et les sentiments que la femme éprouvera au long de la grossesse. Les pensées qui traverseront l’esprit de la femme qui le porte seront perçues par le fœtus, dès lors qu’elles produisent, elles aussi, des ressentis particuliers chez la femme.  

La question ne mentionne pas s’il s’agit d’une femme qui va porter l’embryon pour autrui, ou s’il s’agit d’une femme qui gardera et élèvera elle-même l’enfant porté et issu d’une autre femme donneuse de gamète. 

 

– Lorsqu’il s’agit d’une GPA avec un fœtus qui n’est pas issu génétiquement de la femme qui le porte, immanquablement, la femme porteuse instaure une distance psychique avec le bébé attendu, afin de moins souffrir à l’heure de la séparation avec le bébé à la naissance. Le bébé étant biologiquement (et psychiquement) « programmé » pour vivre et approfondir le processus d’attachement, sera marqué par une ambiance affective de probable mise à distance psychique et affective, de pensées fixées sur le moment du détachement (souvent dit comme libérateur par les femmes porteuses) et souvent des états et pensées de stress. La niche affective reste grandement vide et bien-sûr, de même que le stress qui bien souvent accompagne ce genre de grossesse, le petit en sera négativement marqué. Suivra ensuite pour le bébé la problématique de la séparation avec la femme qui l’a porté durant neuf mois, avec les conséquences que nous connaissons bien et qui sont de l’ordre de l’angoisse d’abandon, voire angoisse de mort. 

  

– Dans la situation d’une femme qui attend, pour elle, un enfant issu d’un don de gamète d’une autre femme, les ressentis, les larmes, les joies, les pensées de doutes, d’ambivalence et de peurs – vais-je pouvoir l’aimer comme si c’était « mon » bébé ? Ai-je bien fait ? L’enfant va-t-il m’aimer, moi qui ne suis pas sa mère biologique, est-ce que les gens verront qu’il ne me ressemble pas ? Possible sentiment d’illégitimité,  d’imposture ? ,… –  ainsi que tous les affects et l’imaginaire en œuvre au long des neuf mois, voilà qui laisse une trace dans la mémoire fœtale.

Tout ce qui passe par les trous du discours, qui n’a pas pu ou pas souhaité se dire (et cela vaut pour tout enfant attendu), s’inscrit dans les zones de l’inconscient et dans les plis du psychisme en ébauche. Pour ressortir et s’exprimer, on ne sait quand.  

Je pense donc que oui, quelque part tout au fond de lui, l’enfant sait/sent qu’il n’est pas issu génétiquement de la femme qui le porte. Non pas au départ d’un savoir ou d’une connaissance intellectuelle mais sensorielle, charnelle. Il s’agit bien d’une réalité physiologique, inscrite dans tous ses gènes ; sa chair en est toute entière témoin : le corps lui-même est cette mémoire et a tout gardé en mémoire.  

L’enfant peut donc ressentir les éventuels sentiments d’étrangeté, de gêne, de questionnements ou tous autres émois et sentiments par lesquels la mère passe en portant l’enfant qui, au départ, n’est pas « le sien ».

L’important sera de ramener cette information de l’origine biologique à la conscience de l’enfant, de façon à ne pas en faire la pièce manquante du puzzle de son histoire d’origine. Ce sont les dénis, les non-dits, les secrets qui ont les effets les plus délétères sur les enfants. Car, si ce qui est su/ressenti dans le fort inconscient du bébé n’est pas dit, pas nommé de façon à ce que la personne en question devienne consciente de son inconscient, cela « parlera » en symptômes somatiques et psychosomatiques comme autant d’appels de détresse pour que le vrai de son histoire lui soit transmis. Le corps, et la psychologie tourmentée chercheront, par ce moyen, à entendre le vrai de l’histoire de vie dès son origine.

  

L’être humain est ainsi fait qu’il s’y retrouve bien mieux avec la vérité qu’avec les non-dits, qu’avec les réalités édulcorées, déformées, détournées du réel ou parfois même, mensongères… Souvent avec la « bonne » intention de « protéger » les enfants.

Pour Anne Schaub : où trouver les vidéos des chercheurs auprès des nouveau-nés dont a parlé l’intervenante ?

 

Quel est le nom du rapport de 1998 révélant que les GPA gratuites deviennent des GPA rémunérées ?

Connu sous le nom de Rapport Brazier. M. Brazier, A. Campbell, S. Golombok, Surrogacy : Review for Health Ministers of Current Arrangements for Payments and Regulation, Department of Health, 1998.

Existe-t-il des études montrant les effets secondaires de ces hyper stimulations sur les populations de femmes qui donnent leurs ovules ?

Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne est une complication de la stimulation ovarienne réalisée en amont de la ponction ovarienne. Elle se manifeste par une augmentation de la taille des ovaires, une gêne ou des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une diarrhée. Plus rarement, elle peut entraîner une prise de poids brutale, une accumulation de liquide dans le péritoine (ascite) ou encore des troubles respiratoires. Exceptionnellement, l’hyperstimulation ovarienne peut avoir des conséquences sévères comme les thromboses (phlébite, embolie pulmonaire) et la défaillance de plusieurs organes. En savoir plus

Connait-on la position des candidats à l'élection présidentielle sur le sujet de la GPA ?

Pour retrouver la position des candidats sur la GPA cliquez ici.

Quelle est la position des écologistes face à cette question ?

Dans son programme présidentiel, la candidat Yannick Jadot propose de « Reconnaître automatiquement la filiation des enfants nés de GPA à l’étranger pour les deux parents ».  

Interrogé sur Europe 1 en 2021, il se prononce pour une GPA qu’il qualifie d’ « éthique » s’il n’y a pas de rémunération, par exemple entre deux soeurs.

Il passe sous silence les questions éthiques cruciales : la question des traitements, de l’impact écologique, de l’exploitation du corps de la femme et des conséquences en matière de droit de l’enfant.  

Certaines femmes disent porter l'enfant pour une femme stérile dans une démarche altruiste et consciente. Elles sont souvent déjà mères de famille. Qu'en pensez-vous ?

Bien entendu, ce type de démarche existe. Même s’il y a consentement, les conséquences en matière de dignité et de droits humains demeurent : il s’agit de l’exploitation du corps de la femme et du traitement indigne de l’enfant considéré comme un objet que l’on échange. La question de la liberté de la mère porteuse se pose donc dans ce type de consentement. Et cela s’inscrit dans une forme de désir d’enfant à tout prix.

En France la GPA est explicitement interdite, car ce qui n'est pas interdit est autorisé. Est-ce le cas pour la majorité des pays ? Ou bien tous les pays dans lesquels la GPA est possible ont une loi spécifique ? Y a-t-il des pays réprimandant lourdement les personnes qui font une GPA à l'étranger ?

Un panorama a été effectué en 2012 par la conférence de la Haye de droit international privé (page 9 à 25). En réalité, très peu de pays ont réellement légiféré.

Cependant plusieurs pays ont revu leur législation pour restreindre cette pratique (Inde, Népal, Thailande notamment ).  

Le panorama des différentes législations est proposé dans le livre de Céline Revel-Dumas.

Une convention internationale pourrait-elle "imposer" à un pays, la France pour ce qui nous concerne, la mise en place de fait de la GPA ?

Une convention internationale n’oblige un pays que s’il ratifie cette convention.

Mais pourquoi cette pression actuelle à faire passer la GPA ? Qui est "aux manettes" de cette pression finalement, à qui profite-t-elle ?

Il y a de plus en plus une forme de toute puissance accordée au désir d’enfant. On ne peut aussi passer sous silence qu’il s’agit d’un immense marché.

Comment abordez-vous le cas d’une GPA intrafamiliale qui se proclame une motivation de pur amour désintéressé (entre une grand-mère et sa fille, une tante et sa nièce... ?)

On peut légitimement se questionner sur le brouillage des liens familiaux, possiblement source de difficultés voire de traumatismes. Pas simple pour une femme de voir sa propre mère enceinte de son enfant (grossesse tardive posant par ailleurs des risques pour la femme comme pour l’enfant) ni pour le père de voir sa belle-mère enceinte de son enfant. Pour l’enfant, comme les parents et la mère porteuse, le brouillage des rôles peut être source de questionnements et de tensions.

J'espère que la France continuera d'interdire la GPA mais dans un monde où on va facilement le faire à l'étranger, que peut-on mettre en place pour dissuader de la faire ? Notamment sans faire répercuter les conséquences d'une éventuelle infraction sur l'enfant ?

L’abolition internationale semble la voie la plus juste et la plus efficace. 

Quelle différence entre GPA et adoption qui dans certains pays peut se traduire par un contrat ? N'est ce pas la même chose lors de la grossesse d'une femme qui va accoucher sous X ? L'enfant intègre le projet d'être abandonné à la naissance de la même façon que pour une GPA ?

La démarche d’adoption n’est pas faite pour donner un enfant à un couple, mais donner une famille à un enfant, qui a été privé de son père et de sa mère. L’enfant que ce soit par accouchement sous X ou adoption n’est pas délibérément conçu pour être abandonné ou donné à la naissance. C’est en ce sens que la législation sur l’adoption en France est stricte sur les conditions d’accueil. Ce processus demande une solidité particulière pour ceux qui auront à accueillir l’histoire particulière de ces enfants. L’idée est bien de donner des parents à des enfants qui en ont été privés par des accidents de la vie, et de tenter de réparer au mieux.  

 Au contraire de l’adoption, la GPA ne compense pas un préjudice subi, mais l’organise. Elle programme par avance la conception et la grossesse en vue de cet abandon.  

 Cette pratique va à l’encontre de toutes les observations conduites depuis plusieurs décennies autour de la grossesse. Elles montrent l’importance et la richesse des liens physiologiques et affectifs créés entre la mère et l’enfant au point que ces interactions modèlent les données génétiques de l’enfant, ce que l’on appelle l’épigénétique.  Aujourd’hui dans les sociétés occidentales, les professionnels de la naissance privilégient le contact physique avec la mère à la naissance, pour assurer un continuum sensoriel et rendre plus paisible pour l’enfant la séparation de l’accouchement.  

D’ailleurs, l’expérience de l’adoption montre combien la séparation d’un enfant de celle qui l’a porté est une épreuve pour lui comme pour la mère qui doit s’en séparer. Provoquer intentionnellement cette rupture est une grave atteinte à l’identité de la femme comme de l’enfant. 

Avec le recul de plusieurs années pour les GPA avez-vous des notions d'impact sur la santé des femmes porteuses : études, statistiques, impact sur la santé psychique, statut gynécologique de ces femmes ?

Il y a plus de risques et ceux-ci se découvrent tristement au fil des faits divers rapportés :

Si l’enfant est l'objet du contrat comment ne pas voir (juridiquement) qu'il ne s'agit pas de marchandisation humaine ?

En effet. La GPA chosifie l’enfant, le faisant passer du statut de sujet à celui d’objet d’un contrat notamment et d’échange ou de transaction rémunérée.

Y a t-il des avortements provoqués par un désistement des commanditaires ?

Oui. En effet. Par exemple, la presse rapporte ce type de cas, et bien souvent l’avortement fait partie de clauses spécifiques dans le contrat. 

Deux mères porteuses enceintes de triplés sont engagées dans une bataille judiciaire contre les parents biologiques qui veulent qu’elles avortent de l’un des foetus. Voir

Les mères porteuses sont-elles au courant des risques liés à une grossesse avec ovocytes de donneuse externe ?

Il est fort peu probable que les mères porteuses des pays où leur précarité est exploitée soient informées des risques encourus.

Étant donné que le droit interdit d'élaborer des contrats ayant pour objet la disposition de personnes humaines, comment les pays ayant légalisé la GPA contournent-ils cet obstacle juridique ? Arrivent-ils à justifier juridiquement la GPA ?

Certains pays ferment les yeux ou autorisent explicitement la GPA. Le panorama des différentes législations est proposé dans le livre de Céline Revel-Dumas.

Le recours à une donneuse d'ovocyte n'est-il pas ce qui se fait dans la grande majorité des cas ?

En effet. Soit parce qu’une femme commanditaire souhaite transmettre son patrimoine génétique à l’enfant et est capable de donner ses ovocytes, soit pour séparer la mère porteuse de la femme donneuse, à sa demande, soit parce que ce sont un ou des hommes commanditaires qui préfèrent “éclater la maternité” entre plusieurs femmes.  

L’expression de “GPA éthique” a-t-elle été créée par Madame Badinter ou en parlait-on déjà en France ou dans d’autres pays ? Qui est à l’origine de cette expression ?

Madame Badinter fait partie d’un courant minoritaire de féministes défendant l’idée d’une prétendue “GPA éthique” depuis des années.

Que peut-on faire, dire face aux couples qui ont déjà eu recours à la GPA ? Je vis en Belgique, mes 2 enfants sont en classe (1e et 3e maternelle) avec 2 frères issus de GPA.

Votre question est importante et délicate. Accueillir chacun comme il est, respecter chacun en tant que personne, ne veut pas dire cautionner tous ses actes. Nous ne pouvons que souhaiter que les enfants nés d’une GPA soient accueillis le mieux possible, sans distinction. Cependant on peut aussi rappeler notre attachement à une maternité qui ne soit pas éclatée, et par exemple souligner les liens qui se sont créés in utero avec nos enfants. On peut aussi rappeler l’importance de distinguer entre droit et désir, le désir n’étant pas toujours droit. On peut aussi rappeler notre attachement à ce que le désir d’enfant ne se transforme pas en droit à l’enfant. 

Quel % de GPA en France ?

Ce chiffre n’est pas connu. Mais un article récent établit qu’en Ukraine, chaque semaine, deux bébés naissent par GPA de parents français. Cette fourchette est basse, elle ne compte pas les grossesses gémellaires dans ces statistiques.  

En France, un rapport présenté l’an passé au Parlement européen estime à 200 le nombre de naissances à l’étranger en 2011 (120 en 2007). 

En 2021, ce chiffre a vraisemblablement dû augmenter.  

Si l'autorisation de la GPA existe depuis 35 ans, a-t-on des études sur le devenir de ces enfants ? Psychologique, équilibre, confiance ?

La pratique existe pratiquement depuis que la FIV est devenue possible. Il n’y a pas d’’études connues, fiables et réalisées par un organisme indépendant sur le devenir des enfants.  “La plupart des études portant sur la maternité de substitution présentent de sérieuses limitations méthodologiques”. En savoir plus 

Pourquoi le milieu médical ne réagit pas aux propositions de loi de la GPA ?

L’Académie nationale de médecine s’est positionnée pour un maintien de l’interdiction en France. La gestation pour autrui – Académie nationale de médecine | Une institution dans son temps (academie-medecine.fr)  

Pour René Frydman : La « GPA éthique » n’existe pas. https://www.publicsenat.fr/article/societe/rene-frydman-la-gpa-ethique-n-existe-pas-191163 

Des centaines de médecins ont signé un manifeste :  “Même s’il doit accompagner les couples stériles en désir d’enfant, le médecin n’a pas tous les droits pour faire surgir la vie. Le médecin ne doit pas être au service d’une idéologie quelle qu’elle soit. La sélection des races, l’eugénisme, le dopage, les expériences sur l’homme, la « fabrication » d’enfants en dehors de la complémentarité homme-femme sont étrangers aux buts de la Médecine”. 

https://www.lemanifestedesmedecins.fr/la-liste-des-signataires  

Catherine Dolto https://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/27/01005-20081227ARTFIG00001-meres-porteuses-l-humanite-de-l-enfant-en-peril-.php  

Comment l'État peut augmenter les dons ou les ventes d'ovocytes ou de spermatozoïdes ?

En France, l’agence de la biomédecine lance chaque année une massive campagne de communication et de promotion du don de gamètes. La nouvelle loi bioéthique a élargi l’accès à la procréation assistée aux femmes seules, ou en couple de femmes… Et avec cet élargissement, on observe une demande accrue qui a été totalement sous-évaluée par le gouvernement.   

Le budget alloué à cette campagne a été multiplié par cinq par rapport aux autres années. Il atteint la somme de 3,8 millions d’euros, financés directement par l’Etat.

Existe-il le même “symptôme du survivant” pour les enfants conçus par FIV?

Blanche STREB vous renvoie à son essai “bébés sur mesure – Le monde des meilleurs” qui traite du syndrome du survivant et détaille des études réalisées par des spécialistes sur ce point précis.  

Extrait de cet essai : Ce syndrome est notamment décrit par un psychiatre hospitalier et docteur en philosophie, le Dr Benoît Bayle, spécialisé dans la psychologie de la conception humaine et de la périnatalité, ainsi que dans les questions bioéthiques liées à la médecine de la procréation. Le Dr Bayle travaille sur certains troubles structuraux de la personnalité et cherche à comprendre s’ils sont en relation avec une problématique émergeant dès la conception. La « survivance » chez l’enfant ou l’adulte est bien connue des praticiens, elle désigne une situation complexe que peut ressentir un rescapé d’une situation difficile. Ce trouble est déjà bien démontré dans le cas d’une naissance d’un enfant après une ou plusieurs fausses couches spontanées, précoces ou tardives, et en cas de perte périnatale d’un jumeau, in utero ou après la naissance. Mais l’essor de la médecine de la procréation, du diagnostic prénatal et préimplantatoire amplifie les circonstances périnatales susceptibles de faire le lit d’une problématique de survivance. Citons par exemple le fait que beaucoup d’embryons ne survivent pas aux parcours de FIV ou ne s’implantent pas une fois transférés dans l’utérus, que près de la moitié des embryons ne résistent pas à la décongélation, que lors de grossesses multiples induites par stimulation ovarienne ou par implantation de plusieurs embryons, des interruptions sélectives de grossesse (aussi appelées réductions embryonnaires) sont pratiquées. Il y a beaucoup de déchets d’embryons, y compris d’embryons sains Ce syndrome aurait deux sources, celle de « l’après-coup », c’est-à-dire consécutive à la manière dont les interactions parents-enfant se construisent autour de l’histoire particulière de la conception et celle plus immédiate, liée à l’inscription historique et à la biographie prénatale de l’être humain conçu15. Benoît Bayle regroupe les éléments cliniques selon trois axes: d’abord, la culpabilité, avec pour corollaire inconscient : « Je suis en vie, donc je suis responsable de la mort des autres » et comme manifestation clinique, la dépression ou la persécution. Puis, la toute-puissance, dont le corollaire inconscient pourrait être: « Je suis indestructible, puisque j’ai survécu aux autres. » Et enfin, l’expression paradoxale des mouvements de culpabilité et de toute-puissance qui se manifeste par le besoin inconscient d’éprouver la survie par des prises de risque récurrentes ou au travers de maladies psychosomatiques. Dans ses exemples cliniques, le Dr Bayle relate l’observation et l’accompagnement de Damien16, enfant très désiré et né après dix ans de prélèvements, d’attente et de plusieurs fausses-couches. Sa conception a eu lieu par fécondation in vitro, puis il a été congelé deux mois avec trois autres embryons. C’est le seul embryon qui se soit développé. Les difficultés évoquées par les parents en consultation relèvent de cette problématique de survivance, marquée par une forme de « toute-puissance » de cet enfant, au comportement très difficile. Des soins en centre médico-psychologique sont mis en place. Damien est un petit garçon qui paraît fort adulé et stimulé. Les parents se dévouent totalement à leur fils qui impose sa loi et ne tolère aucune parole contradictoire. Par exemple, dans les jeux, son père évite qu’il perde afin de ne pas déclencher de crise. Et Damien d’affirmer: « je suis le premier, le plus fort », « je peux tout faire, je pense que je sais tout ». Le comportement de cet enfant est donc largement influencé par la manière dont ses parents le regardent, et agissent avec lui. Cette façon de faire étant elle-même largement imprégnée de son histoire de conception. Ces histoires conceptionnelles particulières, et les interactions parents-enfant qu’elles favorisent, contribuent parfois à transmettre un sentiment de survivance à l’enfant qui en est issu.

Comment lutter contre le lobby pro-GPA qui semble marquer des points dans l'opinion ?

Se former pour savoir en parler et argumenter face aux partisans de cette pratique et aussi face aux personnes qui hésitent à prendre position.  

Rappeler à temps et contretemps que l’enfant n’est ni un droit, ni un objet d’échange ou de transaction. Que la grossesse et la maternité sont des étapes particulièrement précieuses et qu’il convient de protéger toutes les femmes contre cette nouvelle forme d’exploitation.  La période de la grossesse n’est pas une étape transparente pour la mère ni pour l’enfant. La science ne cesse de découvrir les interactions multiples et variées qui se créent et la manière dont l’environnement global de l’enfant influe sur son développement.  

L’on sait aujourd’hui que l’utérus n’est pas seulement une enveloppe protectrice et nourricière : il permet des interactions profondes entre la parturiente et le fœtus. Celles-ci modifient les gènes du fœtus eux-mêmes. Ainsi, l’enfant est façonné par la grossesse. Plus encore, cette sorte de « feu d’artifice neuronal » qu’est la naissance de l’enfant est aujourd’hui compris comme un événement par lequel l’enfant voit son avenir durablement influencé par l’environnement dans lequel se produit son développement initial et par le rôle joué par la mère. L’importance de l’épigénétique sur le développement physique et psychique du fœtus est connue, de même que celle du lien affectif entre la femme enceinte et l’enfant qu’elle porte.  

De nombreuses démonstrations issues des neurosciences mettent aussi en lumière l’importance biopsychologique et cognitive de cette période prénatale pour l’enfant. Les neurosciences nous enseignent que l’amygdale, une petite glande en forme d’amande située dans le cerveau “affectif” constitue une sorte de “carte mémoire émotionnelle” qui enregistre les impacts et les ambiances affectives vécues durant la grossesse, et également les circonstances entourant la naissance. Ces étapes de vie représentent le terreau de base dans lequel seront ensemencées les premières expériences sensorielles, relationnelles et émotionnelles inconscientes, à connotation d’unité, de tendresse, de joie et de sérénité, mais aussi de distance ou de confusion affective ; voire de stress extrême entre autres, lié à l’angoisse de séparation.

Je ne comprends pas comment la France peut "accepter" les retours d'enfants nés par GPA à l'étranger. N’y a-t-il aucun retour ? C'est un peu comme si nous revenions avec un enfant né à l'international et adopté illégalement

La jurisprudence et la question de la reconnaissance ont évolué en fonction des gouvernements (cf question ci-dessous) et contribuent à la situation actuelle où l’interdiction de GPA sur le sol français est contournée dans les faits. Faciliter le recours à la GPA est un moyen implicite de ne pas lutter contre elle.

Est-ce que l'État civil et la justice française peuvent refuser de naturaliser un enfant issu d'une GPA à l'étranger ?

Cela a été longtemps le cas. Désormais la jurisprudence et la circulaire Taubira (25 janvier 2013) facilitent la transcription des actes de naissance d’enfants nés de GPA à l’étranger. 

Est ce que le "don" d'ovocyte est "rémunéré" en France ou ailleurs ?

En France, non. Dans certains pays, oui. Le panorama des différentes législations est proposé dans le livre de Céline Revel-Dumas. 

Quand le nourrisson est-il remis aux parents d'attention ?

Dès la naissance ou les premiers jours.

Pour aller plus loin

Labor of Love

Heither Jacobson
(2016)

La GPA à l'étranger

Dossier Alliance VITA

Love and truth

What really matters for children
(2021)

GPA "éthique"

Caroline Roux
Université de la vie 2019

La GPA en France

Dossier Alliance VITA

[Vidéo Replay] – Webinaire “La réalité de la GPA”

Webinaire – La réalité de la GPA

Dans notre optique de toujours mieux faire connaître les questions de bioéthique, Alliance VITA vous invite à rejoindre son 1er webinaire de formation le lundi 7 mars 2022 de 20h45 à 21h30.

Cet évènement est gratuit et ouvert à tous et nous vous invitons à le faire connaître largement autour de vous.

En cette veille de la journée internationale des droits des femmes, notre équipe a souhaité élaborer une réflexion autour du thème de la Gestation Pour Autrui (GPA).

Avec :

  • Céline Revel-Dumas, journaliste, auteur de “GPA, le grand bluff” (Cerf, 2021).
  • Aude Mirkovic, juriste et porte-parole de Juriste pour l’enfance.
  • Anne Schaub-Thomas, psychothérapeute, spécialiste en mémoires prénatales, traumas de naissance et petite enfance.

La GPA est un sujet d’actualité qui bénéficie, malgré son interdiction en France, d’une trop large couverture médiatique. Alliance VITA souhaite aborder les risques et les impasses de cette pratique.

De la réalité de la GPA à l’étranger aux conséquences physiologiques et psychologiques que cette pratique entraîne chez les enfants en passant par la réalité cachée derrière la prétendue “GPA éthique”. Rien ne sera laissé de côté durant ce webinaire.

Une grande partie de la soirée sera consacrée aux questions que vous pourrez poser en direct à nos intervenantes.

NB : En parallèle de votre inscription, n’hésitez pas à vous abonner à notre évènement facebook pour recevoir toutes les informations utiles sur notre webinaire (facultatif).