Euthanasie : bataille d’enquêtes

Euthanasie : bataille d’enquêtes

Deux enquêtes-chocs font rebondir le débat sur la fin de la vie : pour l’une, les personnes âgées refusent majoritairement l’euthanasie ; pour l’autre, les demandes de mort persistent majoritairement en soins palliatifs. Terrain miné.

Le Figaro (11 octobre 2011) commente une étude selon laquelle « une grande majorité des plus de 75 ans est opposée à l’euthanasie et fait confiance aux médecins pour les décisions de fin de vie » . Réalisée à partir de 200 entretiens par le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin, dirigée par le Dr Véronique Fournier, elle « bat en brèche tous les poncifs sur l’euthanasie (selon lesquels 70% des Français y seraient favorables) » explique Martine Perez.

A l’inverse, le Dr Edouard Ferrand, responsable de l’unité mobile de soins palliatifs de l’hôpital Foch de Suresnes, publie fin octobre dans l’European Journal of Cancer une enquête qui, d’après le Monde (10 octobre 2011),  contredit l’affirmation selon laquelle la demande de mort s’évanouirait avec une prise en charge adaptée : 61% des patients accompagnés par des équipes de soins palliatifs ayant fait des demandes de mort n’auraient pas totalement renoncé à cette requête.

Derrière ces enquêtes, un bras de fer qui se profile, entre deux conceptions opposées de la dignité humaine. Il place face-à-face les médecins attachés au respect de la vie de tout patient, jusqu’au terme naturel de sa vie à ceux qui voudraient pouvoir mettre fin aux jours d’un patient dans certains cas.

Eléments nouveaux : l’enquête de Cochin souligne à quel point les personnes âgées attendent d’être bien soignées et non pas expédiées, mais l’enquête de l’hôpital Foch de Suresnes laisse entendre qu’il faudrait accepter l’euthanasie en soins palliatifs. Sous couvert d’étude scientifique, le Dr Ferrand épouserait-il la revendication de l’ADMD qui n’a cessé d’affirmer que l’euthanasie devait être intégrée aux soins palliatifs ? Mortelle confusion pour Alliance VITA qui encourage la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs dans son affirmation constante : soins palliatifs et euthanasie sont « incompatibles ».

Scientifiquécolodingo

Une émission de radio consacrée aux courants écologistes radicaux m’a fait dresser l’oreille. Certains de ses représentants affirment qu’il faudrait sanctionner l’arrivée d’un troisième enfant dans une famille, sous prétexte que celui-ci générerait l’équivalent de 620 allers et retours Paris/New York. «Selon certains écologistes, continue le journaliste, il faudrait supprimer 350 000 personnes par jour pour retrouver un équilibre entre l’humanité et la nature »… Et puis « un kilo de veau équivaut à un trajet de 213 km en voiture »…
A force de chiffres et comparaisons scientifiques aléatoires, l’auditeur ne sais plus où il en est : un veau, est-ce mieux qu’un troisième enfant ?
Ne peut-on être raisonnable quand on pense écologie ? Ne peut-on imaginer qu’un monde meilleur est possible sans supprimer l’humanité ? Ne peut-on considérer que le dialogue entre les cultures et les générations, les interrogations de l’homme sur son environnement, l’enthousiasme de sa jeunesse sont les meilleurs ferments d’une écologie réussie ? On parle de résilience, cette capacité de l’homme à se relever des épreuves les plus lourdes. D’autres solutions peuvent donc jaillir, permettant une meilleure prise en compte de son environnement par l’homme, sans le rendre coupable d’exister.
Réduire la viabilité d’une société à un nombre d’enfants autorisés fait penser aux politiques de natalité chinoises. Résultat : les garçons y sont privilégiés tandis que les fœtus de filles connaissent un taux d’avortement important. Dans ces conditions, non désirées, mésestimées, obligées d’être à leur tour mère d’un enfant unique, les femmes chinoises se suicident plus que toutes les autres.
Puisqu’il faut tout chiffrer à l’aune de la couche d’ozone, cette malheureuse femme chinoise, de combien d’allers-retours Paris-New-York sa pauvre petite existence serait-elle aussi coupable ?
Pauline Valdenaire
 

Hommes en jupes !

Hommes en jupes !

Le terrible stéréotype sexiste qui réserve la jupe aux femmes est-il en train de s’effacer en France ? Certains y travaillent.

Il n’y a pas si longtemps, on disait de l’épouse autoritaire régnant sur son ménage  : «  elle porte la culotte  ». En fait de culotte, l’expression ciblait le pantalon que les femmes n’imaginaient pas enfiler avant de le conquérir de haute lutte. C’est progressivement que la mystérieuse superposition de jupes et de jupons qui a longtemps enveloppé dames et demoiselles a disparu.

Ces fameux jupons que nombre de grands-mères revêtaient encore à la fin du dernier millénaire sont immortalisés par Frou frou. Célèbre chanson, cette valse légère date de 1897. Mais les personnes âgées de la fin du vingtième siècle, hommes et femmes en chœur, l’entonnaient encore gaiement sur demande.

Les paroles de Frou frou expliquent en substance que la spécificité vaporeuse des vêtements féminins contribue à la séduction des femmes, et qu’elles auraient tort de s’en priver.

Pareille idée fait grimacer les théoriciens du genre qui voient dans toute distinction homme-femme le signe de l’exploitation du sexe qu’on prétend faible par les mâles, dominateurs et violents. En fait, leur théorie déteste le féminin (ou la féminité) autant que le masculin (et la virilité).

Or, voici que ce masculin est attaqué sur un autre front. Un article du supplément Homme automne hiver 2011 du quotidien Le Monde daté du 15 septembre titre  : «  Les hommes tiennent à leur pantalon  ». Joël Morio semble s’en désoler. Il liste les tentatives des créateurs déjantés pour habiller les hommes en femmes. Jean-Paul Gaultier ou Kenzo s’escriment à refourguer aux mâles des robes ou des jupes donc, mais aussi des «  pantalons-jupes  », histoire de ne pas les brusquer, des pulls tombant «  sous le genou  » où encore tuniques, djellabas ou sarouels, pour leur faire passer la pilule via la mode ethnique.

La ténacité créative frappe. Sans grand succès. Les Écossais et leurs traditionnels kilts sans rien dessous restent bien seuls en Occident. On ne voit guère, sauf donc à la veille d’un France-Écosse de rugby, les courants d’air dans les rues faire flotter des jupes masculines. Indices que le vent pourrait tourner selon Le Monde, les mâles consommeraient de plus en plus de produits de beauté et s’épileraient un peu partout. De là à annoncer «  l’égalité vestimentaire  »… Il faudrait que les hommes acceptent, grâce à la jupe nous dit-on, de «  devenir un objet sexuel  ». Il faudrait qu’ils passent à la «  transgression  ». Problèmes : «  le port d’une jupe par un homme est très souvent associé à l’homosexualité  », note une historienne de la mode tandis que Joël Morio ose affirmer que c’est «  par sexisme  » que «  les hommes répugneraient aussi à porter la robe  »  ! L’accusation est culottée. Elle confirme qu’une partie du monde de la mode, avec ses mannequins androgynes, censés entretenir trouble et confusion, est vérolée par le Gender.

Pour le moment, qu’il garde ou non ses poils aux pattes, le passant vêtu d’un tailleur risque la dérision, et sera considéré comme travesti. A l’image de ce pauvre petit Anglais qui a obtenu, à l’âge de 10 ans, d’arriver habillé en fille à l’école. Son déguisement est l’issue de huit années de douloureux troubles de l’identité. «  Il  » se fait même appeler «  elle  » par sa mère, se prétend fille et réclame des poupées. Il embrasse donc les stéréotypes féminins honnis par la théorie du genre. Étrange et rarissime cas qui ne prouve donc en rien l’indifférenciation sexuelle. Au contraire.

Finalement, dans la société occidentale, malgré la mode «  unisexe  » et les coutumes légitimes de communautés issues de l’immigration, la distinction de comportement vestimentaire entre homme et femme reste flagrante. On peut s’en réjouir. Un barbu en jupe longue croisé dans le métro parisien fait figure d’hurluberlu. Pas sûr qu’il tienne longtemps au bureau. C’est le désespoir de l’association Hommes en jupe  née pour protester contre le «  sexisme  » vestimentaire dont seraient «  victimes les hommes  ».

Plus défendable est la «  journée de la jupe  », lancée par des femmes, cette fois, qui doivent se battre pour se faire respecter des hommes, lorsqu’elles portent des tenues féminines, notamment à l’école. Le droit qu’elles défendent, ne pas porter de pantalon, sonne comme un retour aux sources de la féminité. Alors qu’en Angleterre on parle d’interdire cette satanée jupe au collège pour éviter les problèmes avec les garçons !

Une chose reste certaine : en matière de robe, le christianisme est inattaquable. Religieux en habits et même prêtres en soutane assument crânement la transgression.

Tribune – Regards qui tuent

Tribune – Regards qui tuent

L’affaire de Bayonne arrive devant la Justice. Le docteur Bonnemaison affirme que c’est dans des échanges de regards qu’il a compris des demandes d’euthanasie.

Convoqué par la Justice dans le cadre d’un appel du Parquet contre sa remise en liberté, le docteur Bonnemaison, désormais suspecté de sept euthanasies, a tenté de justifier ses injections de produits létaux en affirmant  :

«  Avec les familles on sait que ça se fait dans un regard, une poignée de mains. »

Pas certain que celles qui vont porter plainte apprécient. Le langage non verbal est un mode d’expression sans mots, essentiel pour exprimer des émotions. Ainsi le nourrisson, incapable de se faire comprendre par la parole, entre en relation sous la forme de sourires ou de pleurs.

De là à penser qu’on peut se passer de mots… c’est un gouffre d’incompréhension qui s’ouvre. Ceux qui ont été contraints au langage exclusivement non verbal dans un pays étranger savent qu’il produit des nombreux malentendus, cocasses ou pénibles. D’ailleurs, bien des violentes colères des tout-petits disparaissent quand ils sont enfin capables de «  verbaliser  » pour dire ce qui ne va pas, et ce qu’ils désirent.

À l’hôpital, le non-verbal ne peut donc être qu’un supplétif à la parole. Une personne incapable de s’exprimer, et qui souffre, manifeste dans son corps des tensions (elle se recroqueville en position fœtale par exemple). Les soignants doivent savoir y déceler le signe de la douleur physique à traiter. C’est valable pour les grands prématurés, les personnes polyhandicapées ou les personnes âgées devenues démentes.

Regarder leurs enfants est aussi une tâche quotidienne pour tous les parents. C’est essentiel pour suivre les adolescents qui peuvent être devenus mutiques. Il faut déceler des peines ou des attentes à accompagner même si elles sont «  non-dites  », par pudeur.

Tout autre est l’idée selon laquelle une intense poignée de main ou un échange de regards au pied du lit d’un patient vaudrait demande de mort (à supposer qu’une telle demande soit exécutoire, ce qui est un autre sujet). Celui qui décrypte un langage non verbal doit se méfier de ses interprétations personnelles. S’écrier «  Je vous ai compris  » sur la base d’indices non verbaux est insensé.

Christine Malèvre, l’infirmière condamnée pour des euthanasies en série de patients qui n’avaient rien demandé, commises en 1997, avait prétendu avoir «  lu dans leur regard  » un désir de mourir  : il n’était en réalité que la projection de son propre malaise.

Se posant à son tour en «  expert en interprétation des regards  », le docteur Bonnemaison fait peur. Il véhicule l’idée d’une médecine de toute-puissance, aux antipodes du lien de confiance entre soignants et soignés. Une partie du personnel hospitalier et même le conseil de l’ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques — contre l’avis de son président — ont cru devoir dédouaner leur collègue, alors que le Conseil national de l’Ordre a, lui, porté plainte. Il a demandé au passage la délocalisation de l’affaire, en raison de l’émotion régionale que provoque la mise en cause du docteur Bonnemaison. L’enfant du pays bénéficie-t-il d’un soutien de proximité aveugle  ? Il semble être devenu fragile depuis le suicide de son père, médecin réputé. Et il joue sur les mots en affirmant qu’il n’a pas voulu la mort de ses patients mais leur épargner de la souffrance. Tout en nommant «  médicaments  » les produits directement létaux qu’il a administrés.

Dans une telle confusion, les citoyens doivent-ils prendre peur  ? Un patient suivi pour un cancer à l’hôpital s’avoue «  très inquiet de la tournure que prennent les événements  » dans un témoignage adressé à SOS fin de vie. «  Les médecins, rappelle-t-il, sont là pour nous soigner et certainement pas pour nous donner la mort.  » Ayant «  évoqué le sujet avec [son] médecin à l’hôpital,  » il conclut  : «  Je n’accorde plus ma confiance au personnel hospitalier, surtout après ce que nous venons de voir à Bayonne et ce qu’en font paraître les médias  !  »

Déjà certaines personnes âgées refusent d’être hospitalisées de peur qu’on ne les fasse mourir à leur insu. D’autres régurgitent en cachette leurs médicaments indispensables…

Les partisans de l’euthanasie légale surfent sur ces peurs et sur ces dérives en mettant en avant «  consentement éclairé  » et «  directives anticipées  » censés clarifier la loi. Autant de leurres  : si l’interdit du meurtre était effacé du code pénal, les personnes malades qui auront dit qu’elles «  n’en peuvent plus  » seraient vite prises au mot.

Le féminisme déboussolé

Après la Gay Pride

Dans son Manuel de guérilla à l’usage des femmes (Grasset), Sylvie Brunel, l’universitaire répudiée par le ministre Éric Besson, avec lequel elle avait cru à l’amour libre, conseille à ses compagnes d’infortune de se choisir… une compagne. Avec une triste ironie, l’être aimé s’étant tourné vers une plus jeune. La parade est amère. Face à la violence et au mépris machistes, certaines femmes se réfugient dans l’homosexualité. Faut-il en déduire que le féminisme partage le même combat que le lobby homosexuel  ? C’est l’avis du Mouvement Français pour le Planning Familial. Alors qu’il réitère, en Île-de-France, sa campagne-amalgame «  sexualité, contraception, avortement  : un droit, mon choix, notre liberté  », la tribune de Libération cosignée le 23 juin 2011 par sa présidente, Carine Favier, est un manifeste aux accents de programme commun  : «  Mouvements féministes et mouvements homosexuels ne sont pas parallèles ou convergents, c’est une seule et même cause.  » Pour la présidente du Planning, l’objectif est de «  déconstruire l’hétéro sexisme  » dont la «  logique binaire  » ignorerait homosexuels, bisexuels et transsexuels. L’ennemi qu’elle dessine pour le genre humain, c’est «  la culture de l’identité masculine et de la force virile  », en partant du constat que les «  hommes les plus violents  » sont «  souvent les plus sexistes, misogynes et homophobes  ». Fermez le ban  !

Sus au macho donc  ! On lui préfère l’homme efféminé, inoffensif, si possible homosexuel. Mais c’est aussi de l’enfantement qu’il faut libérer la femme. Félicitées par Élisabeth Badinter (Le conflit, la femme et la mère, Flammarion), de plus en plus d’Occidentales refusent toute maternité, considérée comme asservissante. Le professeur Henri Atlan leur promet l’«  utérus artificiel  » dans son livre éponyme (Seuil). Quant aux fondatrices de «  Prochoix  » qui défend le «  droit à l’avortement  » contre les «  intégristes provie  », elles assument leur homosexualité. Logique  ? Le féminisme radical s’est allié à l’idéologie du genre contre leurs ennemis communs  : virilité et maternité. Car, ultimement, la guerre des sexes vise l’abolition des genres. Elle entend dont faire irruption dans les affectivités en pleine construction pour saper les repères biologiques et parentaux. Des stéréotypes conduiraient chaque être humain à se projeter comme homme ou femme  : ils sont à casser dès l’adolescence. Ou plus tôt pour ces parents canadiens qui refusent d’annoncer le sexe de leur nouveau-né  : Storm sera libre de «  choisir plus tard  » ses identité et orientations sexuelles  ! Le titre Gender trouble de Judith Butler, sonne en français comme une déclaration d’intention – celle de brouiller les repères, au profit d’un féminisme subversif – même si l’inventrice de l’idéologie du genre a fait machine arrière au moment où sa théorie entre, en France, dans sa phase opérationnelle.

Quand les sexes s’ignorent ou sont ignorés, leur guerre change d’objet. Visant une «  homoparentalité  » débarrassée du père, les militantes lesbiennes d’Act up osent réclamer  : «  On veut du sperme  »  ! Conception minimaliste du masculin  : l’homme est liquidé en producteur de gamètes par des féministes qui se plaignaient qu’il les ait réduites à des utérus. Revancharde, la nouvelle campagne du mouvement «  Osez le féminisme  » confirme la tendance au réductionnisme porno. Titre  : «  Osez le clito  ». Un dessin cru illustre la provocation. «  Le clitoris est politique  » se défendent les créatrices de la campagne, au nom du «  droit au plaisir  » dont les femmes seraient privées. Comme si c’était par ce bout-là que les Françaises devaient d’abord être abordées pour être respectées. Certes, «  Osez le féminisme  » en appelle à la lutte contre l’excision, caution humanitaire à son indécence. Mais l’obscénité de sa campagne ne fait pas l’unanimité chez les féministes. «  Inutile, dégradant, réducteur…  » a estimé Lydia Guirou. Présidente du Club Future au Féminin, elle considère même que «  ce type d’associations dessert la cause des femmes depuis des années  ». Des leaders de Mix-cités ont à leur tour réprouvé les affiches. Comment seront-t-elles reçues dans les quartiers difficiles  ? Selon des psychologues, c’est la confusion des repères qui fait violence. Le harcèlement érotique, qu’il soit homosexuel ou pornographique, accroîtrait les brutalités sexuelles ou sexistes qu’il prétend soit combattre, soit canaliser. Sur le terrain, alors que les viols individuels ou collectifs se multiplient, les éducateurs ne savent plus comment éviter que les adolescents croient devoir se conformer aux rôles assignés par la pornographie  : hommes brutaux et femmes insatiables… et bisexuelles.

Ce sont pourtant les femmes et les enfants d’abord qui sont victimes de la pornographie. Sans craindre la contradiction, la Gay pride 2011, centrée sur le mariage et l’adoption homosexuels en vue des présidentielle, a exhibé, parmi les «  artistes  » officiellement venues l’animer, Clara Morgane. Mieux traitée par les talk-shows télévisés que les leaders politiques, l’ancienne «  star du X  » ne s’est aucunement repentie des séquences qui mettent en scène, aux dépens des hommes, l’avilissement des femmes. La collusion entre l’industrie du porno et le lobby homosexuel est peut-être logique. Mais peut-on prétendre que les femmes y trouvent leur compte  ? En présence de nombreux enfants, l’exhibitionnisme provocateur de la «  Marche des fiertés  » fait toujours la part belle aux fantasmes masculins. Un genre qui n’est pas aboli.