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Afin de dépiéger le débat sur la fin de vie,

Tugdual Derville, porte-parole d’Alliance VITA, a entrepris

une tournée de conférences dans toute la France, de février à juin 2023.

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Alors que le président de la République a annoncé un projet de loi fin de vie sur la base des conclusions de la Convention citoyenne très favorable à l’euthanasie et au suicide assisté, Tugdual Derville a pris la parole avec l’essai intitulé :

« Docteur, ai-je

LE DROIT DE VIVRE

encore un peu ? »

Face aux revendications en faveur de « l’aide active à mourir », autrement dit l’euthanasie et le suicide assisté, et aux défis de l’accompagnement de la fin de vie, Alliance VITA propose cette  conférence dans 20 villes en France pour :
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comprendre

les enjeux de ce débat à hauts-risques autour de la fin de vie,

décrypter

les arguments piégés de l’euthanasie et du suicide assisté,

Proposer

des réponses respectueuses de l’humanité.

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Nos recommandations :

DRESSER un état des lieux actualisé sur les conditions dans lesquelles on meurt en France

L’idée avancée, selon laquelle « On ne meurt pas bien en France », est souvent entendue sans apporter d’étude. Il y a urgence à faire un vrai bilan sur les conditions dans lesquelles on meurt en France aujourd’hui pour prendre les mesures adaptées. L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) lors des auditions devant la convention citoyenne et la mission d’évaluation de la loi fin de vie dite Loi Claeys Leonetti en janvier 2023 a rappelé le manque de données et d’études sur la fin de vie en France. L’IGAS a pointé une méconnaissance réelle des circonstances exactes de la fin de vie, déjà signalée dans un rapport daté de 2018.

SE DONNER les moyens d’assurer l’accès à tous aux soins palliatifs

Deux tiers des patients qui devraient bénéficier d’une prise en charge en soins palliatifs n’y ont pas accès faute de moyens et un quart des départements ne disposent d’aucune unité de soins palliatifs.

Les 171 millions d’euros (dont 5 millions priorisés vers le renforcement des équipes mobiles en 2021) mobilisés pour doter tous les départements de structures palliatives à l’horizon 2024 et pour ouvrir de nouveaux lits dédiés constituent un engagement notable, mais non suffisant.

FINALISER une loi grand-âge et autonomie

Même si des mesures ont été prises dans les dernières lois de financement de la sécurité sociale, une adaptation globale au vieillissement doit être entreprise dans une vision à moyen et long terme. Cet effort commun doit s’accompagner d’un élan de solidarité intergénérationnelle.

Aujourd’hui en France, une personne sur cinq est âgée de plus de 65 ans. En 2035, ce sera le cas d’un quart de la population. 900 000 personnes ont aujourd’hui plus de 90 ans, ce chiffre devrait doubler d’ici 2040. Trois questions sont essentielles : Quel accueil des personnes âgées (structures) ? Quel accompagnement ? Qui finance ? Des choix politiques doivent être faits très rapidement.

RONFORCER la lutte contre le suicide et les idées suicidaires

Chaque année, plus de 9 000 hommes et femmes mettent fin à leurs jours dans notre pays et 200 000 font une tentative de suicide.

Environ 3 000 personnes âgées se suicident chaque année, soit près d’un tiers des suicides en France. Le taux de suicide le plus élevé se constate chez les plus de 85 ans.

La dépression concerne 40% des personnes âgées en institution et constitue le principal facteur de risque de suicide.

REAFFIRMER le refus de l’euthanasie et du suicide assisté comme de l’acharnement thérapeutique

Selon le sondage IFOP[1], les Français et la fin de vie, réalisé en mars 2021, parmi leurs deux priorités concernant leur propre fin de vie, un peu plus d’un Français sur deux (55%) cite une réponse en lien avec l’accompagnement, dont 38% le fait d’être accompagnés par des proches.

Ils sont également une petite moitié à mentionner comme priorité le fait de ne pas subir de douleur (48%) et ne pas faire l’objet d’un acharnement thérapeutique (46%) tandis que pouvoir obtenir l’euthanasie n’est cité que par un quart d’entre eux (24%).

[1] https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-la-fin-de-vie-3/

Rendre la société solidaire est un enjeu d’humanité.

Voir le dossier de presse :

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