Soigner n’est pas tuer
Le grand âge, la dépendance, la longue maladie sont des épreuves qui nous concernent tous.
Toute personne reste digne d’être soignée et aimée, quels que soient son âge, son état mental et son degré de dépendance.
Le défi
Les épreuves du vieillissement, de la maladie, de la dépendance et de la mort nous concernent tous, intimement.
Elles représentent désormais un enjeu de solidarité majeur pour notre société, traversée par une grande tentation euthanasique, où la solitude s’est répandue. Alliance VITA plaide pour un accompagnement humain de ces épreuves en s’engageant à la fois pour les soins palliatifs (accompagnement de fin de vie) contre l’acharnement thérapeutique (traitements inutiles ou disproportionnés) et contre l’euthanasie.
Provoquer sciemment la mort ne relève ni de la médecine, ni d’une démarche d’aide car toute personne reste digne d’être soignée et aimée, quels que soient son âge, son état mental et son degré de dépendance.
La position d’Alliance VITA
Alliance VITA propose un accompagnement et une écoute aux personnes en fin de vie, leurs proches et leurs soignants par son service SOS fin de vie. Son objectif : faciliter le dialogue et la confiance entre soignants et soignés. Pour Alliance VITA, la mort est trop souvent taboue. En parler contribue à apaiser les peurs et peut consoler des deuils difficiles comme ceux que provoquent un suicide ou l’euthanasie. SOS fin de vie propose également son écoute aux personnes endeuillées.
Chiffres-clé
DECES DE PERSONNES DE PLUS DE 83 ANS EN 2017
CENTENAIRES PREVUS EN 2070
%
DES PERSONNES SONT DÉCÉDÉES EN INSTITUTIONS
%
souhaitent mourir à domicile
Actualités sur la fin de vie
Euthanasie et suicide assisté : vigilance sur la sémantique
Selon Le Figaro, l’académicien Erik Orsenna a été mandaté pour expliquer le vocabulaire de la fin de vie avec publication des premiers éléments dès début décembre 2022 au moment du démarrage de la convention citoyenne.
Directives anticipées, intérêt et limites
Introduite par la loi « fin de vie » d’avril 2005 (dite loi Leonetti), le système des directives anticipées a été renforcé et précisé en février 2016, par la seconde loi « fin de vie » (dite loi « Claeys Leonetti »).
Opposabilité des directives anticipées
Le Conseil constitutionnel était saisi d’un conflit opposant des proches d’un patient à ses soignants autour de l’application de ses directives anticipées.
Greffe d’utérus : une technique à haut risque éthique et médical
Dans le cadre d’un protocole encore expérimental, une deuxième greffe d’utérus vient d’être réalisée en France à l’hôpital Foch de Suresnes. Il s’agit d’une greffe d’une très grande technicité, qui a mobilisé trois équipes de chirurgiens pendant 18 heures.
Fin de vie – Guide des 10 idées solidaires
Sondages sur la fin de vie : l’opinion contre la réalité ?
Dans le cadre du débat sur la fin de vie et alors que la convention citoyenne se penchera sur la question à partir du 9 décembre, deux sondages ont été publiés permettant de mesurer l’opinion des français et la réalité de terrain.
« Vous vous souvenez que Robert Badinter disait que [la loi] ça donne l’image d’une culture ; il y a un choix de société. Est-ce que les personnes les plus fatiguées, les plus malades, les plus dépendantes, on leur dit « vous avez le choix de faire cette sortie », ou alors on leur dit » Vous avez votre place parmi nous dans cette société. «