Dossier
Handicap
“Solidaires des plus fragiles”
“Solidaire des plus fragiles” Alliance VITA se préoccupe des plus vulnérables, notamment des personnes dépendantes.
Les personnes porteuses de handicap ont besoin d’aide afin de prendre toute leur place dans la société. Mais elles ont aussi beaucoup à nous apprendre sur la valeur de la vie. Nous vivons dans une mentalité ambivalente, partagée entre ouverture à la différence et rejet de la vulnérabilité.
Pourtant, l’accueil de la fragilité est le premier critère de notre humanisation.
L’inclusion des personnes vulnérables dans la société reste un chantier immense. Au-delà des moyens insuffisants, la question du regard porté sur ces personnes est probablement une clé pour un véritable accueil.
Ne projetons pas sur les personnes dépendantes nos attentes. En effet, certaines maladies comme par exemple les maladies neurodégénératives sont bien souvent citées pour justifier une évolution de la loi sur la fin de vie, comme si certaines vies ne valaient pas la peine d’être vécues ni que la société se batte pour elles.
Pourtant, bien des mesures restent à prendre pour mieux accompagner les personnes atteintes de ces maladies et leurs proches aidants.
Alliance VITA tire la sonnette d’alarme sur la prise en charge de la dépendance. Il est urgent :
- de mettre en place un nouveau plan pluriannuel en lien avec les associations de patients et d’aidants.
- d’adopter une loi grand âge et autonomie.
Soutenir l’accueil des personnes vulnérables
Résister à l'eugénisme
en rééquilibrant les politiques de dépistage du handicap, avec en particulier un meilleur soutien des parents au moment de l’annonce,
Lancer un plan quinquennal
d’accompagnement et de prise en charge du handicap, doté de moyens financiers exceptionnels.
Beaucoup s’alarment d’une nouvelle forme d’eugénisme en France qui c particulièrement les personnes porteuses de trisomie : 96% des diagnostics de trisomie conduisent à une IMG. Le droit à la vie et au développement des enfants handicapés apparaît gravement attaqué.
Malheureusement, la législation française actuelle et les pratiques de diagnostic prénatal (DPN) et de diagnostic pré-implantatoire (DPI) renforce la stigmatisation du handicap.