Interpeller la ministre de la Santé
Un avant-projet de loi fin de vie a été dévoilé le 13 décembre 2023 dans les médias.
Cet avant-projet de loi est daté du 6 octobre 2023.
Le texte qui sera finalement présenté en Conseil des ministres en février 2024 en conservera-t-il toutes les options ?
Ce n’est pas certain.
Dans tous les cas, cette mouture signe véritablement une transgression majeure en légalisant le suicide assisté et l’euthanasie, dissimulés derrière l’expression « aide à mourir ».
En cas d’incident, ce texte va même jusqu’à parler d’un « secourisme à l’envers » pour hâter le décès.
Nous vous proposons d’agir en deux temps :
Connaître le contenu de cet avant-projet de loi sur la fin de vie et en comprendre les enjeux grâce au décryptage de Tugdual Derville, notre porte-parole.
Ecrire à la ministre de la Santé et de la Prévention pour lui demander de renoncer à ce projet de loi dangereux et de garantir à tous les Français un accès équitable aux soins palliatifs.
Message à Catherine Vautrin
Madame la Ministre,
Je suis très choqué(e) par l’ébauche du projet de loi sur la fin de vie qui entend légaliser une prétendue « aide à mourir ». Autoriser à la fois le suicide assisté et l’euthanasie viendrait ruiner toutes les politiques de prévention du suicide. Or tout suicide reste un drame et un échec pour la société.
Ce projet de loi m’inquiète d’autant plus qu’il attribue un pouvoir excessif aux médecins qui pourront décider seuls, sans collégialité ni consulter les proches, d’autoriser le suicide assisté et l’euthanasie. C’est une vraie régression pour les droits des personnes en fin de vie.
Pire encore, tous les établissements, hôpitaux ou EHPAD, devront garantir l’accès à « l’aide à mourir » dans leurs murs, sans pouvoir s’y opposer.
Vous le savez, notre système de santé connaît une crise majeure.
Je vous demande solennellement, Madame la Ministre, de renoncer à ce projet de loi dangereux et de garantir à tous les Français un accès équitable aux soins palliatifs.
Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma haute considération.
Tugdual Derville, porte-parole d’Alliance VITA décrypte ce projet de loi :
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