Bioéthique et procréation
Accompagner la grossesse : Alliance VITA écoute et soutient des milliers de femmes enceintes en difficulté qui font appel à son service SOS bébé.
Beaucoup souffrent des nouvelles pressions qui entourent la grossesse : la « programmer », au bon moment, sans gâcher sa vie de couple et, de plus en plus « réussir son bébé ». Presque comme si c’était un produit.
Le défi
En réalité, la fécondité est complexe. Elle peut déjouer les techniques contraceptives. L’idée que l’on peut dissocier à 100% sexualité et procréation n’est plus si évidente.
En réalité le « désir d’enfant » évolue selon les circonstances : entre une femme enceinte et son compagnon, ce désir peut devenir une source d’incompréhension. Prendre le temps de parler pour éviter malentendus et regrets est souvent nécessaire..
La manière de vivre la grossesse est aujourd’hui bouleversée : les examens anténataux, de plus en plus systématisés et précoces, sont anxiogènes pour les femmes et les couples.
La position d’Alliance VITA
Alliance VITA encourage une approche de la maternité et de la paternité responsables, prenant en compte la complexité du psychisme vis-à-vis de l’engendrement sans occulter les conséquences des interruptions de grossesses. Elle prend en compte l’implication des hommes qui sont aussi à leur manière au cœur de cette réalité, sans oublier bien sûr, que c’est la vie d’êtres humains qui est en question.
Humaniser la bioéthique
L’un des risques majeurs de la loi de bioéthique de 2021 est un basculement de la France vers un marché mondialisé de la procréation. Ce marché se nourrit de l’industrialisation des modes de procréation ; il considère les femmes et les hommes comme des fournisseurs de main-d’œuvre et des producteurs de matière première – ovocytes, sperme, utérus – pour fabriquer l’enfant sur commande, voire sur mesure.
Nos positions :
1. Le respect de l’intégrité de l’embryon humain, parce que cet embryon est « l’un des nôtres », un être humain vivant, unique et irremplaçable. La science ne cesse de le confirmer. Les recherches médicales à encourager et financer sont celles qui ne portent pas atteinte à l’embryon
2. le respect de l’enfant : les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) risquent de consacrer un « droit à l’enfant » alors que ce sont les « droits de l’enfant » qui sont prioritaires, à commencer par celui de naitre d’un homme et d’une femme engagés durablement l’un envers l’autre ;
3. Le refus de tout eugénisme, c’est-à-dire de la mise en pratique d’une idéologie qui désignerait des êtres humains inférieurs, non conformes, privés pour cette raison du droit de vivre. C’est pourquoi le dépistage anténatal du handicap doit être réorienté vers sa vocation sociale et thérapeutique, et non pas conduire à l’exclusion systématique des fœtus qui portent une maladie.
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