Humaniser la Bioéthique
A l’origine des questions bioéthiques se trouvent de grandes souffrances humaines : épreuve de l’infertilité, du handicap, maladies dégénératives et du vieillissement, maladies héréditaires…
Alliance VITA soutient les efforts de la science et de la médecine pour vaincre le handicap, la maladie et l’infertilité, à condition qu’ils contribuent vraiment à faire progresser l’humanité et respectent la dignité.
Le Défi
L’un des risques majeurs de la révision de la loi de bioéthique est un basculement de la France vers un marché mondialisé de la procréation. Ce marché se nourrit de l’industrialisation des modes de procréation ; il considère les femmes et les hommes comme des fournisseurs de main-d’œuvre et des producteurs de matière première – ovocytes, sperme, utérus – pour fabriquer l’enfant sur commande, voire sur mesure
Nos positions
1. Le respect de l’intégrité de l’embryon humain, parce que cet embryon est « l’un des nôtres », un être humain vivant, unique et irremplaçable. La science ne cesse de le confirmer. Les recherches médicales à encourager et financer sont celles qui ne portent pas atteinte à l’embryon
2. le respect de l’enfant : les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) risquent de consacrer un « droit à l’enfant » alors que ce sont les « droits de l’enfant » qui sont prioritaires, à commencer par celui de naitre d’un homme et d’une femme engagés durablement l’un envers l’autre ;
3. Le refus de tout eugénisme, c’est-à-dire de la mise en pratique d’une idéologie qui désignerait des êtres humains inférieurs, non conformes, privés pour cette raison du droit de vivre. C’est pourquoi le dépistage anténatal du handicap doit être réorienté vers sa vocation sociale et thérapeutique, et non pas conduire à l’exclusion systématique des fœtus qui portent une maladie.
Nos dossiers bioéthique
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Chiffres-clé
ENFANTS ISSUS D’UNE CONGÉLATION EMBRYONNAIRE
ENFANTS NES D'UN DON ANONYME
EMBRYONS CONGELES AU 31 DECEMBRE 2016
PROTOCOLES DE RECHERCHE SUR L’EMBRYON À FIN 2015
Actualités de la bioéthique
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« Concernant la FIV post-mortem, il faut bien voir que ça va très loin : un enfant naîtra d’un père qui est mort, que ce soit parce que son sperme aura été congelé, ou que des embryons auront été congelés. Jusque là, le Conseil d’Etat préconisait de ne pas aller dans ce sens pour ne pas faire naître délibérément un enfant orphelin. On sort de toutes les limites naturelles à l’homme, dont celle de la mort. »