DOSSIER
Modification du génome humain
Le contexte
Les manipulations du génome au stade embryonnaire comme celle des cellules germinales (ovocytes et spermatozoïdes), conduit à introduire des mutations héréditaires dont personne ne peut envisager la portée. En effet, l’expression et les interactions entre les gènes sont complexes et très mal connues, les conséquences de telles manipulations génétiques sont donc très incertaines.
Le risque eugénique est grand car si l’est possible de modifier les gènes d’un embryon, il est également possible d’éradiquer certains gènes pour favoriser d’autres gènes plus « performants » … mais sur quels critères ? A la recherche du bébé parfait, on risque de chercher à réaliser le fantasme du bébé sur mesure.
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Fin de vie : les virages successifs du CCNE
Le 13 septembre dernier, lors de la publication de l’avis n°139 du CCNE sur la fin de vie, selon lequel « il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir », on a pu s’étonner de son revirement par rapport à un précédent avis sur le sujet, en 2013.
Greffe d’utérus : une technique à haut risque éthique et médical
Dans le cadre d’un protocole encore expérimental, une deuxième greffe d’utérus vient d’être réalisée en France à l’hôpital Foch de Suresnes. Il s’agit d’une greffe d’une très grande technicité, qui a mobilisé trois équipes de chirurgiens pendant 18 heures.
Euthanasie : la loi belge déclarée inconstitutionnelle, aux dépens des plus fragiles ?
La décision de la Cour constitutionnelle de Belgique concernant l’inconstitutionnalité de la loi sur l’euthanasie du 28 mai 2002 interroge sur la réelle protection des patients.
[CP] – 2 novembre : 10 idées solidaires d’Alliance VITA
A l’occasion de la journée des défunts, Alliance VITA réédite son guide des 10 idées solidaires relatif au grand âge, à la dépendance et à la fin de vie.
Fin de vie – Guide des 10 idées solidaires
Journée mondiale de lutte contre la douleur
Célébrée tous les ans le troisième lundi du mois d’octobre, la journée mondiale de lutte contre la douleur est soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui estime que « le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une bonne santé ».