Une mobilisation majeure pour l’abrogation universelle de la GPA
Cette conférence est une étape majeure un an après le lancement de la déclaration de Casablanca, une proposition de Convention internationale pour l’abolition universelle de la gestation par autrui (GPA) soutenue par des experts de 75 pays.
Le choix de l’Italie pour cette première conférence a un sens particulier. Une proposition de loi est en cours d’examen au parlement italien qui vise à rendre l’interdiction de la GPA encore plus stricte en pénalisant les commanditaires. Des députées de la plupart des partis italiens de droite comme de gauche sont intervenues en présence de la ministre italienne de la famille, de la natalité et de l’égalité des chances, Eugenia Roccella.
Tout au long des deux jours sont intervenues des expert venus d’Europe, d’Amérique latine, des Etats-Unis et d’Afrique. Olivia Maurel, porte-parole de la Déclaration de Casablanca, elle-même née de GPA a donné son témoignage et encouragé à stopper cette pratique qui conduit à marchandiser les enfants et contrevient gravement au droit des femmes.
Sont également intervenues Reem ALSALEM, rapporteure spéciale à l’ONU sur la violence contre les femmes et les filles et Velina Torodova, membre du Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU. Ces deux représentantes onusiennes sont venues en tant qu’observatrices, rappelant qu’aucune position officielle n’avait été prise sur cette question. Cependant une avancée notable a eu lieu en 2023 avec le vote des députés européens d’ajouter la GPA à des fins d’exploitation reproductive dans la liste des crimes de traite des êtres humains.
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