Consentir au réel
Le réel, en mouvement perpétuel, nous fait vivre des pertes petites et grandes tout au long de notre vie : déménagement, rupture amoureuse, perte d’emploi, maladie, perte de capacité, décès d’un proche…
Les liens d’attachement tissés au tout début de notre vie impactent notre mode d’adaptation au réel. Le deuil est une blessure d’attachement et sa gravité dépend du degré d’attachement que nous avons eu.
Alors que la souffrance occupe 100% de l’espace psychique au début, progressivement le processus de deuil permet que cette souffrance trouve sa juste place à l’intérieur de nous: une place qui restera toujours douloureuse: le lieu de l’absence.
Autour de ce lieu du manque, un espace suffisamment large se crée pour laisser émerger des temps de joie qui permettent de cheminer et d’apprivoiser l’absence.