Chacun de nous est concerné par l’écoute. A la fois disposition intérieure et disponibilité à l’autre, l’écoute permet la confiance.
Le site d’Alliance VITA propose d’ailleurs 3 vidéos de formation destinées à tous ceux qui veulent creuser cette aptitude dans le cadre de la vie quotidienne. Ces vidéos sont animées par Caroline Roux et sont le fruit de la longue expérience d’Alliance VITA dans ce domaine.
L’écoute fait l’objet de nombreux livres, théories, colloques, sous de multiples angles : psychologiques, sociologiques, spirituels…Parmi les approches proposées, l’écoute active a été thématisée à partir du travail du psychologue américain Carl Rogers. On ne peut réduire l’écoute à des techniques froides s’appliquant à toute situation. L’écoute nécessite de s’intéresser à l’autre pour lui-même. Cependant, les professionnels ont développé quelques conseils pratiques utiles dans toute conversation amicale ou en situation de dialogue tendu.
En voici quelques-uns.
Utiliser des mots comme “oui”, “OK”, “je vois” pour manifester à l’autre votre attitude d’écoute.
La technique de la reformulation peut aider à lui signifier que vous le comprenez, et éviter des malentendus.
Identifier et nommer les émotions que ressent votre interlocuteur si celui-ci est envahi d’émotions négatives fortes.
Poser des questions ouvertes. Ces questions ouvertes invitent à la conversation et peuvent aider l’interlocuteur à reprendre pied au milieu de ses émotions et ses pensées.
Parler en “je” et éviter le “tu qui tue”.
Accepter des temps de silence. Ce silence peut aider l’interlocuteur à collecter ses pensées et à se rendre compte de la présence de l’autre.
Un article de presse américaine a récemment illustré l’intérêt de ces outils dits “d’écoute active”. Un ancien membre du FBI (Federal Bureau of Investigation), responsable de l’unité de négociation de crise (prise d’otage, détournement d’avions…) témoignait de son expérience en rappelant que “fondamentalement, les gens veulent être reconnus“. Quand les personnes se rendaient à la police sans mettre leur menace à exécution, le service les interrogeait en leur demandant ce qui les avait fait changer d’avis. La réponse était souvent : “Je ne me souviens pas de ce que vous avez dit, mais j’ai aimé la façon dont vous le disiez“.