La seule question qui vaille est : “Une liberté pour faire quoi ?”. Ainsi, ce qui nous rend libre c’est avant tout d’avoir encore et toujours la capacité à former des projets qui valent la peine qu’on se lève et qu’on se batte. Paradoxalement une vraie liberté est toujours au service d’un bien, lumière pour l’intelligence, élan pour la volonté. Ne défendons pas les libertés dans un objectif stérile de préservation d’elles-mêmes :
La liberté se prouve et s’éprouve dans l’engagement, l’engagement se déclenche quand l’amour entre en scène. Ainsi ma liberté s’arrête non pas là où commence celles des autres : ma liberté s’arrête lorsque je n’ai rien à aimer, lorsque je ne vois plus rien qui vaille la peine d’être sauvé.
Décider d’aimer la vie et vouloir un monde où chacun ne roule pas pour soi, voilà précisément le coeur de notre liberté : c’est à la valeur de nos objectifs que se mesure notre liberté.