Aujourd’hui la grossesse s’inscrit dans ce que l’on nomme un « projet parental ». Si la grossesse est programmée, décidée, on va tout faire pour la conduire à terme ou déployer de grands efforts avec la procréation artificielle. Si elle n’est pas « désirée », l’avortement peut-être fréquemment l’issue, notamment en cas d’échec de contraception.
Cette approche n’est pas sans conséquences : elle méconnait l’ambivalence du désir et l’impact de l’emprise de la médecine sur la procréation, sources de malentendus pour beaucoup de nos contemporains.