COMMUNIQUE DE PRESSE – 29/06/2021
Bioéthique : la loi du plus fort au détriment de la protection des plus fragiles.
Tournant le dos au principe de précaution en matière bioéthique, le gouvernement consacre la loi du plus fort au détriment de la protection des plus fragiles.
Le basculement bioéthique de la France est une défaite pour les droits de l’Homme. Les valeurs protectrices attachées à la vie humaine dans la procréation et au stade embryonnaire sont balayées au profit d’une logique individualiste de marché à l’anglo saxonne.
A l’issue du processus législatif, il s’agit d’un passage en force, loin du consensus promis par le Président de la République. Le franchissement de lignes rouges éthiques aboutit à des discriminations injustes qui remettent en cause les droits des plus fragiles et l’intégrité des êtres humains.
- Remise en cause des droits de l’enfant avec l’extension de la PMA sans raison médicale, injuste et discriminante pour les enfants et pour les hommes dont la paternité est instituée optionnelle pour tous. Cette disposition ouvre un “droit à l’enfant” quitte à le priver de père, voire de toute origine avec le double don de gamètes.
- Franchissement de lignes rouges éthiques avec la création de chimères animal-homme, de gamètes artificiels et les modifications génétiques d’embryons humains
Pour Alliance VITA, le gouvernement s’enferre ainsi dans une posture de toute-puissance et d’utilitarisme pour imposer la manipulation de la vie et des êtres humains en toute impunité à rebours des aspirations éthiques, sociales et écologiques des Français (voir le sondage IFOP juin 2021)*.
Ce projet de loi fait l’impasse sur 3 grandes causes qui sont les véritables défis d’une écologie humaine, alors que notre société peine à sortir de la crise sanitaire :
- La lutte contre l’infertilité pour éviter une procréation toujours plus artificielle
- La lutte contre l’eugénisme et une réelle prise en compte du handicap
- L’enjeu majeur de la protection de l’intégrité de l’espèce humaine.
Alliance VITA et ses membres demeurent pleinement mobilisés dans les mois qui viennent pour défendre ces grandes causes lors des prochaines échéances électorales.
Nous attendons de la cohérence de la part des responsables politiques pour une approche d’écologie globale qui intègre le respect de l’humanité. La solidarité avec les plus fragiles nécessite de remettre l’humain au centre de toutes les politiques publiques, pas de le manipuler, ni de le sélectionner davantage, que ce soit au stade embryonnaire ou plus tard.
Nous appelons les élus et la société civile à la responsabilité pour garantir le principe de précaution, qui est inscrit dans la constitution pour la nature et l’environnement, s’applique à la protection des humains.
* Un sondage IFOP publié en juin 2021 révèle une forte méconnaissance du contenu de la loi par les Français. Les résultats de ce sondage mettent en lumière leur souhait que soit appliqué un principe de précaution en matière de bioéthique. Trois Français sur quatre souhaitent que soient posées des limites aux recherches qui mettent en cause l’intégrité de l’être humain et que soient interdites la création de chimères animal/homme et les modifications génétiques des embryons humains »
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