La condition des femmes enceintes faisant face à une détresse mérite toute l’attention de la société. Mais l’histoire a montré que, la notion de détresse étant difficile à objectiver, elle était utilisée pour détourner la loi, avec comme résultats :
- -l’IVG présentée comme issue obligée de toute grossesse imprévue ou difficile ;
- l’abandon de toute politique de prévention de l’avortement, malgré sa nature qui met des vies en jeu et ses conséquences difficiles pour de nombreuses femmes.
Sur un sujet aussi sensible, Alliance VITA, engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté depuis plus de 20 ans, demande :
- le retrait de cette disposition, cavalier législatif malhonnête, qui n’a pas sa place dans le texte, l’avortement ne pouvant faire l’objet d’une mesure de circonstance, sans étude préalable ;
- la conduite d’une étude épidémiologique sur les 20 dernières années, qui analyse les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement ;
- un véritable débat sur l’avortement, ses causes et ses conséquences.