La police a effectué une centaine de perquisitions, le 15 octobre 2019, concernant la détention illégale de Pentobarbital, barbiturique très puissant et interdit en France, et s’est emparée de 130 flacons de ce produit.
L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) et le Service central du renseignement criminel (SCRC) ont lancé une alerte qui a fait réagir le parquet de Paris, le 26 juillet 2019. Ce dernier a ouvert une enquête et l’a confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) avec pour motif « l’importation en contrebande de marchandises dangereuses pour la santé publique », « exercice illégal de la profession de pharmacien » et « publicité en faveur de produits ou méthodes permettant de se donner la mort ».
Le Nembutal, nom commercial du Pentobarbital, passait en douane sous couvert d’une déclaration de produit cosmétique tel que le parfum, pour ses consommateurs en France.
Plusieurs membres de l’association Ultime liberté, favorable à l’euthanasie, en possédaient illégalement. Selon l’AFP, cette association revendique 2.700 adhérents. « Ce sont des personnes au niveau socio-culturel souvent élevé, qui n’ont jamais subi leur vie et ne veulent pas se soumettre à qui que ce soit pour leur mort« , affirme à l’AFP sa présidente, Claude Hury. Un autre adhérent, Christian Meriot, 85 ans, se définit comme « un libertaire, un libre-penseur ».
Le Pentobarbital est interdit en France depuis 1996 pour une utilisation médicale humaine. Pour rappel, cette substance a été utilisée par le passé par Chantal Sébire.