Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et auteur de la Bataille de l’Euthanasie, éditions Salvator :
« Le Conseil d’Etat, en validant la décision d’arrêt d’alimentation et d’hydratation de Vincent Lambert, signe une nouvelle fois son arrêt de mort. On ne peut qu’être choqué qu’en 2019, la vie ou la mort d’un patient relève d’une décision de justice administrative. Rappelons que le seul souhait des proches qui ont fait ce recours serait que, plutôt que de provoquer sa mort, l’on transfère Vincent Lambert dans une structure spécialisée dans le soin des personnes dans des états neurovégétatifs et pauci relationnels, pour y bénéficier des soins appropriés à son état, conformément à la circulaire de 2002 sur la création de ces unités dédiées. »