Le 9 mai 2017 s’est ouvert, à la Cour d’Assises de Chambéry, le procès de Ludivine Chambet, 34 ans, aide-soignante dans une maison de retraite, jugée pour avoir « empoisonné » treize personnes âgées entre novembre 2012 et novembre 2013, dont dix sont décédées.
Arrêtée le 12 décembre 2013, Ludivine Chambet a reconnu avoir administré des médicaments non prescrits à onze personnes âgées pour les « soulager ». Elle nie avoir voulu les tuer.
Le capitaine de police en charge de l’enquête a relaté à la barre les premiers aveux de l’aide-soignante : lorsqu’il lui a demandé combien de patients elle avait tués, elle a regardé sa main et compté sur ses doigts…
L’ordinateur de Ludivine Chambet a été examiné et révèle des recherches faites par l’accusée telles que « Comment faire mourir un homme » ; elle dit n’en avoir aucun souvenir.
Les trois premiers jours de l’audience, l’accusée est restée pétrifiée, mais le 11 mai, elle s’est tournée vers les familles des victimes en déclarant : « Je suis pleine de remords et de mal-être. Il n’y a pas un jour où je n’y pense pas et vraiment… Pardonnez-moi de ce qui a pu se passer.«
Ludivine Chambet est décrite comme étant une personne fragile, sous anti-dépresseurs depuis l’âge de 18 ans.
Le procès, entamé le 9 mai dernier devrait durer 2 semaines. Ludivine Chambet encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict sera rendu le 24 mai.