Alliance VITA, membre de No Maternity traffic s’associe aux associations internationales partenaires pour saluer le rejet du projet de rapport et de résolution sur la GPA par la Commission des questions sociales de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.
Pour Caroline Roux, directrice de VITA International : « ce texte recommandait l’encadrement de la gestation pour autrui. Or on n’encadre pas une pratique transgressive qui va à l’encontre du droit des femmes et des enfants. D’ailleurs un élan international se dessine pour l’interdiction de la GPA : l’Inde, la Thaïlande, le Népal ou encore le Mexique sont actuellement en train de revoir leurs législations pour interdire ou limiter la GPA prenant conscience de l’exploitation des femmes de leurs pays. De son côté, le Parlement européen vient en décembre 2015 de condamner la GPA sous toutes ses formes. En effet, la maltraitance originelle des enfants ainsi nés ne pourra jamais être réparée, ni l’exploitation du corps des femmes qui constitue une aliénation sans précédent. Nous continuons avec No Maternity Traffic à demander l’interdiction universelle de la GPA, et la mise en place d’un traité international sur cette question. »
Alliance VITA était présente ce matin avec No Maternity Traffic devant le Bureau du Conseil de l’Europe à Paris pour demander aux parlementaires de prendre la mesure de leurs responsabilités et de ne pas ouvrir à la libéralisation de la GPA.