En ce 8 mars, journée internationale de la femme, Alliance VITA lance une alerte contre une grave régression qui menace les femmes, et leurs droits. Le 15 mars prochain, les parlementaires du Conseil de l’Europe doivent voter, en commission des questions sociales, une proposition de rapport et de résolution risquant d’ouvrir à la libéralisation de la Gestation pour autrui. Parce que la pratique de la GPA est une instrumentalisation de la femme et constitue une forme de traite des êtres humains, elle doit être interdite universellement.
Pour Caroline Roux, directrice de VITA International, « il est très important que les citoyens européens s’emparent de la question et fassent entendre leurs voix. Le Conseil de l’Europe n’assurerait plus sa mission s’il bafouait les Droits de l’Homme.
La pratique de la GPA est d’une particulière gravité : d’une part, elle consacre l’exploitation des femmes et leur mise sous la domination des commanditaires ; d’autre part, la programmation d’un enfant qui sera séparé, par contrat, de celle qui l’aura porté et enfanté ne respecte pas les droits de l’enfant. La souffrance de certains couples confrontés à l’infertilité ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une violence faite aux femmes et d’une maltraitance originelle pour les enfants qu’aucune régulation ne peut réparer. Il n’y a pas de GPA « éthique », ni de droit à l’enfant. La seule réponse à apporter au niveau international est d’interdire la gestation pour autrui, de façon universelle comme l’ont déjà été le clonage ou la traite d’êtres humains ».
A cette occasion, Alliance VITA veut alerter les citoyens et les pouvoirs publics avec :
- Un « Décodeur » qui décrypte les enjeux éthiques internationaux sur cette pratique.
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- Le soutien actif et la participation à l’appel du collectif de No Maternity Traffic qui demande l’abolition universelle de la GPA.