Les soins de thanatopraxie sur les corps des défunts (sorte d’embaumement temporaire pour retarder les effets visibles de la mort) sont jusqu’à aujourd’hui interdits pour les personnes décédées après avoir contracté des maladies générant un risque de contamination, notamment le VIH et l’hépatite B ou C.
Or le gouvernement, qui veut lever l’interdiction pour ces maladies à la demande de certaines associations, entend profiter de la loi sur la santé actuellement débattue au Parlement pour interdire toute réalisation de ces soins à domicile.
A cause de cette réforme, de sa complexité organisationnelle et des surcoûts induits, beaucoup de Français risquent d’être privés de vivre au domicile de précieux rites funéraires.