Nicolas Bonnemaison, acquitté en Juin 2014 malgré l’empoisonnement de sept personnes, mais radié de l’Ordre des Médecins occupe à nouveau un poste à l’hôpital de Bayonne mais cette fois « non médical ».
Nicolas Bonnemaison, ex-urgentiste à l’hôpital de Bayonne, avait été accusé d’avoir empoisonné sept patients avec des médicaments hors du protocole de soins sans recourir à l’avis d’autres médecins. Le Conseil d’Etat avait confirmé, le 30 décembre dernier, la sanction de radiation prise par l’Ordre national des médecins confirmant qu’« en aucune circonstance, et quelle que soit la difficulté de sa tâche, le médecin n’a le droit de tuer. »
Henri de Soos, animateur du service d’écoute SOS Fin de Vie rappelle combien cette affaire et l’absence de condamnation pénale de ce cas à ce jour, fragilise la confiance entre patients et médecins et inquiète les personnes les plus fragiles amenées à être hospitalisées.
La Cour d’assises d’Angers rejugera Nicolas Bonnemaison, du 12 au 23 octobre, suite à l’appel de son acquittement fait par le Parquet général qui avait requis cinq ans de prison.Pour aller plus loin : « Grand Décryptage » I-télé – Juin 2014 Décodeur n°38