« On sait déjà, pour l’avortement médicamenteux, que souvent le délai d’une semaine n’est pas respecté, pour être dans les délais de l’avortement médicamenteux qui est à 5 semaines de grossesse, ou bien à 7 semaines de grossesse. J’ai le témoignage de femmes qui sont simplement allées à une consultation et tout de suite on leur a donné les cachets et combien ça a pu être violent, parce qu’elles ont étés entraînées dans l’avortement sans avoir pu vraiment faire toute la démarche de réflexion. Ce que je vois c’est que pour d’autres actes médicaux sensibles, je pense à la chirurgie esthétique, on va donner 15 jours de réflexion ; pour l’assistance médicale à la procréation, on va donner un mois de réflexion, et même pour des opérations commerciales, il y a un délai de rétractation d’une semaine. Donc déjà, c’est vraiment ne pas respecter les femmes et leur devenir que de ne pas avoir ce délai sur un acte qui met une vie en jeu. »
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