La 10ème édition de l’Université de la Vie s’est poursuivie par une deuxième soirée de formation, lundi 16 mars à Paris, sur le thème « Corps fragiles, corps maîtrisés ».
Le docteur Blanche Streb, directrice des études d’Alliance VITA, a d’abord présenté les techniques de congélation et de recherche sur les embryons et les questions éthiques que leur utilisation pose. Caroline Roux, coordinatrice des services d’aide et d’écoute d’Alliance VITA, a ensuite exposé la confrontation entre le projet parental et la possibilité de maîtrise en début de vie lors du diagnostic prénatal.
Ce contrôle, aujourd’hui possible à tous les moments de la vie grâce à la recherche dans le domaine de la médecine prédictive, permet de diagnostiquer les risques de maladies. Pour le docteur Xavier Mirabel, conseiller médical d’Alliance VITA, ce contrôle génétique doit permettre « de soigner, et non pas de discriminer ».
Nous avons eu la chance d’entendre le témoignage de Sophie Lutz sur sa relation avec Philippine, sa fille polyhandicapée âgée aujourd’hui de quinze ans. Sa découverte a été la richesse d’une relation qui passe beaucoup par l’attention au corps fragile dans tous les soins quotidiens.
Tugdual Derville a clos cette soirée par un questionnement éthique sur le transhumanisme, en insistant sur l’étroite frontière entre « réparation » du corps et « augmentation » du corps, et en dénonçant la vision réductionniste de l’homme sous-jacente à la pensée transhumaniste.
La prochaine soirée de formation, lundi 23 mars, portera sur le thème « Corps sexué et procréation ».
Coup d’envoi de la 15ème Université de la vie d’Alliance VITA : QUEL SENS A LA VIE ?
Ce sont pas moins de 200 villes en France et à l’étranger qui accueillent près de 8000 participants pour cette...