L’instance suprême de La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), la Grande Chambre, examinera le 7 janvier prochain le cas de Vincent Lambert en audience publique et rendra sa décision à une date ultérieure qui n’est pas encore connue.
Considérant qu’il pouvait s’agir d’un cas d’obstination déraisonnable, le Conseil d’Etat avait confirmé le 24 juin dernier la décision du médecin de l’hôpital d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert dans le but de mettre fin à sa vie. Opposés à cette décision, ses parents avaient saisi en urgence la CEDH qui avait immédiatement demandé à la France de maintenir Vincent Lambert en vie, le temps qu’elle puisse statuer à son tour.
Cette décision de la CEDH est très attendue. Elle sera définitive, et donc absolument décisive pour Vincent Lambert et pour sa famille, dont certains membres exigent l’arrêt des soins.
Lourdement handicapé à la suite d’un accident, Vincent Lambert n’est pas en fin de vie, respirant seul et ne nécessitant pas de traitement médical spécifique.
Pour rappel il y a aujourd’hui environ 1700 patients en France dans un état pauci-relationnel ou neurovégétatif, des personnes anonymes au chevet desquelles se relaient au quotidien soignants et familles.