Caroline Roux, secrétaire générale d’Alliance VITA, était l’invitée de Radio Lorraine, le 20 novembre 2013, dans l’émission “Pour ou Contre” l’avortement, en présence d’un médecin gynécologue et de la responsable de la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception).
Extrait de l’émission : “Ce que nous constatons c’est que l’IVG demeure un événement difficile pour beaucoup de femmes (…) ; l’avortement s’est banalisé (…) ; les propositions d’allégement qui sont faites sont en profond décalage avec la réalité que les femmes vivent ; 2/3 des femmes qui avortent disent suivre une contraception (…). En enfermant l’IVG dans la sphère des femmes, on a déresponsabilisé les hommes (…). Il y a un certain nombre de pressions aujourd’hui face à des grossesses qui ne seraient pas planifiées : pressions de l’homme “si tu le gardes, je pars” ; pressions de l’employeur ; pressions des parents pour les femmes jeunes (…). Une grossesse sur 5 se termine par un avortement. Il y a un non-dit, un tabou dans notre société sur la détresse par rapport à l’IVG (…). Un récent sondage d’Opinion Way dit que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance physique au moment de l’IVG et 82 % ont ressenti une souffrance morale”.