Pour Arnold Munnich, professeur à l’université Paris-Descartes et chef du département de génétique de l’hôpital Necker-Enfants malades, cette loi (…) « n’apporte rien à la recherche mais constitue, par contre, une régression de taille dans notre niveau de conscience et de vigilance collective. C’est une victoire idéologique à courte vue pour des associations militantes et des lobbys scientifiques, toujours prompts à rendre la prétendue coercition réglementaire responsable de nos modestes performances dans la compétition internationale. »
En outre, pour lui, (…) « la réglementation actuelle n’a pas bridé la recherche. (…) Chaque fois que la question était pertinente et le problème bien posé, les dérogations ont été accordées. Pas un seul projet de recherche de qualité n’a été interdit. »
En conclusion, (…) « cette loi est une faute contre l’esprit, car elle érige l’exception en règle générale. (…) Cette disposition législative s’apparente davantage à un tour de prestidigitation, à de l’illusionnisme, qu’à une véritable avancée. On le verra dans quelques mois, elle n’aura guère d’impact car les chercheurs peuvent déjà mener les recherches qu’ils souhaitent. Par contre, cette loi aura profondément et durablement blessé de nombreux Français, pour qui on ne joue pas avec le respect de la dignité de la vie. »
Pour lire l’intégralité de l’article, cliquer ici.
Loi de bioéthique 2021 : Recherche sur l’embryon humain et les cellules souches
TOUTE LA LÉGISLATION BIOÉTHIQUE EN FRANCE Épisode 1 : La PMA Épisode 2 : La recherche sur l’embryon humain et les...