Première mondiale : le ministre japonais de la Santé a autorisé le 19 juillet 2013 des essais cliniques sur l’homme à partir de cellules reprogrammées iPS.
La demande remonte au 28 février 2013 et a été déposée par le Ricken, l’un des plus grands instituts de recherche scientifique japonais. Elle concerne une étude sur une maladie de dégénérescence de la vue (DMLA) qui sera conduite sur 6 patients qui ne réagissent pas aux traitements classiques. Elle consiste à générer des cellules iPS à partir de chaque patient, qui seront ensuite dérivées en cellules d’épithélium pigmentaire (rétine) pour régénérer des vaisseaux sanguins abimés. Ce processus devrait durer 8 à 10 mois avant de pouvoir procéder à l’opération chez chaque patient.
C’est une avancée très prometteuse scientifiquement mais aussi éthiquement puisque l’utilisation des cellules iPS « ne pose pas de problème éthique fondamental, au contraire des cellules souches prélevées sur des embryons humains » comme le souligne l’AFP.
Le Japon investit d’importants moyens financiers dans les recherches sur les cellules iPS qui sont devenues une priorité. Cette nouvelle avancée intervient alors que la France vient de lever le principe d’interdiction de recherche sur l’embryon, celle-ci n’ayant pourtant donné aucun résultat probant à ce jour (cf CP Alliance VITA).
Pour en savoir plus sur l’aspect scientifique de ces essais cliniques, voir le site bulletins-electroniques.com.
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