Caroline Roux, Secrétaire générale et coordinatrice des services d’écoute d’Alliance Vita, et Dr Françoise Pinguet, Gynécologue, co-auteur avec Bénédicte Lucereau de “Se passer de la pilule, c’est possible », invitées de l’émission La Voix est Libre sur Radio Notre Dame le 8 janvier 2013.
EXTRAITS :
4.02 – Caroline Roux : « Souvent les femmes, c’est les médecins qui les conseillent. Normalement les pilules de 3ème et 4ème génération ne doivent pas être prescrites en première intention, alors qu’elles le sont dans un certain nombre de cas aujourd’hui. Et la femme ne sait pas forcément quelles sont les conséquences médicales. »
6.15 – Caroline Roux : » Ce qui est très particulier avec la contraception chimique, c’est que c’est donné à des femmes qui n’ont pas de pathologies particulières. (…) Et ce qui est effarant, c’est qu’on savait qu’il y avait des contre-indications sur les pilules de 3ème génération depuis 95. Ça a été largement diffusé en 2001 auprès des spécialistes, confirmé en 2005, et ce n’est qu’aujourd’hui que le Ministre de la Santé commence à annoncer le déremboursement en 2013, devant cette plainte déposée puis 30 cas déposés devant le tribunal de Bobigny. Ça prend de l’ampleur et en même temps les pouvoirs publics sont apeurés que certaines femmes puissent abandonner la pilule. On parle d’épidémie d’IVG qui pourrait en être la conséquence. C’est un sujet où normalement il aurait dû y avoir une alerte sanitaire plus précocement. Mais derrière il y a toute une idéologie et puis beaucoup de firmes multinationales qui sont impliquées. Il y a conflit d’intérêts ! »
11.03 – Dr Françoise Pinguet : » la contraception n’a pas soi-disant libéré la femme mais déresponsabilisé l’homme. »
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