PARIS, 17 juil 2012 (AFP) – L’Alliance Vita pour les Droits de la Vie estime que l’intervention du président François Hollande mardi sur la fin de vie marque « une prise de conscience » des insuffisances des soins palliatifs en France, mais aussi « une dangereuse ambiguïté » en matière d’euthanasie.
L’association présidée par le Dr Xavier Mirabel salue dans un communiqué « le constat » du président de la République « quand il relève la grave insuffisance de l’offre de soins palliatifs et reconnaît qu’ils n’ont pas seulement un coût mais constitue un investissement pour l’ensemble de la société ».
Toutefois elle estime que son intervention « reste ambiguë » quand il a « envisagé d’ouvrir la porte à un acte médical assumé, qui ne peut être autre chose qu’une injection létale ».
Le Dr Mirabel se dit « par ailleurs très soucieux de voir l’euthanasie présentée comme une exception ». Selon lui, « comme l’attestent les exemples belges et hollandais, un interdit aussi fondateur pour la confiance soignants-soignés que celui de tuer s’effondre vite à partir du moment où la porte est ouverte à l’exception ».
« Peut-on aller plus loin dans les cas exceptionnels où l’abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager les patients aux prises avec une douleur irréversible et qui appelle un acte médical assumé au terme d’une décision partagée et réfléchie? », s’est interrogé mardi M. Hollande en évoquant la loi Leonetti qui a instauré un droit « au laisser mourir ».
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