En répondant à l’antenne nantaise de Radio Fidélité le 4 juin 2012, Jean-Marc Ayrault a affirmé au sujet d’une loi autorisant le « mariage » entre deux personnes de même sexe et l’adoption d’enfants : « L’engagement est pris et il sera tenu ». Après avoir reconnu qu’ « il y a débat » et qu’il « respecte les points de vue », le Premier ministre invoque le fait que « d’autres pays démocratiques l’ont déjà décidé », que « la société a évolué, la demande sociale a évolué ». Pour Jean-Marc Ayrault, tenir cet engagement est aussi l’un des enjeux de l’élection du président de la République au suffrage universel. Concernant la position de l’Eglise catholique, il a argué qu’ elle a « évolué beaucoup sur tous ces sujets. »
Alliance VITA rappelle la permanence de son analyse, qui voit dans l’idée d’un « mariage homosexuel », une remise en cause du droit de tout enfant de ne pas être privé délibérément d’un père ou d’une mère. Une telle loi, injuste, votée pour tenir une « promesse électorale », répondrait à la demande d’une faible minorité de Français, très active et organisée pour faire pression sur les politiques. Elle entrainerait un basculement de société, et un bouleversement sans précédent dans les repères du mariage, de la famille et de la filiation pour l’ensemble des Français.
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