Par delà, le débat qui est ouvert est celui de l’aide au suicide, c’est-à-dire la question de l’ouverture d’un « droit à la mort ». Je suis tout à fait opposé à cette orientation, inacceptable au regard du serment d’Hippocrate et plus généralement du respect de la vie humaine, source de dérapages politiques inadmissibles en période de crise comme celle que nous subissons. Les soins palliatifs sont, eux, la solution humaine. Nous disposons actuellement de 107 unités de soins palliatifs (chaque région en dispose d’au moins une), 350 équipes mobiles et 4700 spécialisées dans des services divers. Il faut se féliciter des progrès accomplis depuis quelques années mais il reste que certains départements ne disposent toujours pas d’unités et que presque partout le manque d’effectifs dans les structures entrave leur fonctionnement. Je considère comme une priorité absolue l’engagement de ces effectifs et l’extension des unités à tous nos départements. Ce sera un signe essentiel de respect de la vie, donné aux jeunes qui doutent de la société dans laquelle ils vivent lorsqu’ils voient la manière dont les personnes âgées sont trop souvent traitées. »
Droits de l’homme et bioéthique : angles mort et pistes de progression
Droits de l’homme et bioéthique : angles mort et pistes de progression A l’occasion de la célébration du 10...