L’Observatoire national de la fin de vie vient de remette au Premier ministre un rapport faisant un premier état des lieux sur la fin de vie en France : il vise à nourrir le débat en s’appuyant sur des données factuelles. Ce rapport a le mérite de constituer un état des lieux précis des questions qui se posent en fin de vie en rassemblant les données récoltées ces dernières années. Il remet notamment en question la médiatisation excessive de sondages et d’affaires de demande d’euthanasie qui brouillent la réflexion. Il conteste notamment (page 151 et 152) les expressions qui troublent le débat comme « euthanasie volontaire », « euthanasie active ou passive », « aide à mourir »…
L’Observatoire national de la fin de vie a été crée en février 2010, à la suite du rapport d’évaluation de la loi fin de vie de 2005 rendu en 2008. Présidée pendant 5 ans par le docteur Régis Aubry, cette instance a pour mission d’indiquer « les besoins d’information du public et des professionnels de santé à partir de l’étude des conditions de la fin de vie et des pratiques médicales qui s’y rapportent. «