source : Le Figaro.fr du 11 janvier 2012
Nicolas Sarkozy a justifié, aujourd’hui, la prudence de son gouvernement en matière de bioéthique en estimant qu’il fallait en la matière « avant tout préserver les valeurs qui fondent notre société », dans un entretien accordé à l’hebdomadaire médical Le Généraliste.
« Sur des sujets qui touchent au coeur de la condition humaine, il faut avant tout préserver les valeurs qui fondent notre société et notre conception de la personne humaine. Tout ce qui est techniquement possible est-il humainement souhaitable ? Évidemment non », estime le Chef de l’Etat. Dans cet entretien, il assure que les Français sont attachés aux principes du « respect de la dignité humaine » et du « refus de toute forme de marchandisation et d’exploitation du corps humain », qui ont présidé à la révision des lois de bioéthique adopté par le Parlement en juin.
Cette révision a entériné le maintien du principe de l’interdiction, avec dérogations, de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, au grand dam d’une majorité de sénateurs, toutes tendances confondues, qui souhaitaient « faire évoluer le droit ».
« Certains nous disent que nos voisins vont plus loin que nous sur tel ou tel sujet. Je ne me résous pas à l’idée que nos règles éthiques devraient être copiées sur celles existant à l’étranger », justifie Nicolas Sarkozy dans Le Généraliste, « restons fidèles à nos valeurs ! ».
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